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											Psychedelisme (01/01/2011) 1.  Ce disque fut aussi le premier album 33 tours que je me suis acheté (voir "Autopsie d'un vinylmaniaque") L'aspect promotionnel pour CBS de ce genre de compils faisant un peu le tour du catalogue "pop" du label explique que le prix d'achat était plus bas que celui d'un LP "normal" et donc que j'ai pu me le payer à l'époque... J'aurais préféré bien sûr un des ces déjà mythiques albums des Stones Beatles etc.
											2, 3, 4.  Des artistes divers s'inspirèrent voire revendiquent ce terme. Je dirais "récupèrent" voire "détournent" pour les disques 2 et 3. En revanche ce "Psyché" (n° 4), découvert par hasard, est vraiment intéressant à écouter. Le titre "The Influence" est révélateur de cette source d'inspiration, dans leur cas positive.
											
											
											"Pyschédélisme"... Le terme employé durant la fin des sixties est curieusement toujours d'actualité de nos jours. Les définitions varient. Pour ma part je retiens celle de Timothy Leary durant les swinging sixties : "psychédélisme = calme mental intérieur produit par l'exacerbation des sensations". Il ne mentionne pas les "substances hallucinogènes" et je pense que c'est judicieux. Dans le film "Woodstock" on évoque par exemple des exercices de yoga qui provoquent des sensations "comparables à celles des drogues". L'ambiance sonore d'un concert pop provoque à mon avis des sensations psychédéliques (les "vieux" de l'époque parlaient "d'hystérie collective") sans pour autant se couper finalement du monde par l'usage de produits divers... Reste la légende et la symbolique de transgression des interdits propres au rock...
 
 Définition "officielle" du mot "psychédélique" = provenant de l'absorption d'hallucinogènes relatif au psychédélisme, état provoqué par des substances hallucinogènes. Je le répète c'est plus que réducteur et porte en soi une condamnation... Wikipédia donne à mon avis une définition plus "historique" : " Le Psychédélisme est un mouvement de la contre-culture apparu dans le milieu des années 1960. Sous le terme psychédélisme sont regroupées toutes les tentatives pour recréer de façon consciente les perceptions sensorielles distordues créées par l'ingestion de drogue hallucinogène. Il est souvent associé de façon restrictive au mouvement hippie californien qui en représente un aspect important mais il dépasse en fait ces limites puisqu'il se manifeste aussi en Europe et au Japon par exemple, voire au Brésil. Le mouvement apparaît à partir de 1966 quand l'usage du LSD, recommandé par le psychologue Timothy Leary, le chimiste Augustus Wolsey Stanley III et le romancier Ken Kesey, se répand dans une population jeune plus importante et plus ouverte à la découverte que la génération précédente élevée dans une société moins permissive. Ce développement se produit malgré l'interdiction de la consommation du LSD aux USA en 1965 et en Angleterre en 1966. Il atteint son sommet de 1967 à 1969. L'art psychédélique a gagné en popularité en tant que composant visuel du Rock psychédélique (Jimi Hendrix, Grateful Dead et Pink Floyd) en particulier à travers les affiches de concerts ou les couvertures d'albums de designers comme Wes Wilson, Victor Moscoso, Rick Griffin et Martin Sharp. Son influence est principalement limitée aux formes mineures de l'art.
 
 Comme tout mouvement, ses artistes les plus talentueux ont engendré des œuvres d'art de grande qualité alors qu'une multitude de suiveurs n'ont fait que répéter les formules jusqu'à l'ennui.
 
 Les 13th Floor Elevators, groupe texan considéré aujourd'hui comme l'archétype du groupe psychédélique, sont les premiers à définir leur musique comme étant du "rock psychédélique". Dès janvier 1966 ils impriment une carte de visite à leur nom et portant la mention "psychedelic rock"[1]. Le 10 février 1966 voit aussi la première parution du terme dans un journal (Austin Statesman), dans un article sur le groupe. Leur album,The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators, est l'un des premiers, avec ceux de The Deep et Blues Magoos, à porter le mot "psychedelic" dans leur titre.
 
 Ce style était particulièrement caractéristique des groupes de la côte ouest É.-U. (Californie), tels que Grateful Dead, Quicksilver Messenger Service, Tommy James and the Shondells, Jefferson Airplane, et aussi les Seeds, Love et Spirit avec son album twelve dreams of doctor sardonicus. Des formations de blues-rock, comme Jimi Hendrix (avec sa chanson "Purple Haze") et les Doors ont subi l'influence du mouvement et ont contribué à son succès. Des formations moins connues sont apparues dans d'autres régions des USA, comme Bubble Puppy au Texas, Vanilla Fudge et The Third Bardo à New York. Le premier disque de Frank Zappa, Freak Out!, sorti en 1966, est fortement imprégné du concept « psyché », le morceau Trouble Every Day étant un modèle du genre. Les Byrds participeront au genre avec le titre Eight Miles High et l'album Fifth Dimension. L'influence psychédélique s'est également fait sentir dans la musique « noire », et le célèbre label Motown sous l'impulsion du producteur Norman Whitfield, a donné naissance entre autres aux succès Ball of Confusion et Psychedelic Shack, joués par les Temptations.
 
 À la fin de la décennie, des groupes plus électriques apparentés au heavy metal, les Stooges, le MC5, Grand Funk Railroad, et surtout Iron Butterfly, avec son célèbre morceau In-A-Gadda-Da-Vida, donnèrent un nouveau terrain d'expression à l'esprit psychédélique. De même Led Zeppelin a révolutionné le psychédélisme en introduisant dans ses chansons (surtout Dazed and Confused et Whole Lotta Love) un interlude très spécial.
 
 En Grande-Bretagne, la « révolution » psychédélique s'est produite plus tard, mais son impact n'en a pas été moins significatif sur la scène rock. D'abord les Pink Floyd avec leur premier album The Piper at the Gates of Dawn, presque entièrement composé par Syd Barrett, l'un des précurseurs de la musique psychédélique, ainsi que des artistes confirmés comme Eric Burdon des The Animals, The Who, les Beatles et même les Rolling Stones ont composé nombre de chansons aux accents psychédéliques.
 
 Pour les Beatles, cette influence, déjà nettement perceptible dans la chanson Tomorrow Never Knows, sur l'album Revolver (1966), est prépondérante dans I Am the Walrus de l'album Magical Mystery Tour. Ils ont également sorti le titre Blue Jay Way (écrit et composé par George Harrison, qui était le membre du groupe le plus ancré dans l'atmosphère psychédélique), dans lequel on peut entendre des voix et chœurs vaporeux, presque murmurés, une batterie « floue » et des tonalités très orientales. En ce qui concerne les Rolling Stones, même si l'influence psychédélique se ressent dans plusieurs morceaux du début de leur carrière, le groupe a créé tout un album que l'on peut qualifier de psychédélique : Their Satanic Majesties Request (1967), avec des morceaux typiques tels que Citadel, 2000 Light Years from Home et, plus connu, She's a Rainbow.
 
 Pourtant, ni les Animals, les Beatles, les Who et les Rolling Stones ne peuvent êtres classés comme groupes de rock psychédélique. La musique de Cream et de Pink Floyd à ses débuts est beaucoup plus représentative du mouvement psychédélique britannique. C'est cependant avec The Deviants, Hawkwind et les Pink Fairies que le concept s'implanta en Grande-Bretagne. L'influence du mouvement psychédélique se fit également sentir sur le rock progressif britannique qui en recycla certaines recettes pour en faire des produits plus alambiqués (Pink Floyd, Yes).
 
 En Allemagne, il n'y a pas eu de véritables groupes psychédéliques, mais la musique d'Amon Düül et de Can comporte une forte composante psychédélique.
 Liste de groupes psychédéliques ou en ayant subi l'influence /
 The 13th Floor Elevators
 The Animals
 Aorta
 Arzachel
 The Beatles
 The Horrors
 Big Brother And The Holding Company (avec Janis Joplin)
 The Black Angels
 Black Rebel Motorcycle Club
 Brant Bjork and The Bros
 The Brian Jonestown Massacre
 The Byrds
 Captain Beefheart
 The Chocolate Watchband
 Cocorosie
 Colour Haze
 Cream
 The Dandy Warhols
 The Deviants
 The Doors
 Eagles of Death Metal
 The Electric Prunes
 The Eye's Shaker
 Family
 Funkadelic
 Ghost
 
 Gong
 Yolk (dunkerque)
 Idiot Saint Crazy
 Grateful Dead
 Hawkwind
 Harmonium
 Hot Tuna
 Hypnos 69
 Indian Summer
 Infected Mushroom
 Iron Butterfly
 It's A Beautiful Day
 Jefferson Airplane
 Jethro Tull
 The Jimi Hendrix Experience (avec Jimi Hendrix)
 Jorma Kaukonen
 KAK
 Kasabian
 King Crimson
 Klaxons
 Kula Shaker
 Kyuss
 Led Zeppelin
 Love
 MGMT
 The Mars Volta
 Mazzy Star
 The Merry Pranksters
 The Misunderstood
 Muse (groupe)
 Music Emporium
 The Nice
 Pink Fairies
 Pink Floyd
 The Pretty Things
 The Psychedelic Furs
 Queens of the Stone Age
 Oasis
 Quicksilver Messenger Service
 Radiohead
 The Rolling Stones
 Carlos Santana
 Scorpions (les premiers albums)
 The Secret Machines
 Silver Apples
 Seeds
 The Small Faces
 The Stone Roses
 Soft Machine
 Spirit
 Strawberry Alarm Clock
 Sublime
 Sweet Smoke
 Todd Rundgren
 Tommy James and the Shondells
 Tomorrow
 Traffic
 TV on the Radio
 Vanilla Fudge
 The Velvet Underground
 The Verve
 The Vines
 The Warlocks
 Wimp
 Yes
 The Zombies
 The Moody Blues
 Golden Earrings
 The Who
 The Kinks
 Les hymnes du psychédélisme [modifier]
 Dark Star et Born Cross-Eyed du Grateful Dead
 Tomorrow Never Knows, Lucy in the Sky with Diamonds, Strawberry Fields Forever, I Am the Walrus et Magical Mystery Tour des Beatles
 Eight Miles High des Byrds
 Light My Fire, Break On Through (To the Other Side) et The End des Doors
 In-A-Gadda-Da-Vida de Iron Butterfly
 Somebody to Love et White Rabbit de Jefferson Airplane
 Purple Haze de The Jimi Hendrix Experience
 Dazed and Confused de Led Zeppelin
 Astronomy Domine et See Emily Play de Pink Floyd
 Paint It, Black des Rolling Stones
 Heroin et Venus in Furs du Velvet Underground
 I Can See For Miles des Who
 My Friend Jack de The Smoke
 Hole In My Shoe de Traffic
 Sunshine Of Your Love de Cream
 East West du Paul Butterfield Blues Band
 Silly Sally des Sweet Smoke
 Incense and Peppermints des Strawberry Alarm Clock
 The Sky Cried when I Was a Boy de Vanilla Fudge
 Once upon a time, there was a World du Mexican Kaleidoscope
 Clean Innocent Fun ou Metempsychosis d'Arzachel
 I'm Going Mad ou Inheritance des Scorpions
 Maggot Brain de Funkadelic (improvisée en hommage à Jimi Hendrix lors de sa mort en 1970)
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