. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Parmi mes pochettes de disques préférées extraites de ma collection :

HISTOIRES DE DISQUES (n° 17)

Originaux et rééditions
Huit exemples d'albums "chanson française"

Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image.

Mise en ligne 15/12/2012

Ordre chronologique de pressage

Les numéros "bis" désignent les rééditions

La galerie suivante a pour but d’évoquer 8 rééditions de vinyles de la chanson française. Sept couples de disques, ainsi qu’un «trio», extraits de ma collection : l’original et la réédition (ou du moins l’une des rééditions pour certains grands succès). Je trouve intéressant pour certains vinyles de posséder plusieurs versions... Certains diront qu’à ce niveau le terme de «vinylmaniaque» est vraiment justifié... Le seul lien entre ces disques étant les chansons qu’ils contiennent absolument identiques, y compris dans leur positionnement sur les deux faces des albums. Excepté cet aspect, suivant les rééditions, tout peut changer : la pochette, l’étiquette, le verso bien sûr, la référence, pochette simple, double, livret, cartonnée, toilée... Le néophyte va ainsi pouvoir mesurer concrètement les innombrables «faux amis» dans les vinyles, certains se ressemblant très fortement, d’autres avec des pochettes entièrement différentes. De même l’aspect piégeux des références qui parfois sont attribuées à des disques différents en cotation, en aspect et en date de pressage. C’est donc un «jeu des sept erreurs» que je vous propose sur certaines pochettes très ressemblantes. Je ne traiterai faute de place (et de temps...) que huit «cas» et uniquement «chanson française» sur cette page, une autre dans le futur évoquera les disques pop rock, là aussi une véritable jungle de rééditions pour certains classiques «pop»... Pour comparer les pochettes vous pouvez cliquer sur les deux images réduites successivement de façon à ouvrir deux fenêtres agrandies côte à côte.

1. Léo Ferré
1bis. Léo Ferré
2. Maurice Chevalier
2bis. Maurice Chevalier
3. Léo Ferré
3bis. Léo Ferré

4. Yves Montand

4bis. Yves Montand

5. Jacques Brel

5bis. Jacques Brel

6. Barbara
6bis. Barbara
7. Michel Polnareff

7bis. Michel Polnareff

8. Jacques Brel

8bis. Jacques Brel

1. — Léo Ferré : album original «Léo...» (pressage 1954) CBS OSX 217 mention «BIEM» sur l’étiquette du disque.

1bis. — Léo Ferré : réédition éponyme (pressage 196?) CBS 63400 mention «BIEM» sur l’étiquette orange du disque.

1ter. — Léo Ferré : réédition éponyme (pressage 197?) CBS 63400 mention «SACEM» sur l’étiquette jaune et orange du disque.

D’abord un premier disque intitulé «Léo» dans les années cinquante. Il est suivi d’une nouvelle version éponyme dans les années soixante. Le titre «Léo» disparaît et l’album devient éponyme. Ce dernier est suivi d’un troisième dans les années soixante-dix avec le recto de la pochette absolument identique à la seconde version. Le verso diffère au niveau de la présentation des douze chansons dont l’ordre lui reste absolument identique. L’étiquette du disque de la version «SACEM» adopte les nouvelles couleurs du label jaune et orange ainsi que la mention SACEM liée au changement d'organisme de droits d'auteurs à la fin des années soixante. (voir la rubrique "La pêche au vinyle".) Pour illustrer les différences des verso de pochettes (clic sur les textes) : pochette verso du pressage des années soixante / pochette verso du pressage des années soixante-dix

2. — Maurice chevalier : album original «Trésors de la chanson / à l’Alhambra avec Michel Legrand et son grand orchestre» (pressage 1956) Philips 77.450 L mention «BIEM» sur l’étiquette du disque.

2bis. — Maurice chevalier : réédition «série les grandes chansons / de Maurice Chevalier» (pressage 196?) Philips 77.450 L mention «BIEM» sur l’étiquette du disque.

Dans ce cas la référence est identique, d’où la relativité de la référence pour identifier un disque... La première version est luxueuse. Une épaisse chemise cartonnée dans laquelle est encartée une pochette carton plus fine où est glissé le lourd vinyle. La deuxième version est intégrée dans une série de vinyles nommée «Les grandes chansons de...» dans laquelle nombre d’artistes du label vont avoir leurs oeuvres publiées. Pochette recto verso glacée. Les deux dates de pressages restent durant la période sixties, d'où la mention "BIEM" sur les deux étiquettes de disques.

3. — Léo Ferré : Album original «Charles Baudelaire, 1857, Les Fleurs du Mal chantées par Léo Ferré» (pressage 1957) Odéon OSX 127 mention «BIEM» sur l’étiquette.

3bis. — Réédition : «Léo Ferré chante Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire (pressage 1975) CBS 63584 mention «SACEM» sur l’étiquette.

Dans ce cas, parodions Napoléon : «entre ces deux galettes 18 ans nous séparent». La pochette initiale a totalement été remplacée. La gouache de Terbots remplacée par «l’Atelier» de Courbet on reste toujours dans la peinture mais difficile de confondre les deux vinyles.

4. — Yves Montand : album original «Je soussigné» (pressage 1958) OSX 177 mention «BIEM» sur l’étiquette du disque.

4bis. — Yves Montand : album éponyme (pressage 1976) CBS 63446 mention «SACEM» sur l’étiquette du disque.

Sur les deux versions, au recto de la pochette, on trouve la même photo. Sur l’original elle est réduite ce qui fait apparaître le bord noir d’une arcade qui permet de faire ressortir sur cette surface sombre, en écriture néo manuscrite, les chansons de l’album. La réédition reprend la même photo mais zoomée avec toutes les mentions dans d’autres typographies.

5. — Jacques Brel : album original «Jacques Brel à l’Olympia» (pressage 1961) Philips 77.386 L mention «BIEM» sur l’étiquette vert foncé du disque.

5bis. — Réédition «Jacques Brel à l’Olympia» (pressage 196?) Philips 884.885 BY mention «BIEM» sur l’étiquette noire du disque.

Nous avons là deux réédition assez proches. Le disque ayant un énorme succès donc on refait un tirage quelques années plus tard pour réapprovisionner les bacs. Pochette glacée recto verso dans les deux cas, je vous laisse découvrir le infimes différences du recto. A noter que ce disque a également eu d’autres retirages sous des pochettes très différentes au fil des ans jusqu’à l’arrêt du microsillon...(Sans parler des versions CD !)

6. — Barbara : album original «Barbara chante Barbara» (pressage 1964) Philips B 77.806 L mention «BIEM» sur l’étiquette.

6bis. — Réédition «Barbara chante Barbara» (pressage 197?) Philips 6332 103 mention «SACEM» sur l’étiquette.

Sur ces deux pochettes apparemment identiques, cinq différences que je vous laisse observer... Ajouter également le poids, bien sûr, l’original assez lourd et la réédition seventies, crise pétrolière oblige bien plus légère, particularité qui se retrouve sur tous les disques des années cinquante soixante réédités durant les seventies...

7. — Michel Polnareff album original éponyme (pressage 1966) Disc AZ LPS 11 mention «BIEM» sur l’étiquette.

7 bis. — Réédition Michel Polnareff, album éponyme Disc AZ STEC 290 (pressage 197?) Philips 6332 103 mention «SACEM» sur l’étiquette.

Seule la mention «Michel Polnareff» à gauche et en blanc, en haut de la réédition, différencie les deux pochettes. Mais l’original est bien plus luxueux. Plusieurs pages cartonnées dans la pochette double présentent "ce nouveau chanteur", car il s’agit de son tout premier album. La réédition, relativement soignée pour l’époque, a tout de même une pochette double mais ne contenant que quelques pubs et paroles de chansons. Contrairement à l’original qui présente une photo différente au verso de la pochette, sur la réédition le recto et le verso présentent le même graphisme.

8. — Jacques Brel : album original série limitée «L’homme de la Mancha» (pressage 1968) Barclay 80381 mention «BIEM» sur l’étiquette.

8bis. — Original «grand public» «L’homme de la Mancha» (pressage 1968) Barclay 80 381 S mention «BIEM» sur l’étiquette.

Difficile d'évoquer un original et une réédition dans ce cas-là. Dates de fabrication probablement identiques ou proches, en fait il s’agit d’une version luxe par opposition à une version «grand public». Quelques différences entre les deux pochettes mais c’est surtout la belle pochette toilée de l’original série limitée qui le différencie de l’original-bis «grand public» ainsi que l’impression dorée par opposition au jaune de la réédition carton glacé. Question qualité de fabrication, et c’est un ancien technicien du Livre qui vous le dit, cette version toilée, c’est un bijou ! A l’intérieur de cette version «luxe» quelques pages remarquablement imprimées, illustrations, gravures. Simple mais de bonne fabrication pochette glacée recto verso pour la version «commune». On peut comparer ces séries limitées pour les vinyles avec certaines éditions limitées soignées de livres chez nos amis bibliophiles.

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