. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Nostalgie des années "vintage", sixties
Récapitulation n° 2 (01-03-10)

Revues "yé-yé twist" (01/03/10)

1 « Capri » n° 78
2 « Twist films » n° 9
3. « Capri » n° 88
4 « Capri spécial »

Ne vous y trompez-pas, ces magazines ne sont pas des revues musicales style SLC, en fait il s’agit de l’ancêtre de la presse « people », plutôt destinées à un lectorat féminin, horoscope, patrons de couture, romans photos et… rubrique sur la thématique du rock-twist tant il était vrai que dans les médias de l’époque pour vendre c’était incontournable.
Donc on trouve un regard original sur les vedettes de l’époque mais aussi plein d’infos pour qui sait lire entre les lignes… La revue « Twist » est l’illustration ultime de cet état de fait : on met ce titre sur un contenu qui n’est que partiellement… twist. Même les romans photos évoquent cette danse dans leur titre ! A travers ces vieilles pages j’ai éprouvé une bouffée de nostalgie et de tendresse pour cette époque révolue que je ne me lasse pas d’évoquer.
« Capri » n° 78 1962… Sylvie Vartan avec sa nouvelle coiffure sur la couverture, en fait un seul article d’une page sur cette chanteuse, cette fois-ci avec les cheveux courts des touts débuts, avec du vieux on fait du plus neuf… Billy Bridge est également à l’honneur avec en plus une grande photo en double page.
« Twist films » n° 9 1962… Entre le titre et la photo de ce groupe ultra confidentiel on pourrait en jurer c’est une revue musicale et bien non. Un petit détail amusant sur la couverture on lit « Long Kris » et à l’intérieur l’orthographe correcte : « Long Chris », probable que ce sont deux personnes différentes qui ont traité couverture et intérieur du magazine ! Quant au contenu c’est la même configuration que « Capri »…
« Capri » n° 88 1963… Une nouvelle actrice a droit à la couverture : Claudia Cardinale surnommée ici « l’anti-Bardot »… en effet elle à l’air plus sympa ! Lee Hallyday, Elvis Presley, Georges Garvarenz etc. pour la partie musicale. A noter le nom du roman photo « L’étrange dictateur du twist »…Ces romans photos, c’est quelque chose à lire avec notre regard actuel : un monument kitsch pour les amateurs…
« Capri spécial » hors série… Là on a une revue exclusivement consacrée aux chanteurs sixties. Déjà un concept original et astucieux double format plié en deux permettant de visionner toute une série de posters couleur avec au dos une page sur l’artiste avec un traitement spécifique pour Johnny avec un très grand poster (voir la fiche des Shadows). Ces publications n’ont semble-t-il pas duré longtemps « Capri » c’est fini, le couplage spécifique de "Salut les copains" magazine avec l'émission de radio culte empêchait les tentatives de concurrence de devenir dangereuses malgré le raz-de-marée commercial que constituait à l'époque l'explosion du courant "yé-yé".
(Dangereux rituel de l'ado.) mes premières "clopes" (01/06/11)
1 Parisiennes (P4)
2 Flash
3. Pall Mall
4. Gauloises "Troupes"
Lors de ma trentième année, je fumais quotidiennement mes deux paquets de Gitanes "Papier Maïs"... Avec beaucoup d’efforts je suis arrivé à me débarrasser de cette dangereuse habitude début 1980. Je ne peux que vous conseiller d’en faire autant, la santé ça n’a pas de prix !
Remontons dans le temps, vers les années soixante... Adolescence oblige, il s’agissait avant tout de s’affirmer, d’enfreindre une interdiction. J’entendais parler de gosses de mon âge qui fumaient des queues d’ail à la campagne, ça devait tousser fort... Pour conditionner les très jeunes au tabac il y avait un petit paquet de quatre cigarettes de très mauvaise qualité mais avec un prix très bas : les P4 (photo n° 1) ou Parisiennes. Combien d’addictions ont commencé à l’époque avec ces infâmes cigarettes ? Personnellement j’ai débuté dans le luxe... Le « gros cul» irritait, mes jeunes poumons aussi j’achetais des Flash (photo 2), il est vrai que ma consommation à l’époque était symbolique, je n’avalais pas la fumée, seul comptait le look et ces cigarettes faisaient plus classe que les basiques Gauloises... Cette cigarette était présentée comme « la cigarette des jeunes» ou au choix « La cigarette des sportifs» ! Il fallait oser...
Summum du luxe j’exhibais de temps en temps de somptueux paquets de Pall Mall (photo 3). Comme les vedettes des films américains, ces «king size» en jetaient auprès de mes copains... Mon oncle de Bordeaux, capitaine d’un bateau du Port autonome en recevait de nombreuses cartouches, échangées avec les bateaux étrangers. La languette dorée fermant le paquet et attestant de sa nationalité et donc de son illégalité était donc soigneusement arrachée...
Rapidement, et là ma consommation augmentait, je me mis à consommer des « Gauloise» dites « Galuches». C’était la clope basique, la plus fumée, du moins chez les djeuns de l'époque. Le prix était à la fin des années soixante de 1.30 F...
Le quatrième paquet que je présente pour terminer est pour moi un vrai collector. Il s’agit du survivant d’une cartouche de Gauloises « Troupes» qui me fut remise lors des mes «trois jours» d’incorporation au service militaire en 1970. Lorqu'on fumait ces choses, parfois cela se mettait à grésiller, la fumée devenait bizarre : une petite "buchette" de tabac venait de prendre feu ! Pourquoi ais-je conservé religieusement ce paquet avec ses 20 cigarettes séchées ? Je perçevais sans doute le symbole dans ma vie de ce passage au «service», la fin de l’enfance...
Là encore, la distribution à tous les conscrits de tabac illustrait cette démarche de l’Etat, bénéficiaire des bénéfices de la SEITA, pour conditionner les jeunes à fumer... Lors du "service" au début je ne conservais qu'un paquet de ma dotation gratuite, je vendais le reste (1 Franc le paquet)... Rapidement, avec l'ennui, la déprime de ce milieu infâme, non seulement je fumais tous mes paquets mais j'en achetais à certains copains... Encore un nouveau drogué pour les bénéfices de la Régie nationale du tabac... Aujourd'hui l'Etat se rabat sur les taxes lucratives du Loto et autres jeux en ligne vu la mauvaise image du tabac, d'une addiction à l'autre...
Fritz the cat (Robert Crumb) (01/04/13)

Dans les année soixante surgit ce petit chat psychédélique... Vicieux, immoral, paillard, ce damné Fritz constitua l’antithèse de l’iconographie officielle de Disney and consorts... Déjà cet anti héros de la bande dessinée par la nature de son personnage, contestateur s’il en est, est fondamentalement «rock»... Les dessins délirants de son père, Robert Crumb sont une des nombreuses symboliques graphiques de cette contre culture qui explosait. Plus tard il y eut les adaptations ciné... que le maître Crumb renia au profit de ses bd originelles... Toujours est-il que ces films constituèrent le premier dessin animé pour adultes... J’aimais bien aller les voir... Je me souviens d’une salle de ciné de Picadilly Circus en 72, au milieu d’un parterre de chevelus... Pour beaucoup Robert Crumb c’est la pochette de «Cheap Thrills» l’album légendaire de Janis Joplin.
Lorsque le mouvement hippie se développe comme par hasard il arrive à San Francisco... Ralph Bakshi réalisa les adaptations de Fritz the Cat au cinéma. Crumb vit toujours bien qu’âgé et dérange toujours autant... Le dessinateur français de BD Greg fit ainsi un scandale lorsqu’il fut honoré par le festival BD d’Angoulême en 1999... Même un art nouveau comme la BD a ses «conservateurs»... Il vit depuis 1995 dans le sud de la France, à Sauve.
Autre convergence avec nos centres d’intérêt Robert Crumb collectionne les 78 tours !
Cadeau de Noël des années 30... (01/01/14)

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Vu la période des fêtes je me propose d’évoquer ce début janvier un cadeau de Noël... datant des années trente. Ce qu’on nomme les hasards de la vie m’ont permis de rencontrer cet étonnant et attachant jouet. “Elle” dormait dans un grenier depuis des lustres dans la maison familiale de mon épouse... D’abord il y a ce look pour moi, et je ne suis pas le seul, irrésistible. Les bandages des roues un peu usés témoignent des nombreux d’enfants qui ont joué avec...

Une première remarque c’est le poids de l’auto. On ne lésinait pas sur les matériaux comme aujourdhui ! Ensuite la qualité de finition. Regarder notamment le mécanisme de direction (photo 4). Cela m’a fait découvrir le milieu, très restreint, des collectionneurs de voitures à pédales. Si on a de l’espace de stockage ce genre de passion ne laisse pas indifférent.

Jean-Pascal, grand collectionneur de voitures à pédales et webmaster du site http://www.voitureapedales.fr/ a été très sympa. En observant des modèles présentés sur le web j’étais arrivé, en repérant la calandre et le capot sur d’autres modèles à identifier la marque Euréka. Je connaissais déjà par les inoubliables pistolets metalliques à flèches metalliques sixities produits par cette marque ! Comme c’était souvent le cas d’autres fabrications s’ajoutaient dans le domaine du jouet chez Euréka. Donc Jean-Pascal a complété mes informations. Elle est bien de la marque française célèbre pour les collectionneurs pour l’importance de la gamme et la qualité « EUREKA ».
Fabrication 1933…
Style « Top roadster » avec portes ouvrantes phares fonctionnels, capot amovible. Elle pouvait avoir en option d'époque une couleur bi-ton, des pneus gonflables et des pare-chocs.
Elle ne représente aucun modèle réel et sa calandre fait partie des séries de la marque à l'époque qu'on retrouvait sur les "sport 33". (c’est comme cela que j’ai pu en premier identifier la marque). Mais elle est nettement inspirée par les Bugatti vu les nombreuses ressemblances.
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