. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Nostalgie des années soixante
Récapitulation n° 1
Mai 68 ... 01/05/08

Dominique Grange
LP « Chansons de mai... »
Évariste
SP « La Révolution »
+ Photo verso
« Les événéments de Mai 68 »
(propagande gaulliste)
« Les journées de Mai 68 »
Journalistes de RTL

« Mes 68... » 40 ans déjà ! Il me paraît inconcevable, dans la logique « nostalgie sixties » de ne pas évoquer cette période, « ces événements » comme on disait, qui ont marqué ma vie et celle, je pense, de beaucoup d’autres qui ont vécu cette époque... Je propose donc à ceux que cela intéresse de lire mes souvenirs, comment j’ai vécu « mon mai 68 » sur une page spéciale que j’ai intitulée « 68 année hérétique ! » Vous y verrez que, même dans une petite ville de province, loin des gaz lacrymogènes, le pays entier fut interpellé...

Pour en revenir aux vinyles, comme d’hab. j’en ai sélectionné quatre qui m’ont paru emblématiques. De nombreux chanteurs ont évoqué Mai 68 : Léo Ferré (« Paris je ne t’aime plus » ; « L’été 68 » ; « Comme une fille ». etc.) Claude Nougaro (« Paris Mai »), Renaud (« Hexagone »...), Georges Brassens « Le boulevard du temps qui passe » , J-R Caussimon « Le printemps de mai », Jean Ferrat « Au printemps de quoi rêvais-tu ? » , Colette Magny « Nous sommes le pouvoir », Georges Moustaki « Le temps de vivre « et surtout le magnifique « Mai 68 » du regretté Jean-Michel Caradec (chanté également par Le Forestier) que je vous recommande d’écouter si vous ne connaissez pas... A noter également la longue fresque sonore « Fais que ton rêve soit plus long que la nuit » de Vangelis (LP "Poème symphonique" paru en 1972 chez Europa Sonor Studio à Paris) et même le « Street fighting man » des Rolling stones qui fut inspiré par ce printemps chaud dans le monde entier. Cependant les disques qui suivent me paraissent emblématiques car entièrement axés sur ce sujet maintenant historique et pour les deux premiers réalisés « à chaud ! » :
1. Dominique Grange : » Chansons de mai » (Expression spontanée ES 68) — Écouter surtout « Les nouveaux partisans » hymne de la Gauche prolétarienne, et le très connu « À bas l’État policier » chanté sur les barricades sur l’air de "Heili Heilo", ainsi que « La pègre »... Voici LE disque typique sur ce sujet, cette actrice des « événements » militante anarchiste passionnée nous les hurle, on a l’impression d’entendre les cris, les explosions de grenades, point d’images et métaphores romantiques, les mots sont crus, violents, on est dans l’action !. Le graphisme de la pochette concourt à cette véritable remontée dans le temps, on y est vraiment ! Toute sa vie Dominique Grange est restée fidèle à ses idéaux anarchistes et contestataires. Elle est la compagne du dessinateur de BD Tardi.
2. « La Révolution / La Faute à Nanterre » par Évariste et les chœurs du CRAC (CRAC 001).Evariste, alias Joël Sternheimer est un personnage étonnant qui m’a toujours fasciné par son destin atypique... J’ai donc réalisé un petit texte résumant son existence anticonformiste (voir la page : « d’Évariste à Joël Sternheimer ». Lors du mois de mai 68 il publia un 45 tours simple lui aussi devenu document historique : le recto est dessiné par Wolinski et les mentions du verso sont aussi emblématiques et restituent l’ambiance du temps...
3. « Les événements de mai 68 » ( Barclay XBLY 88010-2) Contrairement au graphisme de la pochette, ce disque est « contre » Il illustre la contre-attaque médiatique gaulliste sur tous les terrains même sur ces vinyles qui échappaient à leur censure. « L’autre France » celle de Sardou, Sarkozy (qui débutait) et consorts, celle de ceux qui criaient avec l’extrême droite « Cohn-Bendit à Dachau » et écoutaient le « Mes universités » de Philippe Clay avait besoin de se remonter le moral, l'alerte avait été chaude, de leur propre aveu... La thématique de ce 33 tours « la réforme oui la chienlit non » essaie d’atténuer les avancées sociales obtenues dans une sorte de « même pas mal ». À l’écoute on à l’impression que tous les acquis de l’époque et bien ils les auraient lâchés même si on le leur avait demandé gentiment. En fait on le leur a demandé très méchamment, il a hélas fallu toujours que de pauvres bougres se fassent taper (voire plus) dessus pour aller de l’avant...
4. « Les journées de mai 68 » (Polygram 844 728-1) Les journalistes de RTL (également ceux d’Europe I) furent les seuls de l’audiovisuel de l’époque qui purent librement enregistrer sur le vif les émeutes, ces nuits furieuses, que l’on écoutait sur les transistors. Grâce à eux ces reportages impressionnants restent, témoignent pour l’Histoire future... Devant l’impossibilité, bien longtemps après, de diffuser ces enregistrements sur les chaînes nationales, le Gaullisme étant toujours au pouvoir, il publièrent et rééditèrents des vinyles sur lesquels on trouve une synthèse de leur travail. Ils nous rappellent une autre conséquence de cette révolte, une autre révolution, celle des médias qui à partir de cette époque, entamèrent un dangereux (toutes les vedettes de l’époque : Drucker, Zitrone, etc furent licenciées ou mises au placard) et long combat pour la libre expression à la radio et télé nationale...

Rappel. pages complémentaires :
« 68 année hérétique » mes souvenirs d’une petite ville de province ;
« d’Évariste à Joël Sternheimer » l’étonnant destin d’un yé-yé révolutionnaire-chercheur scientifique...
Le magazine incontournable consacré à la chanson française "Je chante" propose un hors série passionnant sur le thème "Mai 68 et la chanson" disponible sur commande.

Quatre mini-voitures (01/08/07)

1. Isetta
(BMW-Iso 1955)
Photo complémentaire
2. Vespa 400
(Piaggio 1957-1961)
3. « Bianchina Eden Roc »
(Autobianchi 1957)
Photo complémentaire
4. N 360
(Honda 1967)

J'évoque ici modestement, quelques véhicules « populaires » d’autres sites spécialisés le font de façon bien plus pertinente, mais il ne s’agit-là que de causer nostalgie... Ces quatre « micro-voitures » concept, on va le voir ici, existant bien avant la "Smart", sont restées dans mes souvenirs des annnées soixante. Je n’évoquerai pas les ultra répandues Fiat 500 et mini Austin mais des engins plus rares et curieux même s’ils ont eu moins de succès commercial. Tout d’abord un engin qui était et reste toujours extraordinaire : l’Isetta. Certes cette ultra-mini voiture resta plus que confidentielle mais ceux qui l’ont aperçue dans les années soixante comme votre serviteur l’ont toujours en mémoire. Cette technologie où le loufoque rejoint l’astucieux symbolise pour moi un aspect de ces années lointaines, un peu « la voiture de Monsieur Hulot » si vous voyez ce que je veux dire... Imaginez une voiture qui s’ouvre par l’avant, dont le tableau de bord pivote pour vous laisser pénétrer (tout en contournant le volant et les pédales) dans une micro-bulle et s’asseoir quasiment sur le minuscule moteur ! Par association d’idées j’ai associé dans mon souvenir une autre micro voiture la Vespa 400, elle un peu plus répandue car finalement elle était assez pratique et bien conçue. L’Autobianchi « cabriolet » était ultra-rare, une de mes copines en avait acheté une « très fatiguée » pour « presque rien »... Il s’agissait en fait d’une Fiat 500 recarrossée. Ainsi des djeuns de l’époque achetaient Floride, Panhard coupé, voire vieux coupé Facel Vega, véhicules dont personne ne voulait et qu’ils malmenaient allègrement et que maintenant les collectionneurs se battent pour posséder... Enfin, pour terminer une presque grosse voiture par rapport aux précédentes, mais très petite dans l’absolu de 3 cv fiscaux la Honda N 360, première automobile Honda a se vendre avec un petit succès en France (avec la S 800 qui était plus rare encore sur les routes) malgré un moteur qui tournait à un régime fabuleux et donc ne tenait pas très longtemps. Anecdote. — Je fus témoin d'un tonneau d'une de ces petites Honda sur une petite et escarpée route de Dordogne. Avec d'autres témoins nous nous approchons inquiets... Les trois passagers ressortent alors prestement, sans trop d'efforts remettent la minuscule voiture sur ses roues, finissent d'arracher le pare-brise à moitié déboîté (mais non cassé) l'embarquent avec eux dans l'habitacle et repartent prestement après que l'un deux nous ait déclaré : « Pour les dégâts ce n'est pas un problème, je suis le concessionnaire Honda ... »

Vespa 400 "la voiture la mieux adaptée aux temps modernes" (01/10/14)

1.Publicité tirée d'une vieille revue des année soixante
2. Les passionnés de la Vespa en balade
3.
4. Lambretta, un nom qui sent bon l'Italie d'antan

Je vais évoquer de nouveau un petit engin pétaradant resté bien présent dans mes souvenirs sixties... Cette mini-voiture fut produite à 34 000 exemplaires mais se remarquait dans la rue...
La vitesse maxi de 93 km/h liée aux 12 cv DIN du moteur montrait une autre approche de l’automobile. Elle fut fabriquée de 1957 à 1961. Mais à cette époque la vie des voitures durait très longtemps après leur fabrication. “On faisait durer” d’autant que la réparation était accessible à tout bon “bricolo”... En témoignent les exemplaires encore opérationnels de nos jours. Ils sont restaurés par des passionnés et j’en profite pour vous indiquer l’un d’entre eux : http://www.ma-vespa-400.com/
Autour de cet engin plein de souvenirs, comme pour beaucoup de baby-boomers j’imagine... Par sa marque, mais aussi sa conception, elle était proche des scooters. Elle avait des cousines, surtout en tant qu’engins de livraison. Par exemple l’inoubliable Lambretta avec son plateau arrière si commode pour les manutentions. Rayon de braquage imbattable... J’ai eu la surprise d’en voir une récemment devant une enseigne d’électroménager, soigneusement restaurée également. Le propriétaire assez facilement transférait le frigo qu’il venait d’acheter sur le plateau arrière de l’engin très bas et donc pratique... Un claquement de la ridelle remontée et dans un nuage de fumée bleue l’engin a disparu rapidement... "Marceeello né rinverse pas min frigo" (on imagine un dialogue d'un vieux film italien...) Les badauds comme votre serviteur étaient unanimement impressionnés par l’aspect fonctionnel de l’engin si on compare à un véhicule dit moderne. ll est d’ailleurs curieux de constater que certains véhicules électriques dits futuristes rappellent par certains points de leur conception ces reliques sixties...

Dinyk toys... (01/10/07)

1. Camion Citroën
23 RU - Dépannage
2. Camion Berliet
GLM10 Benne basculante
Photo complémentaire
3. Camion Unic
multi benne
4. Fourgon Berliet 1954
Premiers secours

Dinky toys... Ce jouet mythique amène au souvenir des heures de jeux en culottes courtes avec ces solides et réalistes petites voitures métalliques... Je préférais les camions et leurs mécanismes astucieux : ici une petite crémaillère qui permet de lever ou baisser la benne basculante, là une minuscule manivelle qui déploie la grande échelle... Je possédais aussi de petites voitures Dinky toys mais, c’est assez curieux, elles sont pour la plupart sorties de mon souvenir, c’est sûr, je préférais les gros camions qui eux sont toujours présents au tréfonds de ma mémoire... Malgré leur solidité “mes” camions ont tous disparu, signe d’une utilisation "intensive". J’ai donc entrepris récemment d’essayer d’acheter ceux que je possédais dans mon enfance. Première remarque « c’est pas donné » question prix, collectionner les vinyles cela revient moins cher ! Deuxième remarque, je suis obligé d’admettre que « l’ambiance » des foires au jouets anciens où je vais m’approvisionner est nettement plus sympa que celles des conventions de disques. Le collectionneur de jouets se prend généralement bien moins au sérieux que celui de disques tout en étant souvent hyper compétent et pointu au niveau de son loisir.

1. — Camion Citroën 23 RU de dépannage " Dinky Service " : C’est la petite voiture la plus ancienne dans mes souvenirs... J’en ai “eu” une c’est sûr, mais les souvenirs restent flous, c’était il y a si longtemps... La petite poulie mue par la minuscule manivelle de ce modèle que je viens d’acheter fonctionne toujours...
2. — Camion Berliet GLM10 a benne basculante de type Marrel : ce camion, je l’adorais, sa benne, remplie de matériaux divers (terre, cailloux...) était très pratique et solide vu tout ce qu’elle devait subir.
3. — Camion Unic en version porteur multi benne de type " Marrel " : encore un engin de chantier muni d’un mécanisme finalement assez sophistiqué qui permettait de jouer « avec la terre et le sable...»
4. — Fourgon Berliet double cabine premier secours de 1954 : incontournable dans les jeux d’enfant le camion de pompiers !

Retour sur les Dinyk toys... (04/08/13)

1. Jeep
80B
Dinky Toys France
2. Plymouth "Belvedere"
24 D
Dinky Toys France
3. Camion Studebaker Esso
Gb 442
Dinky Toys Angleterre
4. Plymouth break tôlé bois
333
Dinky Toys Angleterre

(15-06-13) Sur les vide-greniers il n’y a pas que des vinyles... Lors de mes visites j’achète régulièrement d’autres choses lorsque j’en ai l’occasion. Ainsi ces petites voitures en métal avec lesquelles je jouais lorsque j’’étais enfant, du temps «de De Gaulle»... Je me suis donc amusé tout d’abord à essayer de trouver celles avec lesquelles je jouais enfant. Et puis, comme souvent dans ce cas, l’occasion fait le larron et j’en ai également acheté simplement parce qu’elles me plaisaient.
Toutes les collections ont des points communs. Ainsi l’état de l’objet acheté influe énormément sur sa cotation. Pour simplifier, de 15 à 40 euros on va trouver des voitures «présentables» et sans la boîte. Je traduis des «Dinky» avec lesquelles on a joué donc un peu «fatiguées». La boîte, la vraie car il existe des reproductions, est également une condition au statut de «l’état collection».
Si l’on veut taper plus haut il va falloir débourser de 70 à 150 euros pour un jouet état proche du neuf avec la boîte d’origine et encore pour des modèles relativement courants... Comme pour les vinyles, cet état «proche du neuf» va poser problème. En effet nombre de ces voitures sont «restaurées» par des amateurs, souvent véritables artistes vu la difficulté de ce travail. Le paradoxe veut que ce reconditionnement fait chuter l’intérêt (et donc la cotation) en tant qu’objet de collection. Bonne restauration ou original miraculeusement préservé ? Pas évident si on n’est pas un spécialiste averti. D’autant que pour ma part, quelques stigmates, écailles, peinture ternie, ajoutent au charme, à la nostalgie. «Mes» Dinkys des années soixante, bien que récentes à l’époque, vu l’usage intensif étaient souvent malmenées... Donc j’ai finalement fait le choix de l’achat, au coup par coup, de voitures comme on dit «dans leur jus» sans dépasser toutefois un état minimum «présentable».
Voici quatre de mes derniers coups de coeur. L’une d’entre elles, je vous laisse deviner, a semble-t-il été restaurée. Mais finalement ce travail amoureux d’un amateur anonyme, déjà également patiné par le temps, ne me gêne finalement pas...


Quatre Dinky Toys 01/11/14

1. Ford Vedette

Réf. 24Q - 1950

2. Caravane Henon

Réf. 811 - 1956

3. Chevrolet Corvair

Réf. 552 - 1961

4. Canon de 155 automoteur

Réf. 813 - 1968

Quatre nouvelles découvertes «Dinky Toys»... Cette fois-ci sur les vide-greniers. Comme quoi rien n’est certain dans ce domaine. Généralement je trouvais des «ruines» inachetables et en plus chères... Dans ces quatre cas j’ai pu trouver mon bonheur de 10 à 30 euros pièce.

1. Cette Ford Vedette, représentait, au niveau du marché français d’après-guerre la plus «grosse» voiture. Paradoxalement les fenêtres étaient relativement petites... Sur certaines versions se rouvaient carrément des hublots ! Le côté désuet de ce jouet m’a bien plu...

4. Les Dinky «militaires» avaient pas mal de succès à l’époque... Avec le temps ce genre de jouets m’est bien moins sympathique. J’ai fait une exception (outre la sympathique Jeep) pour cet «automouvant» de 155. A noter qu'il "manque" les deux bêches arrières. Mais comme je l'ai déjà indiqué, on trouve des "pièches détachées" Dinky Toys sur certains sites, notamment les fameuses bêches. Reste à m'occuper de la chose, un canon de 155 automouvant sans "bêches" c'est comme une voiture sans capot !

En fait, en 1971 j’ai utilisé cet engin, heureusement pour moi en temps de paix, lors de mon «sévice» militaire. Il s’agit d’un châssis d’AMX 13 sur lequel on a «posé» un gros canon de 155 mm. Obus de 35 kg, tir jusqu’à une trentaine de kilomètres. Ne pas confondre avec un char d’assaut qui peut tirer en roulant (et bien moins loin, et des obus bien plus petits).

Ce truc là abaissait ses bêches arrières et se plantait dans le sol solidement en reculant. Quatre vigoureux copains plaçaient le gros «pélot» dans le fut... Un autre engouffrait derrière la longue gargousse bourrée de poudre. J’intervenais alors en posant et réglant le goniomètre qui permettait d’orienter le gros tube... Ensuite on ouvrait tous la bouche, se bouchait les oreilles et «baoum» la terre tremblait, une fumée bleue apparaissait. Le tube bondissait en arrière et, poussé par deux pistons remplis d’azote, reprenait lentement sa position initiale...

Heureusement cet engin n’a «servi» qu’en temps de paix et est réformé depuis longtemps, comme la plupart des régiments d’artillerie dont le mien (25e RA)...
Vous comprenez donc que ce jouet a pour moi une symbolique toute particulière...

Vieille TSF et nostalgie... 01/03/09


1/J'étais à l'écoute en 1962...
2/Notre poste familial...
3/Mon Sonolor Century
4/Mon transistor Reela
Je l’exprime dans la rubrique « Autopsie d’un vinylmaniaque » avant le vinyle mon premier contact avec la musique populaire fut l’écoute de la radio comme on le voit sur la photo numéro 1… (j’étais en vacances et écoutais la petite radio à lampes dite « de chevet » de mon oncle). Ces postes dont la déco. reste dans nos mémoires vu qu’on était souvent placé face à eux le soir après dîner et que l’on écoutait en famille des programmes finalement proches de ceux de la télé avec des « séries », pièces de théâtre, spectacles enregistrés… La photo numéro 2 présente la radio qui trôna dans notre cuisine de l’immédiat après-guerre jusqu’à la fin des années soixante, elle finit sa carrière dans ma chambre et c’est sur elle que j’écoutais « Salut les copains » au lieu de faire mes devoirs… J’aimerais m’en procurer une, on peut rêver, et on sait jamais si vous savez où je peux en trouver une prévenez-moi (Ducretet-Thomson Modèle : D 824 A Année : 1949)
J’ai tout de même une radio à lampes qui fonctionne « nickel », ce Sonolor Century de la fin des années cinquante (photo 3). Je l’ai achetée pour 10 euros sur un vide-greniers et grâce à cet appareil j’ai le plaisir, de temps en temps lorsque je le branche de voir sa belle façade s’allumer et d’écouter ce son inimitable (les « jeunes » sont souvent surpris de la qualité sonore) et j’ai l’impression l’espace d’un instant en manipulant le bouton de réglage d’antenne d’écouter Radio Luxembourg… « Ça va bouillir avec Zappy Max » ! Le dernier appareil que je présente ici (photo 4) me plaît surtout pour son look typiquement sixties, un des premiers transistors ! Le son dans ce cas était très crachouillant, la modulation de fréquence n’existait pas, la petite antenne mobile intérieure n’y pouvait pas grand-chose mais on pouvait emmener la musique avec soi, une vraie révolution. Ces vieilles radios sont collectionnées et restaurées avec soin par des passionnés que vous devez côtoyer si vous êtes un adepte des vide-greniers. Il faut compter de 30 à 40 euros (sauf lorsqu’on a de la chance comme moi pour mon Sonolor) pour une radio en bon état, en espérant qu’elle marche vraiment, ce dont on n’est sûr qu’en arrivant chez soi et en la branchant…

(Quelques liens sur ce sujet)

Barbie... Encore un jouet des année soixante qui est finalement devenu objet culte
dans ses premières versions...
01/04/08

1. Midge (début sixties)
2. Skipper (1965)
3. Francie (1966)
Barbie (1967)
Barbie... ce jouet mythique des années soixante que j’évoque ce mois-ci est aussi l’occasion de saluer particulièrement les visiteuses féminines du site qui sont d’ailleurs quasiment aussi nombreuses que les hommes... Comme je l’ai fait précédemment avec les Dinky Toys, je ne prétends pas rivaliser avec les nombreux sites spécialisés mais juste évoquer un coup de cœur et vous présenter quelques pièces parmi la collection d’une personne qui m’est très chère... Nous avons bien sûr choisi des poupées typiquement sixties, porteuses de nostalgie, différents membres de la « famille » Barbie ou plutôt Mattel le fabriquant. Si vous souhaitez que je développe cette thématique faites-le moi savoir de même que pour toutes précisions éventuelles.
1. — Midge, au début des sixties cette poupée très rare maintenant ne se trouve quasiment jamais sur les vide-greniers ou alors au prix (très) fort...
2. — La petite Skipper de 1965 est elle aussi une curiosité maintenant, quelle petite fille accepterait de s’habiller ainsi de nos jours !
3. — Francie de 1966, arbore un de ces cirés qui faisaient fureur à l’époque...
4. — Barbie, la fondatrice de la famille Mattel dans sa première version avec cils de 1967 et un look classique (pour l'époque).

Friandises sixties... 01/02/2010

1 Le Carambar
2 Le roudoudou
3. Le Mistral
4. La soucoupe

Cette rubrique, qui évoque les années soixante par l’anecdotique se doit d’évoquer ce sujet. Volontairement je fais ici l’impasse sur l’autre grande catégorie de la gastronomie enfantine sixties des cours de récré : le chewing gum qui sera évoqué plus tard.
Là je vais parler «bonbecs» et encore me restreindre aux plus typés car il existait également une foule de petits bonbons gavés de sucre et de colorant qu’on achetait au poids dans les boulangeries et épiceries, de nombreux dérivés à base de réglisse (Car, Lajaunie) etc. Voici donc quatre produits les plus évocateurs pour moi.
Le Carambar...
Ce bonbon allongé au caramel assez dur (bonjour les plombages dentaires) était très «mode» dans les cours de récré des années soixante. L’idée, paraît-il trouvée «accidentellement» était d’associer caramel et cacao le tout dans un conditionnement original (pour l’époque). Il coûtait cinq centimes de franc. L’origine du nom est une lapalissade : « caram » (caramel) « bar » (barres, débitées par la machine), à noter qu’on écrivait à l’époque « Caram’bar », c’est devenu « Carambar » dans les années soixante-dix. On ouvrait le légendaire papier jaune et découvrait la chose pliée dans un autre petit papier qui contenait à l’origine des points de fidélités remplacés à la fin des sixties par des «devinettes» style «Almanach Vermot»...
Le Roudoudou...
C’est la première friandise dont je me souvienne, sans doute parce qu’il était long à consommer. A l’origine un vrai coquillage au fond duquel on trouvait (et léchait longuement avec délices) du sucre cuit aromatisé. La simplicité illustre bien l’époque de l’après-guerre, le prix devait être assez bas. Certains étaient d’ailleurs de fabrication familiale...
Le Mistral...
Remis à la mode par Renaud, je n’achetais qu’occasionnellement un de ces tubes fins remplis de poudre de coco que j’appréciais moyennement. Le «truc» c’était que ces tubes étaient rassemblés et enfoncés dans un carton qui en masquait le bas. Lorsqu’on choisissait et en sortait lentement un sous le regard attentif de la boulangère on pouvait avoir la chance que l’extrémité soit rouge, ce qui donnait droit à un deuxième gratuit, déjà le démon du jeu...
Soucoupe, Columbo... (difficile de se rappeler le nom)...
Donc une chose ovale en hostie (du moins ça ressemble) contenant une mystérieuse poudre blanche sucrée que l’on consommait à laide d’une paille que l’on enfonçait dans l’objet, ce dernier une fois vide pouvait également être consommé. Donc on «sniffait» déjà de la poudre blanche tout petits !

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