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7, 8, 9. — J'ai cru, avec cette pochette noir et blanc, ce titre atypique, que ce disque d'Adamo était un de ses premiers. Ce n'est pas exactement le cas, c'est un autre EP de 1963 qui a une cotation élevée contrastant avec les valeurs très basses des autres 45 tours d'Adamo qui est son premier vinyle. Le titre de ce deuxième disque faisant allusion aux "blues jeans" et "blousons de cuir" est complètement décalé par rapport au style final très consensuel de ce chanteur, cela m'a également fait acheter ce disque. Avant de trouver sa voie il a essayé de "s'accrocher" à l'univers rock et blousons de cuir...

10, 11, 12. — Hugues Aufray a lui aussi basculé dans la mièvrerie et le romantisme pour adolescentes... Adieu Dylan, du moins l'esprit "protest song" mais il faut bien vivre... Le matraquage notamment de "Dès que le printemps revient" sur SLC fait que j'ai eu envie d'acheter ce disque porteurs de souvenirs (même imposés)... L'arrivée du printemps, des amours de djeuns... Cette chanson, avec "les cerisiers sont blancs" de Bécaud était une sorte de signal : "c'est le printemps, il faut y aller les gars, elles vous attendent" !

13, 14, 15. — Hey Joe... Un an après avoir fustigé les porteurs de cheveux longs aux idées courtes, Johnny sans complexe essaie de récupérer comme il peut le style pop-rock psychédélique de gens ultra chevelus et même hirsutes comme le grand Jimi Hendrix ! Et lui même se laisse pousser les "ripes", faut oser tout de même. Son public n'était semble-t-il pas trop exigeant en terme de cohérence... Le morceau de 1960 de the Leaves, adapté par Hendrix, aboutit donc à cette curieuse version française... Comme pour le disque précédent le matraquage radiophonique fait que l'écoute, si longtemps après, fait remonter également des souvenirs.