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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

.

Bonjour à tous,

Une nouvelle page dans la rubrique « Histoires de disques » concerne « Les disques de Françoise Hardy dans ma collection » :

http://www.vinylmaniaque.com/repert15/107.html

Sur la deuxième page de ce mois je présente des vinyles pop-rock années soixante-dix récemment achetés :

http://www.vinylmaniaque.com/repert15/108.html


Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque MARS 2024

Bonjour à tous,

Suite à l’édito de février, Thomas m’a suggéré de créer une page un peu différente des thématiques habituelles du site. J’évoquais « les personnes qui me contactent pour se débarrasser d’un lot de vinyles provenant d’une personne disparue ». Cela a inspiré Thomas relativement à une autre thématique voisine mais avec une particularité : « Les objets que l'on possède, que l'on n' utilise plus, mais dont on refuse de se séparer. ». Cela peut correspondre à la rubrique du site « Nostalgie sixties » mais peut déborder plus largement dans le cas d’objets des objets plus anciens… J’ai trouvé l’idée intéressante, la nostalgie reste un sujet porteur dans ce cas. Donc le mois prochain je vous proposerai une page un peu différente comportant des objets dont effectivement je ne peux me séparer bien qu’ils n’aient pas forcément une utilité pratique. J’ai éludé les vinyles car nombre de disques correspondants ont déjà été longuement évoqués sur le site. Si le sujet vous intéresse, voire que vous avez des cas d’objets (donc pour une fois « hors vinyles ») que vous souhaiteriez voir aborder sur le site, il ne vous reste qu’à me contacter.

J’ai visionné un documentaire relatif au château d’Hérouville… Vous le savez sans doute entre 69 et 85 il s’y est passé pas mal de choses importantes dans le domaine de la musique. En deux périodes séparées ce vieux château situé à 30 minutes de Paris est devenu un studio d’enregistrement. A l’initiative du compositeur Alain Magne nombre d’albums et pas des moindres y ont été élaborés, parfois on le découvre mentionné sur les pochettes concernées. Il s’agissait donc d’un studio de 100 m2, de plus on s’en doute le château permettait l’hébergement et la restauration des hôtes prestigieux qui y défilèrent. Un liste, histoire de rêver car en plus elle est incomplète, tous styles et époques mélangés : Eddy Mitchell, Gong (Camembert électrique), Elton John (Honky château etc.), Bee Gees (Saturday night forever), Pink Floyd (Obscured by clouds), Cat Stevens, T Rex, Bowie (Pin ups), Jethro Tull, Ange, Jean-Louis Aubert, Canned Heat, Charlélie Couture, Fleetwood Mac, Marvin Gaye, Nina Hagen, Jacques Higelin, Bernard Lavilliers, Magma, Claude Nougaro, Trust, Laurent Voulzy… On évoque aussi Iggy Pop et un concert impromptu du Grateful Dead devant 200 privilégiés… Il est ainsi des lieux qui font rêver et interrogent autour de cette convergence de créateurs. Mode ? Localisation ? Bouche à oreilles ? Emulation ? Probablement un mix de toutes ces raisons. J’ignore si ces artistes sortaient du château sinon j’imagine des rencontres pour le moins surprenantes de certains artistes avec les habitants du coin !

Je viens de me rendre compte que deux « albums » des Beatles manquent à ma collec ! J’ai mis « albums » entre parenthèses car il s’agit de « Magical mystery tour » et « Yellow submarine »… Pour le premier je possède la version originale publiée sous forme, vous les savez sans doute, de deux 45 tours rassemblés dans un livret avec une BD… J’ai pu acheter les deux pressages français mais pour l’écoute, pas très pratique, d’où l’idée d’un 33 tours rassemblant les chansons et musiques. Tout de même il y a « The walrus » « The fool on the Hill » et les autres titres pas mal non plus. En revanche pour « Yellow submarine » tout le monde s’accorde pour dire que ce n’est pas très intéressant. Qu’importe ce sont les Beatles et donc des deux albums en bonne place sur ma wanted list sont dans mon collimateur.

Fin février entrée au Panthéon de Missak Manoukian. Cette cérémonie méritée pour ces résistants qui allaient vraiment au combat et étaient souvent immigrés plus français que les français met aussi en avant la chanson « L’affiche rouge » tirée d’un texte de Louis Aragon. En 1961 Léo Ferré le met en musique et on aboutit à ce chant « L’affiche rouge » rendu poignant à mon avis par l’interprétation du grand Léo. Le premier pressage est un 33 tours 25 cm Barclay déjà présenté sur le site CLIQUER ICI. Léo Ferré, je suis un grand admirateur et donc collectionne ses vinyles. Au fil du temps cela en fait pas mal sur mes étagères, une véritable collection dans ma collection. Il faudra que j’envisage de créer une page spécifique annulant l’ancienne déjà réalisée qui était bien moins fournie, voire deux pages une période 50-60 et un autre des années 70 à sa disparition, on verra…

http://www.vinylmaniaque.com/pochettes1/leo-ferre-25cm.jpg

Bon, apparemment rien de plus à vous raconter ce mois-ci. La pluie c’est pas bon pour l’inspiration semble-t-il. Je vais donc vous laisser en vous souhaitant un bon mois de mars.

Amitiés vinylmaniaques,

SERGE

Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque FEVRIER 2024

Bonjour à tous,

Donc une nouvelle année entamée, une de plus (et non de moins) car il s’agit d’être optimiste… Dans le cadre d’une démarche totalement opposée j’ai reçu plusieurs demandes relatives à la vente de collections « de personnes décédées » en ce début d’année. Effectivement si un collectionneur disparaît ses héritiers vont avoir, entre autres choses à gérer, un tas de vinyles plus ou moins volumineux, plus ou moins intéressant pour les collectionneurs. Evidemment tous pensent à la facilité, un acheteur providentiel va les débarrasser du lot d’un seul coup. La réalité est toute autre vous le savez. De plus hélas ce ne sera pas vinylmaniaque.com qui va pouvoir faire le boulot !

Malgré tout je fais tout ce que je peux, souvent en répétant les mêmes conseils mais, comme certains semblent le rêver, personne ne fera le boulot à leur place s’ils ne veulent pas brader leur lot de disques. C’est un peu déprimant ce genre de demandes. Je comprends l’embarras de ceux sur qui « ça tombe » mais la règle immuable de la vie, même dans ce cas s’applique. Il faut bosser si on veut gagner de l’argent. J’essaie depuis longtemps d’aider les visiteurs du site, en supposant qu’ils s’intéressent aux vinyles autrement que comme un bien encombrant dont on veut se débarrasser le plus vite possible ! Vous vous en doutez c’est très rarement le cas, les cyber visiteurs vont disparaître à jamais une fois qu’ils n’auront plus besoin de moi. Mais il y a des exceptions, certains que je retrouve, cela me suffit pour continuer dans ma démarche.

Pour ma part, relativement à cette question « successorale » plus que déprimante mais nécessaire, pour mes vinyles j’ai réalisé un document avec tous les codes d’accès pour ma base de données où il y a la liste précise avec les cotations « en l’état ». Plusieurs personnes savent où il est placé… De plus de temps en temps je glisse un petit « post-it » sur les vinyles qui ont une valeur « en l’état » d’au moins 40 euros et plus. Parfois et même relativement souvent cela monte bien plus haut… Mais bon, éparpiller tout ça, c’est un peu disparaître une deuxième fois, ainsi va la vie.

Tant qu’on est dans les choses tristes les hasards de la toile m’ont amené à Nico, égérie du Velvet underground évoquée récemment sur le site. Cette fois-il s’agit de la pitoyable histoire de son fils, Ari Boulogne… Tout cela ramène à Alain Delon, et c’est loin de valoriser le personnage. Déjà que l’aspect « sympathique » de ce dernier n’était pas la qualité dominante, cette histoire de non reconnaissance d’un enfant en rajoute une couche. Mort pitoyable de la mère, encore pire pour le fils… Du sordide encore et toujours avec cette famille Delon qui déballe son intimité actuellement, toujours dans les tonalités les plus glauques…Restent ces merveilleux albums de « Maman Nico » dont l’un tourne sur ma platine, eux aussi pas très gais, mais tellement vrais…

Encore et toujours des sujets sombres. Mardi 24 janvier décès de Melanie… « What have they done to my song ma », Bo Bo’s party », « Beautiful people » etc. etc. Cette dernière chanson me revient à l’esprit lors de la prestation de Melanie à Woodstock… En l’an 69 nous avions un prof de maths que nous surnommions « Bobosse »… Ce dernier avait un crâne dégarni, en plus « en forme d’obus » (les jeunes sont souvent méchants, surtout en groupe)… Survient succès de Mélanie… Chaque fois que nous avions cours avec le dit prof on disait : « Cet aprèm on a Bo Bo’s party ». Pour en revenir à Melanie elle avait un timbre de voix très original. Très agréable à écouter. J’ai pu dénicher quatre albums dont un double. Grâce à eux sa voix restera présente dans mes souvenirs. 80 millions de vinyles vendus tout de même…

Bon je vais essayer d’aborder des sujets sinon hilarants du moins pas déprimants comme les précédents. La « grande » actualité dans ce cas pas question d’y toucher… Ah oui, l’amitié ça c’est positif comme sujet. Ce copain par exemple que je connais professionnellement depuis 1975 et qui comme moi aime bien les disques de pop-rock tout en étant ouvert sur toutes les autres musiques. Des combats professionnels solidaires passés aux bons moments au resto, les patientes « fouilles » ensemble lors des conventions de disques… « Ce Led Zep pour 15 balles que je viens de trouver, il n’est pas trop rayé Serge ? » Un coup d’œil sur la bête, damned ! « Désolé mais ramène-le à celui qui te l’a vendu, ils ont marché dessus ou quoi ? » Et puis une fois les gibecières à vinyles remplies juste en face de la salle une autre manifestation, le parc des expos de Bordeaux est immense.

 « Tiens un salon oenologique on devrait aller faire un tour ». Alors on ramène les vinyles soigneusement posés au fond de nos coffres et direction les dégustations de vin… Là c’est Miguel qui s’y connaît vu son ancien boulot… Il me guide d’un stand à l’autre, connaît parfois les propriétaires-exploitants. La dégustation on est pour mais pas question de cracher le précieux nectar comme le font beaucoup dans des réceptacles placés à cet effet (beurk). Ainsi au bout d’un moment on rigole, discute avec les producteurs, au fil du temps vous vous en doutez nous devenons un peu « fatigués »… Le moment est de se dire au-revoir il faut arrêter le délire, chacun de retour bientôt chez soi (si tout va bien). Encore un bon moment passé ensemble parmi tant d’autres depuis cinquante ans bientôt. C’est ça l’amitié, des instants qui peuvent paraître anodins mais vécus ensemble, comme avant… Une des bonnes choses de la vie avec en plus le retour et les nouveaux vinyles dans le coffre…

Eternelle question pour moi, de quoi vais-je « parler » sur le site le mois prochain ? En plus plein de demandes d’estimation qui m’ont mis à la bourre… La réponse est souvent trouvée en faisant glisser mes doigts le long d’un rayonnage. En principe les disques achetés récemment sont placés au tout début de chaque rubrique, donc temporairement exempts de l’ordre alphabétique. Ah oui, côté pop-rock seventies, là ça pourrait faire une page… Oui mais il va falloir que je vérifie si certains n’ont pas déjà été présentés sur le site… J’imagine que parfois ainsi je doublonne, l’abondance de biens nuit... Il faut aussi que je regarde sur la boîte pleine de disques en attente de nettoyage… Cela m’amène à cette très vieille compil Liberty « Pop 2000 » qui comporte des groupes sixties vraiment confidentiels : Cochise, Boffalongo, Damnation, Total issue, Sugarloaf, Wild butter, Hight tide… J’espère le « ravoir » avec ma machine « Spin cleaner » car il a vécu le bougre… J’ai tout de même pu l’écouter, très intéressant, on en reparlera… Ce terme « le ravoir » du coup me rappelle ma mère qui parlait, il y a maintenant très longtemps, d’un vêtement que j’avais particulièrement sali et qu’elle espérait récupérer avec un lavage soigneux… Jusqu’où vont les associations d’idées…

Du coup pour mars (déjà) une nouvelle page avec les vinyles pop seventies, une autre consacrée à… Françoise Hardy, mélange des genres, essayer de faire plaisir au plus grand nombre. Madame Hardy elle aussi est évoquée actuellement par les médias. Sa difficile situation personnelle pose la question très sensible « de la fin de vie assistée »… Désolé encore un sujet déprimant… Une semaine de randonnée va encore plus me mettre en retard pour les mises à jour du site...

Il faut mieux que j’arrête là, un beau ciel bleu règne au Haillan, retour vers l’optimisme. Certes mais « ça caille », bref on n’est jamais contents. Il faut comprendre, si vous êtes du « nord » que nous, les sudistes ne sommes pas comme vous habitués au froid ! (Je plaisante bien sûr). En tout cas je souhaite à tous un bon mois (« glagla » normalement, même avec le réchauffement climatique) de février.

Amitiés vinylmaniaques,

SERGE

Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque JANVIER 2024

Bonjour à tous,

Meilleurs vœux pour la nouvelle année 2024. Plein de bonnes choses à vous tous et vos familles. Espérons qu'elle soit plus positive que 2023… vu la succession de guerres, catastrophes et autres choses « noires » cela ne devrait pas être trop difficile. Au cas contraire cela irait vraiment mal.

Vu la pluviométrie démentielle de décembre je pense que les nappes phréatiques sont bien remplies, du moins en Gironde, l’été prochain on pourra arroser nos jardins sans être rationnés !

Donc activité d’intérieur encore et toujours ce qui ne me déplait pas. Je poursuis la vérification de mes 33 tours 25 cm, donc les disques les plus âgés que je possède. Au niveau de l’ensemble des vinyles lorsque je fouille dans les bacs des marchands, j’ai constaté que, question état, certains artistes voire styles de musique ont des disques anciens davantage en mauvais état que la moyenne, voire beaucoup plus… On peut le vérifier sur les offres de vente sur les sites internet qui indiquent l’état à l’aide des codes. Pour certains, malgré le grand nombre de propositions de vente, impossible de dépasser le VG soit une valeur du tiers de l’état neuf ! A croire que les amateurs de certains groupes ou artistes sont des « brutaux » et surtout très insouciants… Je ne me risquerai pas à citer lesquels ne voulant pas lancer la polémique avec ceux qui les aiment.

Il est vrai que les disques qui « servent » le plus sont logiquement ceux que l’on préfère, dont les plus réussis. Mais même s’ils tournent souvent la logique voudrait que l’on fasse tout de même attention. Dans ce cas il s’agirait uniquement d’usure. Pourtant certaines rayures bien marquées en tous sens sont liées à une manipulation sans soin… A l’opposé pour un disque des années cinquante quasi neuf malgré le temps passé… on peut imaginer que le propriétaire qui l’a reçu en cadeau, comme il n’aimait pas, l’a laissé « dormir », immaculé dans sa pochette.

Bref ces objets anciens, à travers leurs premiers utilisateurs, ont une histoire, tranquille ou tourmentée, à l’image de la vie… Pour moi cela constitue un intérêt de plus pour acheter des vinyles d’occasion. En découlent également les inscriptions, encore et toujours plus ou moins voyantes, voire destructrices pour la cotation, qui peuvent être parlantes… Le nom marqué sur le disque présage une utilisation « nomade » et de plus intensive induisant l’espoir, pas toujours réalisé, de le retrouver après un ou des prêt(s) plus ou moins judicieux… Il y a aussi les dédicaces genre « A Roro, affectueusement, Germaine » souvent suivies de la date. Et enfin le plus curieux ce sont les coupures de journal, revues, qui sont glissées dans la pochette… Là c’est le super fan qui personnalise parfois par des collages, la présentation de l'artiste adulé. Exemples : évocation du concert mémorable de Dire Straits dans le stade de Bordeaux, photos soigneusement découpées du groupe… paroles d’une ou plusieurs chansons religieusement copiées à la main… Hélas, jusqu’ici, malgré le grand nombre de vinyles « visités » je n’ai jamais trouvé de billets de banque oubliés… Cela viendra peut-être un jour ! … (oubliés ou « planqués » car un vinyle surtout noyé dans la masse d’un grand nombre d’autres, peut constituer un endroit judicieux pour mettre quelques gros billets de banque en sécurité !)

Suite à la publication en décembre d’une page sur les jouets anciens Michel R m’a contacté (il a proposé des pages vinyles sur le site par le passé). Lui aussi est intéressé par cet autre type de collection. Je sais que de nombreux collectionneurs de disques anciens sont dans le même cas. En fait on a là deux centres d’intérêt parmi d’autres rejoignant la nostalgie des années soixante.

Didier E m’a aussi contacté. (Je place seulement l’initiale du nom de famille car je ne me rappelle plus si la personne concernée souhaite que je le publie ou non.) Il se réjouit que les cotations de Téléphone augmentent. Je lui ai répondu que cela matérialise selon moi le fait que les générations « tournent », les 70-80 sont dorénavant plus présents en terme de nostalgie que les sixties, c’est ainsi. Cela ne me gêne d’ailleurs pas car j’ai également constaté que les vinyles classic rock et yéyé twist eux ont leur cotations qui baissent, tout en restant élevées dans certains cas. Cela me réjouit car me permet des achats qui il y a quelques années n’auraient pas été raisonnables question coût…

En 1965, comme d’hab j’écoutais « Salut les copains » sur le vieil appareil à lampes Thomson, récupéré auprès de mes parents. On entend alors une chanson finalement amusante, du moins dans le contexte artistique de l’époque. Il s’agissait de « La passionnata » de Guy Marchand. Ensuite il poursuivit une carrière de crooner jazzy et aussi d’artiste de cinéma et télé. Il est décédé à 86 ans. Pour revenir à un style nettement plus rock la disparition du premier batteur d’AC DC, Colin Burgess fut également annoncée. Françoise Hardy, dans les médias, évoque son désir d’euthanasie vu les souffrances qu’elle endure. Cela ne paraît pas de bon augure pour elle relativement à la prochaine année.

J’en ai déjà parlé plusieurs fois : impressionnant le nombre de personnes qui me contactent via le site relativement au double blanc des Beatles (White album) ! Fantasme collectif autour de ce dernier qui il est vrai musicalement reste encore intéressant à écouter vu le style moins grand public de la plupart des morceaux qu’il contient. En tout cas avec cette abondance de possesseurs du double vinyle il est étonnant que sa cotation ait augmenté bien que finalement assez répandu, même numéroté. Logiquement les offres d’achat doivent être encore plus élevées (!) Ces chiffres gravés sur la pochette blanche, donc normalement immaculée, alimentent les fantasmes autour de la « série limitée ». Certes, mais tous les chiffres qui me sont soumis sont hyper élevés. La logique veut que seules les numérotations très très basses justifient des cotations importantes… Ceux qui me contactent à ce sujet pourraient ignorer la vraie cotation, ce qui leur permettrait de continuer à rêver que « leur » double blanc est une pièce rarissime.

J’ai découvert des infos sur « la seule fabrique de Flippers en France ». (En fait il semblerait qu’il « y a une autre fabrication confidentielle dans la Marne »). Cette entreprise se nomme « Hexa Flippers ». Elle est localisée à Martillac (Gironde), donc relativement près de chez moi. Deux informaticiens la gèrent, ce qui nous rappelle la grande part de l’électronique dans les machines modernes. Depuis juin ils vendent le premier Flipper made in France « Space hunt ». Ils déclarent « mélanger la tradition et le numérique ». Leur machine découle d’un style « Bally Williams » pour ceux qui connaissent. Leur clientèle se partage entre la métropole bordelaise et les USA (curieuse inversion des habitudes commerciales précédentes qui étaient on le sait inverses). 8 900 euros pour le modèle de base, retour à la réalité, là s’arrête le rêve… Mais dans la nostalgie sixties il me paraissait intéressant, en tout cas pour certains, d’évoquer le sujet. Toutes les pièces sont fabriquées en France, le Made in France est donc réel, ce qui n’est pas hélas toujours le cas. Ils envisagent d’élargir leur gamme…

Il faut tout de même que je parle du nouvel album des Stones. Vous êtes nombreux à l'avoir acheté. Pour ma part, au cas où, j'ai attendu le soir de Noël et effectivement le père Noël me l'a apporté dans sa hotte... Pas mal, surtout en version vinyle, la qualité de l'enregistrement est très bonne ça rend pas mal, comme je le dit souvent, si on le met fort ça détartre bien les baffles. La longévité de ce groupe est vraiment étonnante, Jagger Richard tiennent la rampe, un exemple pour les baby boomers !

Vous le savez j’ai réalisé un bouquin. Il n’a pas grand-chose à voir avec les vinyles et se passe durant les seventies. Mais pour moi le sujet était important au vu des souvenirs engrangés durant cette année « militaire » durant laquelle j’ai eu l’impression de vivre sur la planète Mars… Figurez-vous que j’ai envie de remettre ça, mais cette fois-ci autour de mon vécu autour des vinyles… J’aurais certes pas mal de choses à écrire rien qu’en rassemblant tout ce qu’il y a à lire sur le site, voire sur mes éditos dont j’archive les textes. Le site constitue une sorte de chronique de mon vécu de collectionneur. Mais je pense qu’il y aurait peut-être d’autres choses à publier, notamment autour de la spécificité de ma démarche. Traiter ce sujet archi médiatisé de façon différente. Qu’en pensez-vous ?

Nous avons généralement à lire des contributions de professionnels. Je n’ai rien contre mais il me semble que le positionnement du vrai collectionneur, donc qui achète beaucoup (souvent trop) et vend rarement, (et difficilement) serait plus intéressant pour les lecteurs. Antagonisme d’intérêts matériels entre celui qui achète et celui qui vend. Publier une vision « consumériste » vu que finalement les acheteurs que nous sommes ont rarement l’occasion de défendre leurs intérêts, leur façon de voir… Face à ce qu’il faut bien nommer un océan de mercantilisme camouflé derrière « un amour du disque » plus ou moins opportuniste. Ecrire un bouquin... reste à trouver le temps… cela peut surprendre pour une personne comme on dit « non active » mais ce site, d’autres activités, la famille, d’autres loisirs tout cela finalement occupe pas mal mes journées. Affaire à suivre comme on dit

Normal que j’aborde le sujet, le début d’année c’est la période des bonnes résolutions non ? J’espère que vous aussi en avez, qu’elles se réalisent ou non c’est autre chose. Mais je pense que le seul fait d’avoir des projets c’est bon pour le moral, nous fait ressentir que l’on existe, que nous sommes toujours dans le Siècle…

Les lignes précédentes, vous vous en doutiez m’amènent à la conclusion de ce premier édito de l’année. Sa longueur est aussi la concrétisation d’une bonne résolution. Je vous souhaite donc de nouveau plein de bonnes choses, découvertes vinylistiques et autres ainsi qu’à votre famille.

Amitiés vinylmaniaques,

Serge

Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque DECEMBRE 2023

Bonjour à tous,

En ce début novembre, comme partout, pluie, donc activités « indoor ». J’espère que certains d’entre vous n’ont pas eu de dégâts vu les tempêtes et inondations qui se succèdent. J’ai ainsi reçu un mail sympa de Michel qui a eu tout de même quelques dégâts suite au vent démentiel qui a balayé (entre autres) les côtes bretonnes.

 Le 12 je me suis rendu à une expo qui théoriquement n’avait aucun lien avec la vinylmaniaquerie… J’ai pourtant découvert une société qui commercialise Flippers, Baby foot, Juke box et autres jeux. Ils présentaient un juke box qui m’a bien plu, sauf son prix énorme : de mémoire dans les 15 000 euros ! Ceci écrit on peut rêver, cela ne coûte rien. Le mécanisme de manipulation des disques, comme il se doit apparent pour un juke box sixties (même copié) m’a paru très fiable et bien élaboré même si il fait appel à des techniques et matériaux actuels. Une autre version, non présentée peut « passer » des 33 tours. Il ne peut en « traiter » que six. Le démonstrateur m’a dit qu’au niveau visuel, le mécanisme travaille pas mal pour s’occuper des volumineux vinyles, surtout lorsqu’il faut les retourner, donc c’est encore plus sympa à regarder. Symphonie mécanique qui rappelle le début de la série sixties « Happy days ».

Au niveau des flippers bien sûr ils sont électroniques mais la partie « basse », donc la zone de jeu, rappelle pas mal les anciennes machines. (Les Flippers sixties coûtent des fortunes à restaurer, notamment les mécanismes du score très fragiles). En revanche la déco sous le verre des frontons est carrément décevante, elle n’a pas le charme des « bintz » de mon adolescence avec filles plantureuses, cow boys et autres symboles étasuniens. Ces vitres sérigraphiées aux couleurs vives, dessins « style BD » se vendent d’ailleurs dans certaines brocantes. Sans compter les mentions genre (de mémoire) « It’s more fun to compete » « Bally sharp shooter »…avec de belles lettres style sixties. Le prix d’un flipper est hélas du même ordre que celui du Juke box, soit le prix d’une petite voiture non électrique tout de même…

En tapant ces lignes je pense de nouveau à Michel, heureux possesseur de plusieurs machines de ce type, qui plus est elles anciennes. (Il vient d’ailleurs de m’envoyer un nouveau mail autour du nouvel album des Stones qu’il a acheté). J’ai trouvé sympa l’existence d’une telle entreprise. Naïvement pour moi ces appareils (Bally, Seeburg etc) étaient uniquement fabriqués aux USA. Hélas les modèles neufs présentés ne peuvent correspondre uniquement qu’aux moyens financiers des exploitants professionnels qui tirent des sous de ces engins ou aux personnes très fortunées (les statistiques nous disent qu’il y en de plus en plus au fur et à mesure que la crise s’intensifie).

Période des fêtes qui commence, j’ai travaillé pour le site comme tous les ans autour de mes achats de jouets anciens de l’année. M’étant laissé pousser depuis peu une « belle » barbe blanche je peux ainsi jouer le rôle d’un père Noël qui se fait lui-même des cadeaux en achetant des jouets d’une autre époque… « Belle barbe blanche » ce sont des dames qui m’ont dit « ça te va bien ». Cela m’a fait plaisir de tels compliments, vu mon âge ça fait comme on dit baume au cœur...

Il me reste à « faire » en fin de mois comme tous les ans le salon spécialisé des jouets anciens de Bordeaux, nommé Burdijouets. Pas le temps de mettre sur le site mes découvertes éventuelles, cela sera sans doute pour l’année prochaine. Là aussi, comme pour les jeux de bar évoqués précédemment, on part vers des prix élevés voire démentiels. Mais bon, de temps en temps, en marchandant j’espère toujours la belle pièce vu les exposants prestigieux venant de toute la France. En général je me rabats, comme vous pouvez le voir pour cette année sur la page mise en ligne ce mois-ci sur des choses plus abordables au hasard des découvertes sur les vide-greniers.

Marc, habitant Pessac, donc près de chez moi (et de Bordeaux) m’a contacté via le site. Il m’a proposé un lot de vinyles d’une cinquantaine d’albums et autant de 45 tours. Il me les a carrément offerts, il est vrai qu’un certain nombre du lot initial, bien sûr pop-rock, ont été vendus avant sur les vide-greniers estivaux. Il ne restait « que » de la chanson française mais vu mon éclectisme j’ai quand même sélectionné quelques albums et 45 tours. J’ai notamment trouvé un 25 cm de Barbara assez rare, datant des années cinquante où elle interprète des chansons de Brel. J’avais déjà l’autre disque publié quasi simultanément où elle chante du Brassens. Il me manque l’ultra rare « Barbara à l’Ecluse » mais là, même si tout est possible, cela sera plus compliqué pour le trouver et cela ne sera probablement pas gratuit loin de là.

En plus, dans ce lot de disques, il restait pas mal de choses… on va écrire « tout venant ». Je vais les porter à une asso locale, cela va faire encore un gros paquet car ajoutés à certains autres disques issus également de « dons ». Il y avait d’autres choses intéressantes mais doublonnant avec mes disques. Dans ce cas je les offre à des amis intéressés par les vinyles, mais de chanson française. J’ai décidé de ne plus vendre de disques… Sauf cas très exceptionnels. Faire plaisir, que cela soit aux bénévoles d’une asso qui se « décarcassent » pour aider les gens démunis ou à des amis finalement j’aime mieux.

Donc Noël à la fin du mois. Le temps passe, de plus en plus vite plus on est âgé… Moment idéal pour écouter ses vinyles bien au chaud. Je vous souhaite avec ou non des vinyles en fond sonore, de bons moments festifs, amicaux et familiaux. Oublions l’époque, les soucis, passons de bons moments, c’est le moment.

Bonnes fêtes à toutes et tous,

Amitiés vinylmaniaques

Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque NOVEMBRE 2023

Bonjour à tous,

7 octobre 2323, nouvelle guerre atroce en Israël… Massacres abominables, comment un être humain peut-être aussi cruel ? Pas gaie l’actualité. Enfin lorsque j’écris « nouvelle guerre » ça a tout de même commencé en 1946, même si nous étions nombreux à ne pas être nés… Je te massacre, je me venge, je te re-massacre, je me re-venge comment cela va se terminer ?

10 octobre 2023 soixantième anniversaire de la disparition d’Edith Piaf… Un événement important à l’époque. Je me souviens, le jour de son enterrement la radio ne parlait que de ça… 40 000 personnes (!) se bousculaient, montaient sur les tombes du cimetière du Père Lachaise, tombaient par terre. On parlait de scène d’hystérie collective. Ma mère était scandalisée par l’irrespect des gens montant sur des tombes surtout « pour une chanteuse ». Certes elle appréciait Piaf mais bon ce n’était qu’une chanteuse ! Tout cela pour rappeler que les foules déchaînées pour une vedette ça existait avant les Beatles !

Coïncidence sans doute sur un vide-greniers de ma petite ville (Le Haillan) j’ai acheté « un » Edith Piaf. Il s’agissait d’un 78 tours chose rarissime vu que je me concentre sur les vinyles, je dois en avoir un autre je ne sais plus où. Ces disques on en trouve plein mais rarement avec des vedettes de l’après-guerre. Vous avez dû le remarquer en général il s’agit d’orchestres… Ce 78 tours était vraiment nickel, pochette, disque on avait l’impression qu’il n’avait jamais été écouté. Le vendeur en avait un autre d’un format 30 cm, rare en soi habituellement il s’agit de 25 cm comme celui qui m’intéressait mais l’état… Piaf avant la mutation technique vers le vinyle a édité près de … 150 78 tours ! Théoriquement je pourrais auditionner ces disques sur mes deux Teppaz mais je suppose qu’il faut une autre tête de lecture. Cela n’a pas d’importance cet achat pour moi c’est uniquement pour l’objet que j’ai mis rapidement sous pochette plastique, après tous les périls auxquels il a échappé miraculeusement…

Temps de pluie (tant mieux pour le jardin) je me suis mis à trier mes 25 cm. Vu les performances de ma machine à nettoyer les disques, l’objectif est de sortir ceux qui craquent et ensuite les passer à l’astiquage. Ceux qui continueront impudemment malgré tout à craquer malgré mes soins intensifs vont aller à la poubelle, j’en suis arrivé là. Mieux vaut utiliser la place sur mes étagères pour des disques permettant une audition de bonne qualité. Je dois vous avouer que souvent, lorsque j’achète des 25 cm, voire des 45 tours, après examen minutieux de la gravure une fois achétés et arrivé chez moi je ne les écoute pas… honte ! En fait ils contiennent souvent des musiques que j’ai déjà sur 33 tours. Donc je pensais qu’un certain nombre seraient « réformés »… Curieusement finalement assez peu vont être « désherbés ». Ce terme est employé par les bibliothécaires lorsqu’ils éliminent des livres en mauvais état…

Ces enregistrements souvent oubliés intéressent peu les chineurs, seul le pop-rock, quelques artistes genre Gainsbourg, les yéyé… Pour ma part outre les vinyles recherchés j’ai entrepris de constituer une sorte de « mémorial sonore ». Il me rappelle constamment l’oubli lié au temps passé. « Nos » artistes dont nous cherchons les enregistrements en priorité eux aussi tomberont très vite dans l’oubli, mêmes de très grandes pointures… De temps en temps des personnes « très âgées » poussent des oh et des ah en découvrant certains disques dans mon coin à 25 cm. « Comment as-tu trouvé ce disque de Damia ? En plus il ne craque pas »… Ce « non craquage » est la conséquence de ma sélection impitoyable. Donc au cas où, vu le boulot qui s’annonce, j’ai commandé des pièces de rechange pour ma machine spin clean histoire de ne pas être obligé d’arrêter brutalement l’opération « disques propres » avec tout mon barnum installé. Système mécanique donc risque de casse…

Les fêtes commencent à poindre à l’horizon, espérons qu’elles ne seront pas gâchées encore par l’actualité. En visionnant le super film « Apocalypse now » j’avais ainsi réalisé que ces musiques pop-rock dont je me régalais confortablement installé dans ma chambre de « djeun » des pauvres gars les écoutaient au Vietnam en faisant la guerre lorsqu’il y avait une accalmie… « Mon » Damia continue de tourner sur la Dual de mon bureau… Elle chante ussi bien que Piaf voire mieux… Ouais elle rrrroule les « r » ça gâche un peu mais sinon…

Bon je vais vous laisser en vous souhaitant plein de bonnes choses jusqu’au mois prochain.

Amitiés vinylmaniaques,

SErrrrrrGE (comme dirait Damia)

Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque OCTOBRE 2023

Bonjour à tous,

En début de ce mois « on » parle beaucoup du nouvel album des Stones. Ce « on » ce sont bien sûr les médias officiels qui unanimes louangent et surtout promotionnent. Pourtant, il y a près de soixante ans maintenant les mêmes (ou équivalents actuels en terme d’indépendance notamment) billaient tant qu’ils pouvaient sur ces crasseux, drogués, leur musique de sauvages… Maintenant les Glimmer twins sont honorés, embourgeoisés. Imaginerait-on Jagger avoir un comportement obscène comme jadis dans les beaux salons luxueux ? L’âge bien sûr, (et heureusement) il faut le reconnaître mais l’esprit rock dans tout ça ? En tout cas ils nous ont fait vibrer durant des décennies. Leur « longévité » en quelque sorte génère de la fierté pour ceux qui ont connu les temps lointains de leur apogée. C’est un peu notre génération qui dit à travers eux « on est toujours là et on pète le feu ». Enfin… « péter le feu… » il faut relativiser mais ce qui compte à notre époque c’est l’image. Donc longue vie aux Stones (restants) et à travers eux et quelques autres longue vie à l’esprit des swinging sixties !

Mois de septembre chargé en vide-greniers… Comme toujours en cette période j’ai déniché pas mal de choses intéressantes que je présenterai sur le site. J’espère qu’il en est de même pour vous. Ce type de manifestations est une véritable aubaine qui permet de se faire plaisir au moindre coût… Vu l’évolution actuelle des prix ne boudons pas notre plaisir.

J’ai pu ainsi compléter ma série de EPs des Kinks, j’ai désormais pu rassembler sur mes étagères tous leurs super 45 tours français. D’autres choses intéressantes au niveau 33 tours. Dave Edmunds notamment, rarement évoqué, j’ai pu ainsi « me pencher » sur son œuvre fin des sixties début seventies. Même si son apparition solo fut relativement brève elle n’est pas inintéressante pour autant. J’ai également fait découverte surprenante, un groupe éphémère regroupant des musicos légendaires du Jefferson airplane ainsi que Grace Slick sous un nom encore plus surprenant « Baron von toolbooth & the chrome nun »… Bien que j’adore ces musicos on comprend pourquoi ce groupe n’a pas dré longtemps… La musique n’a rien de renversant même si le son de l’Airplane reste indentifiable. Dans un autre style un double live de Tom Paxton qui certes n’intéresse que les amateurs de protest song originel US mais je pense en faire partie… Durant des lustres je n’avais jamais pu me procurer aucun disque de Paxton. En une année environ j’en déniche trois, hasard de la chine vinylistique… J’ai aussi découvert un album original US de Joe Dee une chose très curieuse datée de 1962…Très récemment une compil 33 tours qui ne payait pas de mine comme on dit. Elle portait la mention « Twist sur la plage »… Photo ultra kitsch comme il se doit. Le truc à priori pas intéressant. Ce n’est qu’en lisant les noms des groupes et artistes intervenant sur la compil que je découvre « El toro et les cyclones ». Le groupe où jouait Dutronc à ses débuts en tant que guitariste solo. Il portait encore des lunettes et avait un look… très ordinaire. Aucun autre 33 tours « d’époque » pour ce groupe ultra confidentiel qui n’a édité que quelques 45 tours. Personne ne voulait de ce disque, donc sauf moi qui n’ai dû payer qu’un euro pour cette curiosité. On reviendra sur tous ces disques et surtout artistes.

Au sujet des Kinks, rencontre un dimanche avec un vinylmaniaque qui me déclare « Je n’achète QUE des disques des Kinks ». Il m’a semblé qui devait rentrer souvent chez lui avec sa gibecière à disques vide… D’autant que la discographie de la bande à Ray Davies n’est tout de même pas gigantesque. A moins de viser les pressages de différents pays, mais sur les vide-greniers cela apparaît mission impossible. Le fait de s’intéresser à des thématiques différentes me permet de toujours trouver quelque chose ce qui est important pour revenir at home avec le sourire.

Rubrique "On the road again" :Comme je le mentionne aux abonnés du site via la lettre d’info je ne serai en mesure d’effectuer la prochaine mise à jour que vers les 5 ou 6 novembre prochains.

Amitiés vinylmaniaques

Edito / Chronique d'un Vinylmaniaque SEPTEMBRE 2023

Bonjour à tous,

Je commence par revenir au mois précédent et à l’évocation des ravages que l’eau cause parfois aux vinyles. Vu l’évolution climatique cela risque d’être de plus en plus fréquent hélas. Donc Thomas, depuis la Suisse, suite à l’édito précédent m’a indiqué une « formule » qu’il pense plus efficace que celle que j’ai présentée le mois dernier :

« Concernant la sauvegarde des vinyles passés sous l'orage ou les inondations, je propose néanmoins quelques solutions plus élaborées, à  mon humble avis. Le support : attention si l'étiquette est en papier. La sécher rapidement au  sèche-cheveux*, de crainte qu'elle ne se froisse ou se décolle. Et vérifier si le vinyle a été touché par de l'eau propre ou bien souillée de terre, de sable ou autres. Dans ce cas, lavage à grande eau impératif... La pochette intérieure : la fixer à l'aide d'une pincette à un fil, du style étendage de buanderie.  Et bien ouverte, afin d'éviter qu'elle ne se colle définitivement. La pochette extérieure : la presser entre deux " linges" (= serviettes de toilette) afin d' en extraire le maximum d'eau  et,  éventuellement,  appliquer un fer à repasser prudemment sur le tissu, une face après l' autre. Si on laisse la pochette reposer horizontalement durant des jours, je crains que des moisissures n' y apparaissent, voire qu' elle  adhère à la table ! Ces trois propositions sont à expérimenter de préférence sur un disque pas trop "dommage", ou bien qu'on possède en plusieurs exemplaires. A voir. Évidemment que cela prend du temps... »

M’étant inquiété autour de l’usage d’un sèche-cheveux tout près de la gravure d’un vinyle, Thomas a apporté quelques précisions à ce sujet : « Attention évidemment de souffler l'air chaud en cercles concentriques, à 15 cm de distance, et en inclinant l'appareil vers l'extérieur afin de chasser les gouttes d'eau. Finir éventuellement en passant doucement un rouleau de " papier- ménage" (= sopalin) le long des sillons. En commençant donc par l'étiquette. Je n'en ai jamais abîmé aucune. »

Il me semble utile de préciser également, même si c’est une évidence, que les pochettes de protection plastique peuvent jouer un rôle très important voire crucial en cas d’inondation « vinylistique ». Personnellement j’achète ces dernières chez PG plastique. CLIQUER ICI Leurs pochettes de 100 microns me conviennent parfaitement. Leurs prix sont semble-t-il supérieurs à ceux de certains concurrents. Jadis quasiment les seuls maintenant on trouve ces produits beaucoup plus facilement. Mais PG plastique est présent dans toutes les conventions de collectionneurs tant soit peu importantes, c’est un peu pour moi une composante de l’univers vinylmaniaque alors je suis fidèle. Pour les 30 cm, vu ma consommation je leur achète carrément un lot de 700 pochettes. Là le prix est très concurrentiel.

Je vais cependant vous citer les fournisseurs les plus connus : Planète disques CLIQUER ICI et Amazon (ils sont partout). Il y en a même qui évoquent aliexpress.com Pour ce dernier site les désignations des pochettes sont pour le moins imprécises car elles ne sont pas apparemment conçues uniquement pour les vinyles.

Ne pas oublier également pour de petites quantités que nombre de grands magasins vendant un volume conséquent de vinyles neufs, Fnac etc. proposent également des pochettes plastiques et autres consommables. Et donc les conventions et salons de collectionneurs de vinyle. On voit (en principe) ce que l’on achète, pas de frais de port.

Exceptionnellement le site PG plastique étant en « travaux » j’ai tenté l’expérience chez planetedisque.com. Il s’agissait de commander 50 pochettes plastique pour des 25 cm et 100 pour des 45 tours. Déjà près de dix euros de port car la société est localisée en Belgique. En plus la livraison doit être impérativement en mains propres. Les pochettes sont de bonne qualité sauf que celles des 25 cm sont plus grandes de quelques millimètres. Cela fait beaucoup de raisons pour que je continue à acheter chez PG plastique dans le futur.

Un petit mot sur les pochettes plastique dites « à rabat ». Evidemment ainsi même le côté où on fait glisser les vinyles est protégé des poussières mais je les trouve finalement incommodes. Si on manipule souvent ses vinyles cela fait des épaisseurs qui, multipliées par le nombre de disques finalement prennent de la place.

Bon, dès le 9 août la rubrique nécro a continué. Cette fois-ci c’est Robbie Robertson, guitariste et fondateur du groupe The Band, qui est décédé. Célèbre pour ses collaborations avec Bob Dylan et plus tard pour ses compositions pour des films de Martin Scorsese, le guitariste canadien est mort à l’âge de 80 ans. Il ne me reste plus qu’à écouter le triple album « The last waltz ». Curieux une pochette papier relativement fragile pour contenir trois albums.

Retrouvé avec plaisir sur youtube la session en 68 des Pink Floyd pour l’émission « Bouton rouge ». Ceux qui connaissent peu leur période « rock psychedelique » risquent d’être surpris. CLIQUER ICI

En plus vu le petit studio ils étaient en configuration technique « live » avec leur équipement minimum. Lorsqu’on voit le barnum technique qu’ils vont utiliser dans leurs shows sacré contraste !

« Bouton rouge » c’était quelque chose (émission TV sur la deuxième chaîne française d’avril 67 à mai 68). Première émission rock à la télévision présentée par Philippe Lattès. Elle présentait des reportages ou extraits de concert en live de groupes pop, imaginez à l’époque ! Stones, Moody blues, Procol Harum, Ten years after, Cream, Jimi Hendrix, Pink Floyd, Otis Redding, Doors, Yardbirds, la folie ! Hélas cela n’a pas duré longtemps... Cela me fait « drôle » de revoir certaines émissions en couleur sur Youtube, la télé familiale était encore en noir et blanc. Ensuite « Chorus » viendra dix ans plus tard de 78 à 81, présentation on le sait par Antoine De Caunes et Jacky.

Je vais maintenant vous saluer en souhaitant aux « pauvres » qui travaillent une bonne rentrée et à tout le monde de bonnes choses,

Amitiés vinylmaniaques