. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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« Histoires » de disques
(récapitulation n° 14)...

Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image.

 Tous les mois je vous présente quatre scans autour de deux thématiques : « "Histoires" de disques » et « Nostalgie des années soixante »

À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site :
ces rubriques seront en effet récapitulées sur deux série de pages du site au fur et à mesure des publications.

"Popol" (Mc Cartney) et son
après-Beatles... les années "Wings" :

01/04/12

1. "Band on the run"
Apple SO 3415
1973
2. "Venus and Mars"
Capitol 2C 068 96623 Y
1975
3. "Wings greatest"
MPL 2 c 070 61963
1978
4. "Back to the egg"
MPL 2C 070 62799
1979
J'évoque ce mois-ci Paul Mac Cartney et surtout le début de sa période post Beatles avec les Wings... Cette série d'albums et de concerts avec Linda (Eastman Kodak) montre qu'il "n'avait pas tout donné avec les Beatles". Cette série d'albums, relativement faciles à se procurer, vu leur grande diffusion à l'époque, est loin d'être négligeable en terme de créativité. L'inventeur du rock progressif nous proposa durant les seventies plusieurs compositions remarquables. Ces "morceaux enchaînés" qu'on découvrit dans Sgt Pepper, il en créera de nouveau quelques uns qui restent, presque quarante ans après, incontournables. Le problème, pour tous les grands succès, c'est qu'on les connait presque par coeur. A l'image des disques des Beatles on les a sur nos étagères mais on ne les écoute pas si souvent que cela... Je vous conseille donc les moins connus de ces albums qui restent intéressants à écouter tout en ayant l'attrait de la "presque" nouveauté. Ainsi le "Venus and Mars" présenté en n° 2 j'adore l'écouter de temps en temps. Une ambiance particulière sur cet album très cool. Du Mc Cartney pas trop connu (tout est relatif) et pourtant un très bon album. En n° 3 je vous présente un verso de prochette, une fois n'est pas coutume. Cette compil hyper facile à trouver sur les vide greniers (du moins dans la région bordelaise) offre un résumé visuel d'abord de tous ces excellents albums pour qui aime bien sûr ce genre de musique ! L'écoute de ces super compositions reste plaisante depuis bientôt quarante ans.
Robin Gibb (1949-2012)

01/07/12

1.Sir Geoffrey Saved the world
1967 (single)
2. Best of Bee Gees
1968 (lp)
3. Odessa
1969 (2 lps)
4. Bonanza
197? (2 lps pressage UK)
1. - Sir Geoffrey Save the world : Un de mes premiers vinyles, déjà évoqué sur la rubrique "Mes premiers singles". Cet amusant morceau comique sur la face un et ce très intéressant "World" au verso.
2. Best of Bee Gees : Déjà en 1968 un florilège s'imposait pour rassembler tous leurs succès. Cette compil d'époque, charme supplémentaire, permet d'écouter tous leurs tubes sixties, raison à mon avis importante pour l'acheter.
3. Odessa : Ce double album est déjà dans un concept moins commercial que le reste de leur production. Ce projet ambitieux remplit ses promesses : il constitue un album majeur de la pop des années soixante. Vraiment très agréable à écouter. Ce disque donna des Bee Gees un image plus respectable, en parallèle à leurs tubes plus commerciaux.
4. Bonanza : "The early days", ce sous-titre résume le contenu de cet album. C'est le disque des Bee Gees que j'écoute le plus souvent. Tout un tas de morceaux de leur période 1966, donc underground dans la mouvance du courant pop des groupes de l'époque. Donc de la spontanéité et un son... dont je raffole. En plus des morceaux plus dépaysants, car moins connus. D'autres albums évoquent ces morceaux anciens avec plus ou moins de bonheur "Bee Gees First" "Rare precious and beautiful" pour moi ce "Bonanza" c'est le top.
The Chambers Brothers

01/08/12
1. The Chambers Brothers Now Polydor privilège 658 140
LP Live (1966)

2. Time has come
CBS 8/63 407
LP (1968)
3. Wake up !
CBS 4367
SP (1969)

4. The best of
Fantasy 6018
2 LPS (1973)
Les Chambers Brothers, encore un groupe que j'affectionne particulièrement. Un groupe de soul psychedelique, mélange de gospel, r'n'b' et rock psychedelique, dont on retrouve ces influences plus ou moins marquées selon les morceaux. Ils chantaient dans une chorale dans une église Baptiste jusqu'en 1952. Au retour de l'armée les quatre frères se réunirent et progressivement, d'influence folk, blues, à pop psychedelique, ils aboutirent à cet album "The Time has come" qui me les fit découvrir en 1968. Leur morceau le plus connu le très long "Time has come today" reflète cependant finalement peu leurs créations habituelles. Dans les boîtes de nuit et sur les radios en entendait également en 1969 le court et percutant "Wake up" bien plus soul. Un autre morceaux qui, à mon avis, reflète le mieux leur style, c'est la fabuleuse adaptation en 1968 de "Can't turn your loose" morceau déjà interprété par Otis Redding.
Electric Light Orchestra

01/09/12
The Move
Best of (pressage UK)
Pickwick SHM 952 (197?)
Electric Light Orchestra
Out of the blue (2 lps)
Jet DP 400 (1977)
Electric Light Orchestra
Discovery
Jet LX 500 (1979)
Electric Light Orchestra
Time
Jet LP 236 (1981)

Au début il y avait à Birmingham les Move, groupe Mod anglais légendaire. Leur histoire mériterait aussi d'être évoquée vu leur contribution au son pop des années soixante. Trois des membres principaux des Move, Roy Wood, Bef Bevan, Jeff Lynne décidèrent de fonder un nouveau groupe, au début des années soixante-dix : Eletric Light Orchestra était né... Cette fois-ci le style musical alla résolument vers le rock progressif qui était en pointe à l'époque. Roy Wood quitta rapidement ELO pour cause de différents artistiques avec Jeff Lyne. J'ai décidé d'évoquer ce groupe car il a su créer un son original dans cette nébuleuse progressive où instruments classiques et électroniques se mélangeaient. L'originalité, en ce début des seventies, finalement c'était plus rare que durant la prestigieuse décade sixties... Donc pour ceux qui ne connaissent pas, ou peu, essayez de vous procurer un des ces albums que l'on trouve pas trop difficilement, vous ne serez pas déçus...
Compilations "Formidable"

01/10/12

1. Compil "Formidable"
N° 1
2. Compil "Formidable"
N° 2
3. Compil "Formidable"
N° 4
4. Compil "Terrible"
N° 1
Atlantic, grand distributeur de soul music en France eut une idée «formidable». Vers le milieu des sixties ils conçurent une série de compilations rythm and blues... En ces temps bénis le disco, la dance, n’existaient heureusement pas. Des musiques rythmées, pour danser, il y avait le rock style Elvis, Cochran ainsi que quelques hits pop anglais bien syncopés genre «Keep on running» du Spencer Davis Group. La venue du Jerk, danse individuelle, fonctionnant sur certains types de morceaux seulement rendit la soul music qui explosait incontournable pour la danse. Pour le Jerk il faut du syncopé mais pas trop rapide, des thèmes qui reviennent inlassablement... Donc nos amis d’Atlantic créèrent sur mesure cette série de compilations «Formidable». Là où il y avait originalité c’est qu’ils conçurent chaque album de la série avec une face rapide et une face lente. Certains morceaux étaient même enchaînés.
On réclamait du Jerk, on posait la face «rapide» sur le plateau et le préposé au Teppaz (plus tard à la chaîne) était peinard 20 minutes pour dragouiller... On voulait ensuite des slows (logique)... moment crucial, on tournait le disque et 20 minutes de calins... Quoi de mieux que «I’ve been loving you too long» pour alanguir les petites minettes ! Cette série fut un très gros succès. De plus, comme pour toute compilation, les prix étaient un peu plus bas qu’un album classique... Bien entendu les labels rivaux s’inspirèrent de cette formule. Pour exemple, Atco, grand label soul, créa sa série «Terrible» (photo no 4), un autre adjectif à la mode chez les jeunes. Il y avait même une marque de pantalons «Terrible» c’est dire la «branchitude» du mot.
Ces vinyles, comme durant les sixties, ne négocient aujourd’hui pas trop cher. La compil c’est moins «noble» que l’album mais aussi le grand nombre d’exemplaire diffusés les rendent pas trop difficiles à dénicher. Reste à les trouver en bon état, c’est beaucoup plus difficile car, vous vous en doutez ces disques étaient très malmenés. On avait des excuses car, au moment stratégique des slows, je positionnais brutalement la galette, pressé d’aller «inviter». Le seul éclairage alors «autorisé» était une minuscule bougie pour une grande pièce bondée... Bonjour les rayures mais la pénombre quasi absolue était indispensable pour nos tout aussi noirs desseins... Vous le constatez que de souvenirs autour de ces galettes, raison majeure de ne pas les dédaigner ! Ce concept fut encore modifé par exemple sur certains "Formidable" comme le numéro 4, la moitié de la face 1 était rapide, l'autre moitié lente, idem pour la face 2.
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