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Nostalgie sixties :
les voitures
"pour frimer" (!)

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Fidèle à l’esprit nostalgie de cette rubrique j’évoque ici ce qui, pour certains jeunes des années soixante, représentait « la voiture de rêve » à savoir un complément pour frimer et attirer (pensions-nous) l'attention des filles et apparaît maintenant un peu ringard je vous l’accorde mais je revendique l’excuse de la jeunesse... Il s’agit de pseudos voitures de sport, destinées aux jeunes « de bonne famille » (j’étais loin d’ailleurs d’appartenir à cette catégorie sociale) mais dont généralement le prix et les performances étaient inférieurs aux illustres modèles réservés à une clientèle adulte… Pour ma part heureusement j’étais encore trop jeune pour avoir le permis et mes moyens limités me permirent plus tard dans les années soixante-dix tout de même de me payer un cabriolet 204 C Peugeot ( !)

Les voitures présentées ont des échelles différentes elles ne reflètent donc pas les différences de dimensions des unes par rapport aux autres.
Mise en ligne 01/01/09



1. Triumph Spitfire MK2
2. Mini Cooper S
3. Renault 8 Gordini
4. MG Midget
5. Honda S 800
6. Simca 1200 S coupé
7. Matra 530

8. Fiat Abarth

1. – Ma « préférée » était sans contexte le mini cabriolet anglais Triumph Spitfire MK 2 (ceux qu’ont peut apercevoir le plus souvent dans les concentrations de collectionneurs sont généralement des versions restylées fin 69 début 70 dites « gueule de requin » calandre pointue MK3 et MK4). La carrosserie était très réussie et c’était là vraiment son seul atout, le rêve de tout minet fortuné (prix environ 12000 francs de l'époque). Mon cousin, qui en possédait une m’a permis des balades « sportives » sur « Spit »… La moindre accélération, vu qu’on était au ras de la route, donnait l’impression d’une vitesse folle, sans compter le bruit du moteur. Question confort, comme disait mon cousin : « On est tellement près du sol que s’il y a un noyau de pêche sur la route, il te rentre dans les fesses ! ». Le minuscule coffre était en plus encombré par la roue de secours !

2. – Dans ce style « anglais » branché, il y avait bien sûr la Mini Cooper S, reine de la gamme qui démarrait avec de petites Austin 750, visibles sous des dénominations différentes BMC mais le modèle le plus prestigieux c’était la version sportive Cooper S… dont le prix avoisinait celui des « Spit ».

3. Dans le styles franchouillard il y avait la cultissime R8 Gordini. La R8 normale, comme beaucoup de voitures de l’époque était « tout à l’arrière », ultra dangereuse et bien Renault en remit une couche en proposant à une clientèle jeune une R8 gonflée qui dans sa version de base atteignait 175 km/h ce qui pour un tel engin était suicidaire ! Les quatre phares affichaient la couleur « sportive » un jeune branché surchargeait l’avant de sa voiture de gros antibrouillards style Rallye de Monte-Carlo. Les heureux possesseurs de cet engin, préfiguration du tuning, se devaient d’y ajouter des accessoires eux aussi cultes comme le légendaire pot d’échappement Abarth, qui permettait en principe d'améliorer les performances mais surtout générait un grondement "sport" du plus bel effet, les élargisseurs de voies qui faisaient apparaitre les roues arrières « de travers » ne pouvaient qu'améliorer la tenue de route aléatoire d'origine. Certains montaient carrément les roues à l’envers pour avoir le look ! A noter que ces accessoires (antibrouillards, pot Abarth, élargisseurs de voies) se retrouvaient souvent sur la plupart des autres voitures présentées ici). Il y avait une autre version de la R8 sportive « intermédiaire » la R8 S est aujourd’hui très recherchée par les collectionneurs car très rares (beaucoup on dû finir dans le décor).

4. – La MG Midget était moins répandue, encore un mini cabriolet british qui surfait sur la légende des « vrais » cabriolets MG, style MGB etc de même que la Spit était la TR4 du « pauvre » et la R8 Gordini évoquait la prestigieuse Alpine Renault…

5. – Encore en engin peu connu mais avec un charme fou, l’ultra-mini coupé et cabriolet japonais Honda S800, une des toutes premières voitures Honda commercialisées en France avec une petite cylindrée, un prix plus bas (dans les 11 000 francs) mais très nerveuse (moteur ultra poussé) et quel look… J’ai également eu l’occasion d’être passager sur la S800 cabriolet, j’en témoigne c’était vraiment un kart de ville…

6. – Pour concurrencer la R8 Gordini, dont elle avait à peu près les performances pour un prix un peu plus élevé, Simca sortit une déclinaison des ses coupés précédents un peu plus sportive la Simca 1200 S coupé, très belle réussite esthétique mais qu’on n’eut pas trop l’occasion de voir sur les routes. A noter que beaucoup de coupés Simca anciens sont à mon avis de vrais chefs d’œuvre au niveau carrosserie..

7. – A la fin des sixties Matra, auréolé par ses activités aux 24 heures du Mans, tenta de créer un coupé pour les jeunes la Matra 530. Grande réussite technique pour l’époque, notamment « les phares qui sortent tout seuls », le hard top amovible et le look qui rappelait certains protos de la marque. Le succès fut mitigé sans doute à cause du prix élevé mais la marque poursuivit dans les seventies sur ce créneau avec les Bagheera et Murena…

8. – D’autres curieux engins étaient les version Abarth des petites Fiat. Contrairement à ma photo celles qu’on apercevait étaient ornées de deux énormes bandes bleues sur chaque côté de la caisse (classe !..) Le système qui relevait le capot moteur sans doute pour éviter qu’il prenne feu vu les efforts demandés résume à lui seul la fiabilité de ce type d’engin…

Pour conclure je rappelle que j’évoque ces voitures surtout au niveau « témoignage nostalgique », l’aspect technique étant bien mieux traité que moi par les passionnés des voitures anciennes, dans mon souvenir il y avait d’autres voitures de ce type mais qui me plaisaient moins, j’énumère tout de même : coupé Opel GT , les petits coupés SOVAM (carrosserie plastique avec mécanique Renault R16 !), les NSU Prinz TTS (genre de super Dauphine allemande), Opel Kadett Rallye, coupé Panhard 24 CT, Lotus Europe (coupé avec version « économique » équipé de moteur Renault mais d’un prix proche des « vraies « voitures de sport). Curieusement les déclinaisons « sportives » de la Simca 1000 n’apparurent que plus tard dans les seventies… Tout cela ramène à l’attrait de l’automobile pour la gent surtout masculine, avec le temps je trouve cela un peu ringard, il y a d’autres moyens (et bien plus agréables) d’affirmer sa virilité…Mais cela n’engage que moi, surtout qu’on rencontre encore des « vieux beaux » qui utilisent ce type de véhicules, chacun son trip…

Nostalgie sixties :
Un précurseur de la Bande dessinée
En cliquant sur les images on visualise une planche entière
01/02/19

1.Un militaire qui a peut-être quelques ressemblances
avec Yves Jardel...
2.La position "appuyé sur le fusil" a été observée, voire pratiquée (?) par l'auteur
3. Un bonnet collé suite à une suite de "quiproquos"...
4. Là aussi le réalisme de ce dessin démontre l'oeil acéré de Christophe

1. Une famille bien française, du moins à la fin des années 1800...
2. La recherche de la tour Eiffel dans les nuages encore loin de Paris, je trouve amusant...
3.Cette scène est adaptable à toutes les époques, éviter de manger le plus possible !
4.Un médecin de bord qui "soigne" ses passagers

"Les facéties du sapeur Camember" furent rééditées en 1955. Je possède cette version (photos 1 à 4). Durant les années soixante, Jean-Christophe Averty, qui représentait l'avant garde télévisuelle, les remit au goût du jour en les adaptant à la télévision. Personnellement je préfère "La famille Fenouillard" dont je possède une édition beaucoup plus ancienne (photos 5 à 8).

Marie-Louis-Georges Colomb, dit Christophe, ( 1856 - 1945) m'a aussitôt intéressé par son côté novateur et le charme (encore une fois rétro) de ses histoires. Elles étaient publiées en feuilleton sur la presse de l'époque. A l'époque l'irrévérence voire la contestation devaient être subtilement dosées, surtout sur les questions militaires. Avec raison on parle de "calembours subtils".

Certes ces bandes dessinées n'ont pas de phylactères (bulles) mais ce mode d'expression littéraire était novateur surtout pour la fin du 19e Siècle. On notera l'extrême précision des dessins, avec les techniques de l'époque cela devait représenter un énorme travail. J'ai éprouvé le besoin de partager avec les visiteurs du site l'intérêt que je porte à Christophe (sans le confondre avec l'interprète "d'Aline" bien sûr !). On peut trouver des rééditions récentes de ces BD, voire acheter des éditions comme les miennes qui, curieusement se vendent semble-t-il pas trop cher. Jean-Christophe Averty les remit donc au goût du jour Christphe durant les sixties, peut-être “un "de ces quatre" qu’un réalisateur de film, voire de théâtre fera-t-il de même ? A mon avis c'est de l'ordre du possible...

4 Pubs sur "Match" :
l'audio visuel en mutation


23/07/2016

La lecture de vieux "Match" pour le nostalgique sixties est incontournable. Certes cette revue hebdomadaire était très consensuelle... Mais quelque part, via "le choc des images" elle reste un témoignage irremplaçable sur les années soixante.
J'ai sélectionné des publicités qui me paraissent intéressantes au niveau des appareils audiovisuels. En juin 1967, au niveau des électrophones, l'arrivée du "plastique" supplante la bakélite et surtout les versions "à piles" sont très à la mode. (1). En observant ces appareils on n'est plus étonnés du mauvais état de nombre de vinyles qui durent subir ces "charrues"... finalement pires que les premiers Teppaz à lampes... On note également la tentative de miniaturiser les magnétophones à bobines... L'idée de "pirater" de la musique sur les radios et les électrophones était déjà en l'air...
Toujours à la même époque la marque Téléavia apparaissait comme le top de l'innovation au niveau téléviseurs. Les versions "à piles" étaient censées permettre de regarder la télé "n'importe où". Les difficultés de réception, antennes volumineuses, etc. remettaient sans nul doute les pendules à l'heure pour les acheteurs de ces appareils... Avec le temps ces téléviseurs qui finalement n'innovaient que par leur forme "aéronautique" sont de devenus des pièces de collection avec la mode dite vintage.
L'arrivée de la "minicassette" (K7) était présentée comme une révolution (3). Les premiers appareils étaient ces petits lecteurs enregistreurs qu'on trouvait chez Philips et Radiola. Leur prix de 500 francs (76 euros) était démentiel. Quelques années plus tard ces trucs au son approximatif se bradaient dans les solderies fabriqués par des marques discount. Des lecteurs enregistreurs K7 bien plus performants furent ensuite proposés pour les chaînes hifi. On les trouva également dans des petits combinés transistors/K7.
En 68 (4) l'arrivée du "mange disques" qu'on ne nommait pas encore ainsi, matérialise l'utilisation intensive des singles, que cela soit pour les ados voire les enfants vu la "facilité" d'utilisation de ces appareils. Là encore, la pointe de lecture était "un clou" et la qualité du son approximative pour être gentil. Mais ces appareils, porteurs de souvenirs surtout pour les ados des périodes seventies, se vendent cher (pour les rares rescapés qui fonctionnent encore).
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(Mise à jour le 28 août 2011)

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