. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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« Histoires » de disques
(récapitulation n° 8)...

Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image.

Tous les mois je vous présente quatre scans autour de deux thématiques : « "Histoires" de disques » et « Nostalgie des années soixante »

À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site :
ces rubriques seront en effet récapitulées sur deux série de pages du site au fur et à mesure des publications.

1. Double LP
" Acte II " (1971)
2. 45 tours SP
" Il faut rêver " (1972)
3. LP
" Acte III " (1974)
1. LP
" MA-RY-LENE " (1974)
Martin Circus... Ils naquirent en 69 (Gérard Pisani (saxo), Jean-François Leroi (batteur), Patrick Dietsch (chant, guitare), Jean-Paul Borowsky (chant, claviers) ce fut « Tout tremblant de fièvre» un premier succès.... A l’époque ils étaient en plein dans le rock progressif. Ce genre de groupe français, à l’époque était porteur d’espoir pour une création pop nationale originale... « Rock et Folk» les portaient au pinacle avec Variations, Triangle, Zoo... Finalement pas beaucoup de french pop « sérieuse » face au déferlement anglo-saxon. Après un certain succès médiatique, le groupe explose pourtant avec le départ de JF Leroi, P Dietsch et PJ Borowksy.
En 1971 Martin Circus renaît avec de nouveaux membres Alain Pewzner (guitare) et René Guérin (batterie), Sylvain Puchard (claviers) et Gérard Blanc (guitare, chant). Ils enregistrent le double album «Acte II » et bien sûr « Je m’éclate au Sénégal ». A ce stade à mon avis ils sont à l’apogée, du moins au niveau du style pop-rock d’avant-garde.
Hélas durant les seventies ils se mirent lentement à décliner vers du « commercial » mais peut-on le leur reprocher ? Il faut vivre... La participation à la comédie musicale « Révolution française » marque le début du consensus musical qui n’aura, hélas, pas de limite, avec notamment les adaptations-parodies comme « Ma-ry-lène/Barbara-Ann »... Cette chanson eut un très gros succès et leur permit d'espérer.
A l’image des Charlots qui eurent aussi la même démarche musicale allant du rock (les Problèmes) à la variété « comique » ou se voulant l’être, ils n’eurent pourtant pas la consolation de rééditer le succès de « Ma-ry-lène » et disparurent cette fois définitivement, du moins du devant de la scène...
Restent ces premiers albums finalement assez réussis qui témoignent de la créativité musicale de la fin 60 début 70 de la scène rock française..
Vinyles sataniques ?..
Sur un vide-greniers, l’été 2010, je tombe sur une petite brochure : « Jean-Paul Régimbal, Le Rock’n’Roll viol de la conscience par les messages subliminaux »... Ainsi cette musique est qualifiée de satanique par un groupe de religieux canadiens... Nous autres qui aimons écouter les Stones, Hendrix and Co sommes possédés par le démon !

Que des gens à notre époque développent de telles idées c’est quand même extraordinaire et mérite d’être évoqué pour ceux qui ne connaissent pas. Pour résumer  la pensée de l’auteur (décédé en 1988) ce dernier pense que les « illuminati» se servent de notre musique favorite pour étendre leur pouvoir satanique. Les illuminati, si j’ai bien compris sont une loge maçonnique inconnue de gens très puissants qui veulent diriger le monde et imposer Satan à ce dernier... Ils se serviraient du r’n’r pour pervertir la jeunesse via des messages subliminaux contenus notamment dans les disques. On a déjà entendu parler de cela, certains morceaux à l’envers contiendraient des messages cachés... Que dire de plus, entrer dans des raisonnements irrationnels via une religion c’est déjà extraordinaire pour moi. Imaginer qu’il existe par exemple des anges avec des petites fesses roses au dessus de nous c’est déjà pas mal et ça c’est contenu dans une grande religion monothéiste reconnue... cette recherche du délire spirituel n’a pas de limite pour certains. Est-on «normal» au sens psychologique en arrivant aux raisonnements de ce bouquin ?

J’ai finalement décidé de prendre cela par l’humour et vous propose quelques extraits de ce livre finalement psychédélique dans le sens délire extrême !

« La musique rock a évolué jusqu’à devenir la plus puissante révolution des corps, des esprits et .des coeurs jamais sorties des entrailles de l’enfer. »

« Un répertoire complet de tous les rites copulatoires, des incantations et des conjurations a été recueilli afin de reproduire les plus fidèlement possible les rythmes successifs qui conduiront les auditeurs à une jouissance sexuelle complète.»

« On n’écoute pas le hard-rock, on y est noyé selon un rituel de sexe, de violence et de révolte.»

(A propos du «Double Blanc» des Beatles) «Pour la première fois dans l’industrie du disque, on introduira des messages subliminaux pour transmettre « l’évangile de Satan ».

«Parmi les maîtres du genre il faut mentionner les Rolling Stones, dont l’archi-prêtre satanique sera Mick Jagger.»

« Le summum punk de l’expérience humaine et musicale, c’est de pouvoir ensanglanter son partenaire grâce à des lames de rasoir cousues dans les jeans et chemises et d’ensanglanter les participants déjà blessés au moyen de bracelets hérissés de clous et de poinçons.»

(Jagger) A son tour il s’est consacré à Satan sous l’influence de Marianne Faithfull et d’Anita Pallenberg. Ces deux sorcières invitèrent (...) à initier Keith Richard et Mike Jagger à tous les rites de la magie noire. Ce dernier fut consacré à Satan (...)

Mieux vaut en sourire. Certes de nombreuses créations pop s’inspirent d’un méphistophélisme de pacotille. Le but est la provocation, révolutionnaire pour certains mais bien « terrestre » en tout cas. De tout temps les artistes ont été qualifiés de diaboliques, sans doute à cause de leur talent qui rend leurs rôles scéniques si convaincants. Une chose est certaine, la bêtise de certains, elle, est loin d’être subliminale !

27-08-10

The Rolling stones

Album "Their satanik majesties request" (hologramme)

AC DC

Highway to hell (1979)

Black Sabbath

Sabbath, bloody sabbath

1. "Chansons gaillardes"
Vogue LD 615-30 mono
(195?))
2 "Chansons très libertines"
WB 46051
(1958)
3. EP
Midi MID 26 001
(1958)
4. Poèmes libertins du temps présent
Vogue CLD 704
(195?.)

Colette Renard, ce nom ne disait pas grand chose à la plupart des visiteurs du site... Seuls les anciens comme votre serviteur ont quelques souvenirs de cette chanteuse, dite «Rive Gauche», donc «à texte» qui eut son heure de gloire dans les années 50-60.
D’abord actrice, en 1956, elle joue au théatre «Irma La Douce» de Jacqueline Monnod. Ensuite elle eut une grande carrière de chanteuse, elle passa à l’Olympia, Bobino... Dans la tradition des cabarets elle se mit également à chanter des chansons, comme on disait grivoises... En ces temps-là les mots crus devaient être utilisés parcimonieusement aussi les textes des dites chansons étaient de petits chefs d’oeuvre d’allusion «poétiques», jeux de mots, contrempèteries qui, avec le temps, méritent l’audition. Une autre particularité de ces albums «coquins», pour nous vinylmaniaques, les splendides pochettes reprenant de vieux tableaux licencieux.
Colette continua sa carrière au cinéma, elle rebondit une dernière fois avec sa participation au feuilleton télé «Plus Belle la Vie». Elle est donc décédée en ce mois d'octobre 2010... Cette galerie a été conçue avant cette date et était orientée vers cette parenthèse "coquine" de sa carrière (*), j'ai finalement décidé de ne pas la modifier et de lui rendre hommage à ma façon par ce clin d'oeil humoristique finalement affectueux...
Pour terminer cette évocation un petit texte rédigé par cette chanteuse dont les albums «sérieux» restent également à écouter pour les amoureux de la «grande» chanson française.
«Les Nuits d’une Demoiselle», paroles: Colette Renard. Musique: G.Breton & Raymond Legrand 1963 (cette chanson se trouve dans le deuxième album présenté) :

Car le soir dans mon petit lit
Quand l'étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit

Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon

Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot

Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin

Je me fais laminer l'écrevisse
Je me fais foyer le cœur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu

Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot

Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson

Je me fais chevaucher la chosette
je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou

Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour , je baise, tout simplement

Autres disques de Colette Renard dans le site :
http://www.vinylmaniaque.com/repertoire5/lps-var-5-renard.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes1/ep-colette-renard.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/tabeaux-c-renard-paris.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes1/25cm-4-colette-renard.jpg

(*) Vers la mi-mai 2010, Marc P. m’a contacté pour m’informer qu’il évoquait Colette Renard, sur son
blog. En particulier les disques de cette chanteuses reprenant des chansons «coquines»
traditionnelles. Cela m’a amené l’idée de compléter son évocation par d'autres pochettes coquines que je possède dans mes archives. (Lien vers le blog de Marc) :
http://www.magazine-audio.com/2010/colette-renard/

1. "Album 1700"
WB 1700
(196?) Pressage USA
2 "Ten Years Together"
WB 46051
(1970)
3. "Star Collection"
Midi MID 26 001
(197?)
4. "The Most Beautiful songs..."
WB 66015
(2 LPS 1972)

Peter, Paul, and Mary... Ce groupe américain Folk Rock mérite quelques lignes... Parallèlement au mouvement de Protest Song de Dylan, Pete Seeger etc. ils tinrent leur place dans ce nouveau courant musical avec un style bien particulier.
Peter Yarrow, Noel "Paul" Stookey et Mary Travers chantaient leurs balades sur les radios des années soixante. Il se rendirent célèbres avec bien sûr des adaptations de Bob Dylan mais aussi en interprétant en français «Le Déserteur de Boris Vian». Comme c’est souvent le cas, leur plus gros succès au hit parade, du moins français, fut « I dig Rock and Roll music» un morceaux assez différent de leur style habituel.
Mary Travers est décédée à 72 ans, en septembre 2009, victime d’une leucémie. J’ai beaucoup de plaisir à écouter de temps en temps leurs belles ballades...
Autres disques de Peter, Paul and Mary présentés sur le site :
1. "Psychedelic"
Compilation
CBS PR 11 (années soixante)
2. "Psychedelic 70's"
Live de Jack Hawkins
Plexium PXMS 1012 (pres. UK)
3. "Psychedelic Furs"
album Mirror Moves
CBS 25950 (1984)
4. "Psyche"
Album The Influence
Animalized 08-1340 (1989)
Psychedelisme (01/01/2011) 1. — Ce disque fut aussi le premier album 33 tours que je me suis acheté (voir "Autopsie d'un vinylmaniaque") L'aspect promotionnel pour CBS de ce genre de compils faisant un peu le tour du catalogue "pop" du label explique que le prix d'achat était plus bas que celui d'un LP "normal" et donc que j'ai pu me le payer à l'époque... J'aurais préféré bien sûr un des ces déjà mythiques albums des Stones Beatles etc.
2, 3, 4. — Des artistes divers s'inspirèrent voire revendiquent ce terme. Je dirais "récupèrent" voire "détournent" pour les disques 2 et 3. En revanche ce "Psyché" (n° 4), découvert par hasard, est vraiment intéressant à écouter. Le titre "The Influence" est révélateur de cette source d'inspiration, dans leur cas positive.
"Pyschédélisme"... Le terme employé durant la fin des sixties est curieusement toujours d'actualité de nos jours. Les définitions varient. Pour ma part je retiens celle de Timothy Leary durant les swinging sixties : "psychédélisme = calme mental intérieur produit par l'exacerbation des sensations". Il ne mentionne pas les "substances hallucinogènes" et je pense que c'est judicieux. Dans le film "Woodstock" on évoque par exemple des exercices de yoga qui provoquent des sensations "comparables à celles des drogues". L'ambiance sonore d'un concert pop provoque à mon avis des sensations psychédéliques (les "vieux" de l'époque parlaient "d'hystérie collective") sans pour autant se couper finalement du monde par l'usage de produits divers... Reste la légende et la symbolique de transgression des interdits propres au rock...

Définition "officielle" du mot "psychédélique" = provenant de l'absorption d'hallucinogènes relatif au psychédélisme, état provoqué par des substances hallucinogènes. Je le répète c'est plus que réducteur et porte en soi une condamnation... Wikipédia donne à mon avis une définition plus "historique" : " Le Psychédélisme est un mouvement de la contre-culture apparu dans le milieu des années 1960. Sous le terme psychédélisme sont regroupées toutes les tentatives pour recréer de façon consciente les perceptions sensorielles distordues créées par l'ingestion de drogue hallucinogène. Il est souvent associé de façon restrictive au mouvement hippie californien qui en représente un aspect important mais il dépasse en fait ces limites puisqu'il se manifeste aussi en Europe et au Japon par exemple, voire au Brésil. Le mouvement apparaît à partir de 1966 quand l'usage du LSD, recommandé par le psychologue Timothy Leary, le chimiste Augustus Wolsey Stanley III et le romancier Ken Kesey, se répand dans une population jeune plus importante et plus ouverte à la découverte que la génération précédente élevée dans une société moins permissive. Ce développement se produit malgré l'interdiction de la consommation du LSD aux USA en 1965 et en Angleterre en 1966. Il atteint son sommet de 1967 à 1969. L'art psychédélique a gagné en popularité en tant que composant visuel du Rock psychédélique (Jimi Hendrix, Grateful Dead et Pink Floyd) en particulier à travers les affiches de concerts ou les couvertures d'albums de designers comme Wes Wilson, Victor Moscoso, Rick Griffin et Martin Sharp. Son influence est principalement limitée aux formes mineures de l'art.

Comme tout mouvement, ses artistes les plus talentueux ont engendré des œuvres d'art de grande qualité alors qu'une multitude de suiveurs n'ont fait que répéter les formules jusqu'à l'ennui.

Les 13th Floor Elevators, groupe texan considéré aujourd'hui comme l'archétype du groupe psychédélique, sont les premiers à définir leur musique comme étant du "rock psychédélique". Dès janvier 1966 ils impriment une carte de visite à leur nom et portant la mention "psychedelic rock"[1]. Le 10 février 1966 voit aussi la première parution du terme dans un journal (Austin Statesman), dans un article sur le groupe. Leur album,The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators, est l'un des premiers, avec ceux de The Deep et Blues Magoos, à porter le mot "psychedelic" dans leur titre.

Ce style était particulièrement caractéristique des groupes de la côte ouest É.-U. (Californie), tels que Grateful Dead, Quicksilver Messenger Service, Tommy James and the Shondells, Jefferson Airplane, et aussi les Seeds, Love et Spirit avec son album twelve dreams of doctor sardonicus. Des formations de blues-rock, comme Jimi Hendrix (avec sa chanson "Purple Haze") et les Doors ont subi l'influence du mouvement et ont contribué à son succès. Des formations moins connues sont apparues dans d'autres régions des USA, comme Bubble Puppy au Texas, Vanilla Fudge et The Third Bardo à New York. Le premier disque de Frank Zappa, Freak Out!, sorti en 1966, est fortement imprégné du concept « psyché », le morceau Trouble Every Day étant un modèle du genre. Les Byrds participeront au genre avec le titre Eight Miles High et l'album Fifth Dimension. L'influence psychédélique s'est également fait sentir dans la musique « noire », et le célèbre label Motown sous l'impulsion du producteur Norman Whitfield, a donné naissance entre autres aux succès Ball of Confusion et Psychedelic Shack, joués par les Temptations.

À la fin de la décennie, des groupes plus électriques apparentés au heavy metal, les Stooges, le MC5, Grand Funk Railroad, et surtout Iron Butterfly, avec son célèbre morceau In-A-Gadda-Da-Vida, donnèrent un nouveau terrain d'expression à l'esprit psychédélique. De même Led Zeppelin a révolutionné le psychédélisme en introduisant dans ses chansons (surtout Dazed and Confused et Whole Lotta Love) un interlude très spécial.

En Grande-Bretagne, la « révolution » psychédélique s'est produite plus tard, mais son impact n'en a pas été moins significatif sur la scène rock. D'abord les Pink Floyd avec leur premier album The Piper at the Gates of Dawn, presque entièrement composé par Syd Barrett, l'un des précurseurs de la musique psychédélique, ainsi que des artistes confirmés comme Eric Burdon des The Animals, The Who, les Beatles et même les Rolling Stones ont composé nombre de chansons aux accents psychédéliques.

Pour les Beatles, cette influence, déjà nettement perceptible dans la chanson Tomorrow Never Knows, sur l'album Revolver (1966), est prépondérante dans I Am the Walrus de l'album Magical Mystery Tour. Ils ont également sorti le titre Blue Jay Way (écrit et composé par George Harrison, qui était le membre du groupe le plus ancré dans l'atmosphère psychédélique), dans lequel on peut entendre des voix et chœurs vaporeux, presque murmurés, une batterie « floue » et des tonalités très orientales. En ce qui concerne les Rolling Stones, même si l'influence psychédélique se ressent dans plusieurs morceaux du début de leur carrière, le groupe a créé tout un album que l'on peut qualifier de psychédélique : Their Satanic Majesties Request (1967), avec des morceaux typiques tels que Citadel, 2000 Light Years from Home et, plus connu, She's a Rainbow.

Pourtant, ni les Animals, les Beatles, les Who et les Rolling Stones ne peuvent êtres classés comme groupes de rock psychédélique. La musique de Cream et de Pink Floyd à ses débuts est beaucoup plus représentative du mouvement psychédélique britannique. C'est cependant avec The Deviants, Hawkwind et les Pink Fairies que le concept s'implanta en Grande-Bretagne. L'influence du mouvement psychédélique se fit également sentir sur le rock progressif britannique qui en recycla certaines recettes pour en faire des produits plus alambiqués (Pink Floyd, Yes).

En Allemagne, il n'y a pas eu de véritables groupes psychédéliques, mais la musique d'Amon Düül et de Can comporte une forte composante psychédélique.
Liste de groupes psychédéliques ou en ayant subi l'influence /
The 13th Floor Elevators
The Animals
Aorta
Arzachel
The Beatles
The Horrors
Big Brother And The Holding Company (avec Janis Joplin)
The Black Angels
Black Rebel Motorcycle Club
Brant Bjork and The Bros
The Brian Jonestown Massacre
The Byrds
Captain Beefheart
The Chocolate Watchband
Cocorosie
Colour Haze
Cream
The Dandy Warhols
The Deviants
The Doors
Eagles of Death Metal
The Electric Prunes
The Eye's Shaker
Family
Funkadelic
Ghost

Gong
Yolk (dunkerque)
Idiot Saint Crazy
Grateful Dead
Hawkwind
Harmonium
Hot Tuna
Hypnos 69
Indian Summer
Infected Mushroom
Iron Butterfly
It's A Beautiful Day
Jefferson Airplane
Jethro Tull
The Jimi Hendrix Experience (avec Jimi Hendrix)
Jorma Kaukonen
KAK
Kasabian
King Crimson
Klaxons
Kula Shaker
Kyuss
Led Zeppelin
Love
MGMT
The Mars Volta
Mazzy Star
The Merry Pranksters
The Misunderstood
Muse (groupe)
Music Emporium
The Nice
Pink Fairies
Pink Floyd
The Pretty Things
The Psychedelic Furs
Queens of the Stone Age
Oasis
Quicksilver Messenger Service
Radiohead
The Rolling Stones
Carlos Santana
Scorpions (les premiers albums)
The Secret Machines
Silver Apples
Seeds
The Small Faces
The Stone Roses
Soft Machine
Spirit
Strawberry Alarm Clock
Sublime
Sweet Smoke
Todd Rundgren
Tommy James and the Shondells
Tomorrow
Traffic
TV on the Radio
Vanilla Fudge
The Velvet Underground
The Verve
The Vines
The Warlocks
Wimp
Yes
The Zombies
The Moody Blues
Golden Earrings
The Who
The Kinks
Les hymnes du psychédélisme [modifier]
Dark Star et Born Cross-Eyed du Grateful Dead
Tomorrow Never Knows, Lucy in the Sky with Diamonds, Strawberry Fields Forever, I Am the Walrus et Magical Mystery Tour des Beatles
Eight Miles High des Byrds
Light My Fire, Break On Through (To the Other Side) et The End des Doors
In-A-Gadda-Da-Vida de Iron Butterfly
Somebody to Love et White Rabbit de Jefferson Airplane
Purple Haze de The Jimi Hendrix Experience
Dazed and Confused de Led Zeppelin
Astronomy Domine et See Emily Play de Pink Floyd
Paint It, Black des Rolling Stones
Heroin et Venus in Furs du Velvet Underground
I Can See For Miles des Who
My Friend Jack de The Smoke
Hole In My Shoe de Traffic
Sunshine Of Your Love de Cream
East West du Paul Butterfield Blues Band
Silly Sally des Sweet Smoke
Incense and Peppermints des Strawberry Alarm Clock
The Sky Cried when I Was a Boy de Vanilla Fudge
Once upon a time, there was a World du Mexican Kaleidoscope
Clean Innocent Fun ou Metempsychosis d'Arzachel
I'm Going Mad ou Inheritance des Scorpions
Maggot Brain de Funkadelic (improvisée en hommage à Jimi Hendrix lors de sa mort en 1970)
1. "Chambre avec vue"
Henri Salvador
2. "Libido"
Brigitte Fontaine
3. "Arnobrussld"
Arno
4. "La fille de l'après-midi"
Elodie Frégé

Vinyles "récents" (01/02/2010)

Sans entrer dans les écrits médiatiques à mon avis exagérés évoquant "un renouveau du vinyle" effectivement, dans les (grands) magasins vendant de la musique on trouve quelques microsillons. Il y a d'abord les incontournables rééditions Universal qui sont en fait des reprises remastérisées de vinyles historiques, seule la pochette est partiellement reproduite. On est loin de la qualité de certaines rééditions "à l'identique" que l'on trouve sur le marché des collectionneurs de vinyles. De plus, certains artistes publient leurs albums sous la version CD traditionnelle et éditent parallèlement un vinyle reprenant le dit album... Ces disques sont généralement de très bonne qualité, lourds, bien imprimés faisant partie parfois d'un coffret luxueux complété par des inserts, livres... Je compare, comme je l'ai déjà dit sur un édito du site, ces tirages luxueux aux "tirages hors série" de livres. Le vinyle offre une version luxueuse d'une création, différente du support habituel banalisé, destinée aux "amateurs exigeants".On ne peut que se féliciter de cette pratique, hélas marginale. De temps en temps, vinylmaniaquerie oblige, je transige sur mon amour du "vieux" vinyle et m'offre (ou me fait offrir) un de ces disques "récents" (en fait fabriqués après la fin "officielle" de la fabrication des microsillons). J'en reçois également expédiés gracieusement par la promotion de certains artistes. En voici quelques exemples.

1. — Henri Salvador : "Chambre avec vue", double 33 tours, coffret comprenant également un CD. (2000, Exxos, pressage USA 724381 15160 0) En 2000, date de sortie de cet album, en quelque sorte adieu de ce grand chanteur, la démarche "vinyle" était carrément novatrice. L'ensemble est certes de bonne qualité (comparable à celle des rééditions Universal actuelles) mais inférieure à celle d'albums vinyles actuels.
2. — Brigitte Fontaine : "Libido", album 33 tours (2006, Polydor Universal 984 368 0 - LC 00309). Très bonne qualitié audio, graphismes très réussis.
3. — Arno : "Arnobrussld", double 33 tours, coffret comprendant également un beau livre "Life to the beat" Edition limitée à 2 000 exemplaires. Possibilité de téléchargement (code) d'une version MP3.(2010, Naïve LC0540). Qualité générale encore en amélioration pour cette très belle et originale réalisation.
4. — Elodie Frégé : "La fille de l'après-midi", album 33 tours (2010, Mercury 532744-5) . Déjà évoqué sur le site, très belle réalisation, disque "lourd" comparable au fac-similés que l'on trouve dans le "marché" des collectionneurs de vinyles.
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