. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Histoires de disques n° 30 : Récapitulations...

Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image. Légendes détaillées pour certaines photos en bas de la page
Mis en ligne le 23-09-2017


HISTOIRES DE DISQUES

Série "OSX" : d'Odéon à CBS...

01/06/2019

1. Léo Ferré
Les fleurs du mal
(1957) BIEM Odéon OSX 127
50 euros*
2. Etiquette du disque
3. Verso de la pochette

4. Léo Ferré
Les fleurs du mal
(196? après 1963) BIEM CBS OSX 127
20 euros*
5. Etiquette du disque
6. Verso de la pochette

Odéon, c’est un label mythique pour les collectionneurs de vinyles sixties. Notamment par la publication des premiers disques des Beatles.  Mais aussi de grands chanteurs de l’après-guerre comme on le voit avec ce disque. Son évolution, comme tout ce qui est industriel est difficile à suivre avec de multiples péripéties (au début, en 1903, c’était un label allemand). J’ai acheté cette antiquité musicale de 1957 de Léo Ferré (photos 1, 2, 3). En 1963 Odéon se fait distribuer par CBS Records ce qui explique ce changement de label (photos 4, 5, 6).

A noter que le label Columbia était déjà présent dans certains des nombreux montages financiers complexes autour  d’Odéon même si le logo "Odéon" était immuablement visible. Ce qui m’avait intrigué c’est que la référence du disque reste la même dans les deux versions. J’avoue n’avoir jamais remarqué la chose auparavant. Dans ce cas de figure normalement il y a une référence différente pour chaque disque. On voit que le disque Odéon est bien le premier tirage et la version CBS une réédition sixties après 1963, la date exacte reste inconnue. On sait que cette série OSX période CBS compte les premiers rarissimes (et cotés très haut) albums des Beatles en France.

Dans le cas de ce disque version CBS on pourrait donc facilement le prendre pour l’original vu la mention BIEM. Possédant les deux versions, (vinyl-maniaquerie oblige) j’ai également constaté une légère différence du carton des pochettes. La version la plus ancienne est légèrement brillante mais pas glacée. La pochette CBS est elle glacée comme la plupart des pochettes modernes et bien plus rigide. Cela confirme l’arrivée de cette technique au début des années soixante. On note une légère différence de couleur (que j’ai essayé de transcrire sur les photos). Normal, il s’agit de tirages différent et l’imprimeur ne s’est pas trop pris la tête à reproduire exactement la couleur originale. Les étiquettes de disques (calicots) sont différentes, le verso de la pochette également.

Entre 20 et 50 euros en MINT on notera également les risques au niveau de l'achat de ces disques ressemblants. A noter également que plusieurs autres disques de Léo Ferré ont été publiés sous la référence "Odéon OSX".

Les super 45 tours français
de Johnny Hallyday

01/10/2017

Tous les mois je vous présente quatre scans autour d'une thématique.
Cette rubrique sera récapitulée sur une série de pages du sites au fur et à mesure des publications.
On va soit les retrouver dans la rubrique "Histoires de disques" soit dans la rubrique "Nostalgie sixties". (Voir le plan du site sur la page d'accueil)

1. Des 45 tours EP de Johnny Hallyday furent gravés sous le label Vogue de mars1960
à juillet 1961 (sauf 2 exceptions)
2. Le premier 45 tours
de Johnny Hallyday sous label Vogue en mars 1960
3. Les EPs de Johnny sont gravés sous le label Philips de septembre 1961 jusqu'en 1968
4. Viens danser le twist
Philips 432.593 BE
(1961) 25 euros

Ce chanteur, pour les vinyles, est probablement le plus collectionné en France. Je vais donc essayer pour ceux qui débutent, de présenter les généralités, le minimum qu'il faut savoir relativement aux nombreux EPs français portant le nom "Johnny Hallyday".

Au niveau "collection", ceux qui ont les cotations les plus élevées sont généralement les super 45 tours (EP / quatre chansons) sous le label Vogue (photo 1). Les cotations vont de 30 à 130 euros en état neuf parfait (lien vers la grille définissant le pourcentage de la cotation en fonction de l'état du disque).. C'est rarement le cas pour ceux qu'on découvre ici ou là... Certains, en état encore correct sont donc abordables question prix grâce à la "réduction" causée par leur état d'usure. Sans parler du facteur "chance" qui me fit acheter cinq euros le premier 45 tours de JH (photo 2) pour cinq euros sur un vide-greniers.

Ensuite, viennent les super 45 tours Philips plus récents (photo 3). On en trouve pas mal sur les vide-greniers, c'est normal vu qu'ils ont été davantage fabriqués. Pour ceux qui contiennent les grands succès les plus connus, et donc très vendus, les cotations moyennes tournent autour de 20/35 euros toujours en "mint". Avec l'indice de "vétusté" déjà évoqué il faut donc faire attention à ne pas les payer trop cher (très souvent l'état général de ces disques autorise de diminuer la cotation d'au moins 50 %). Le nom "Johnny Hallyday" n'implique pas forcément qu'il s'agit d'un collector. Dans les EPs Philips il y en a tout de même quelques-uns : les deux disques de la musique du feuilleton TV "Les chevaliers du ciel", environ 200 euros pièce "neufs", et aussi des rééditions ayant été peu diffusées et donc recherchées par les collectionneurs comme le 45 tours/compil "Célébration" qui vaut autour de 70 euros, la compil "le disque d'or de la chanson" avec peu près la même cotation. Au sujet des disques de Johnny "Les Chevaliers du ciel" on parle bien de 45 tours EP à quatre chansons pour justifier les cotations élevées, il existe également deux 45 tours SP (singles à deux chansons) sur le même thème mais qui ont des cotations dans les 25/30 euros... Autre détail certains 45 tours EP Philips ont été réédités avec une pochette granulée, cela autorise une cotation plus élevée car il s'agit de tirages plus réduits. A noter également que deux EPs furent publiés sous le label Vogue en 1967 et 1968.

Pour conclure avec un peu de nostalgie la photo 4 représente le premier disque que j'ai acheté, encore enfant, "Viens danser le twist". Dans le contexte musical de l'époque ce disque "chauffait" et ça me plaisait bien. Je ne connaissais pas à l'époque le rock and roll original américain...
Une page sur laquelle je présente quelques 45 tours de JH parmi ceux de ma collection.

Les super 45 tours français (EP à 4 chansons)
Yé-yé / Twist / "Salut les copains"

01/11/2017

Tous les mois je vous présente quatre scans autour d'une thématique.
Cette rubrique sera récapitulée sur une série de pages du sites au fur et à mesure des publications.
On va soit les retrouver dans la rubrique "Histoires de disques" soit dans la rubrique "Nostalgie sixties". (Voir le plan du site sur la page d'accueil)

1. Claude François
Même si tu revenais
Philips 437 118 BE
(1965) 7 euros*
2. Jackie Seven
Viens danser le twist
Vogue EPL 7892
(1961) 50 euros*
3. Les Charlots
Je chante
Vogue EPL 8638
(196) 5 euros*
4. Les Pirates (+ T. Morgan)
C'est elle
Bel Air 211 109
(1963) 55 euros*

Ces disques sont souvent présents sur les vide-greniers et pour un ou deux euros, voire moins parfois. Il faut avant tout "prendre" ceux qui nous plaisent. Le plus important c'est de se faire plaisir. Vous pouvez également vous poser la question de leur valeur réelle... C'est un peu plus compliqué. Suite à l'évocation des EPs de Johnny Hallyday, à la demande de certains, je vais essayer de donner brièvement des indications basiques simples à ceux "qui débutent" dans la pêche au vinyle pour ces 45 tours yé-yé/twist/SLC...

En général les grands succès ont une cotation basse. De même certaines vedettes très populaires ont vendu beaucoup de disques donc là encore ne payer que de un à trois euros pour un disque en bon état. Sheila, Claude François (photo 1), Richard Anthony, Petula Clark, Monty, Frank Alamo, Adamo etc. cela se vend pas cher normalement. L'état presque jamais parfait diminue en plus les cotations de façon importante
(*) Les cotations présentées s'entendent "état neuf parfait" dans la réalité on applique un "taux d'usure" qui réduit ce prix (voir lien codification de l'estimation des disques).

Ce qui complique les choses ce sont des exceptions comme les premiers disques de ces artistes avant leur célébrité qui sont souvent plus chers voire des collectors (C François premier disque "Nabout Twist", R Anthony : EPs confidentiels des années 50) vous avez hélas très peu de chance de les trouver... En général, c'est paradoxal, ce sont certains artistes ou groupes yé-yé moins connus (photo 2) qui ont des cotations plus élevées voire très élevées : Ronnie Bird, Noel Deschamps, Annie Philippe, Stella...

Donc, d'une façon générale si vous trouvez en bon état et à bas prix un disque genre (j'invente) "Eddy Hurricane et ses twisteurs" ou un groupe "néo-pop" français genre "Rolling Djets" vous aurez peut-être un EP valant plus que la moyenne, voire parfois beaucoup plus ! Par exemple les super 45 tours des Charlots (photo 3) sont très courants mais en revanche ceux des Problèmes, nom initial des Charlots sont très recherchés... Il y a aussi des disques qui comportent une personne devenue ensuite célèbre (El Toro et les cyclones : Dutronc).

Connaissez-vous l'éphémère rocker bordelais des années soixante "Tony March et les Blousons noirs" ? C'est pourtant le genre de disque à cotation démesurée. Le "flair" peut vous faire débusquer un collector derrière un disque qui vous paraît atypique (photo 4 / Les Pirates avec un nouveau chanteur Tony Morgan présent sur ce seul disque et qui remplace Dany Logan)... mais on peut souvent se tromper, même avec de l'expérience. Finalement si c'était trop facile cela aurait moins d'intérêt... Non ? En plus le "risque" de payer trop cher n'existe pas sur un vide-grenier à un ou deux euros pièce. Ces belles pochettes glacées ou d'autres amusantes par leur côté kitsch pour moi "rentabilisent" tout achat raisonné. Et avec de la persévérance, de temps en temps "bingo" ! On peut trouver une belle pièce. C'est un peu comme actuellement  chercher des cèpes...

Octobre 2019 : parmi ma "wanted list" du moment...

01/10/2019

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Comme certains collectionneurs je rédige souvent une « wanted list » que l’on peut traduire par « liste de recherche » pour les disques vinyles. Elle peut être remise à certains marchands spécialisés qui, fouillant dans leurs bacs, vous font émerger certaines des pièces que vous recherchez. Reste à apprécier l’état et surtout négocier le prix de vente…

Donc, dans l’optique de la prochaine convention des disques de collection de Bordeaux (10 novembre) voici quelques disques qui m’ont paru intéressants, parmi bien d’autres…

N° 1 / « Soul finger » je pense qu’on connaît tous cet instrumental des Bar-Kays, symbole sonore de l’an 1967. Le reste de l’album dégage une impression dynamique et reste plaisant à écouter. La pochette également je la trouve sympa. C’est la conjonction de ces deux critères, contenu musical et esthétique de la pochette qui me motive souvent.

N° 2 / Duster Bennett, un bluesman de plus qui produisait de la bonne musique en 1968. Je ne connaissais pas et donc ces nouveaux morceaux sixties de « la musique du diable » m’intéressent.

N° 3 / Aorta, cet unique album sixties est excellent. Ce groupe psychedelique de Chicago n’a publié que deux albums, curieux car celui-ci est vraiment réussi. Reste la question du prix de vente. Je l’ai déjà « croisé » chez certains marchands, pas donné…

N° 4 / Ce « Bill Black’s Combo » je ne connaissais pas à l’époque… R’n’b, cuivres, orgue électrique, instrumentaux « dynamiques ». Un concentré de l’ambiance de 1968… Groupe US, carrière « interne » mais assez fournie. Ce disque me paraît intéressant lui aussi par l’aspect peu connu des thèmes musicaux par opposition aux grands classique connus par cœur. Certains thèmes sont tout de même vraiment « variété » mais ce n’est pas choquant vu la qualité des musiciens.

N° 5-6 / Savoy Brown, super groupe qui aurait mérité une bien plus grande notoriété. Nous avons là un groupe de « british blues » qui débute en 1965 à nos jours « paraît-il). Certains de ses musiciens au fil du temps on essaimé vers Yes, Fleetwood Mac. J’ai fixé mon attention sur leurs sixièmes et septièmes albums. Cela ne veut pas dire que les cinq précédents ne sont pas valables, simplement que ces deux disques ont des pochettes intéressantes et un contenu resté peut être plus « actuel » en tout cas c’est mon avis. Les albums « Looking in » de 1970 et « Street corner talking » de 1971 ont chacun leur personnalité. Le second peut-être plus commercial que le premier. En tout cas, pour moi, comme disent les djeuns, « c’est de la balle ».

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