. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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« Histoires » de disques
(récapitulation n° 3)...

Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image.

Tous les mois je vous présente quatre scans autour de deux thématiques : « "Histoires" de disques » et « Nostalgie des années soixante »

À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site :
ces rubriques seront en effet récapitulées sur deux série de pages du site au fur et à mesure des publications.

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

Hommage à Tony March

01/12/2018

1.Tony March et ses blousons noirs
EP Guilain 10 006 medium
(1961) 200 euros*

2.Tony March et ses blousons noirs
EP Guilain 10 006 medium
(1961) 200 euros*
3. Tony March et ses blousons noirs
33 tours 25 cm Guilain 20 2002 standart
(1961) 200 euros*

Fin octobre dernier, j'ai été contacté par Christophe Cortes, un des fils de Tony March. Il m'a annoncé ce que je craignais, vu l'absence de nouvelles depuis longtemps, le décès de Tony, le 12 décembre 2017, cela va faire un an, suite à un cancer.

Tony March mérite que je lui rende modestement hommage, un an après son décès.

Tout jeune, il fut un des premiers à "empoigner sa guitare" et interpréter du rock. En ce temps-là, certaines guitares électriques étaient branchées... sur des électrophones.

Il passe en première partie de France Gall, joue avec Johnny Hallyday au Golf Drouot, déclenche des bagarres où les chaises volent et les fans se bousculent.
En 1963, avec «Les Collégiens», c’est sur la poitrine des filles qui soulèvent exprès leurs tee-shirts, qu’il signe des autographes. C’est aussi des voyages en Simca 1000, dont un de Bordeaux à Nancy avec cinq musiciens serrés dans la voiture avec leurs instruments et la batterie sur le toit. A la foire de Bordeaux aux Quinconces il joue avec des strip-teaseuses pour un «rock-effeuillage». 

Il a également fait des tournées avec le cirque Francky à l'image de Dany Boy chez Pinder. A 18 ans, il a même sa voiture avec chauffeur !
Et puis, il y eu, comme pour les autres vedettes sixties, la guerre d’Algérie qui à freiné son ascension, comme pour tant d'autres. Au retour il continue à jouer dans le grand Sud Ouest. Moins de succès, en plus le fait de vouloir rester dans le Bordelais avec ses potes, ignorer Paris, pas bon pour un artiste...

Question vinyles on le trouve sur deux super 45 tours et un 33 tours 25 cm (photos 1, 2, 3) vendus à 30 000 exemplaires chacun. Ces disques, parmi les premiers vinyles rock français furent édités par la firme bordelaise Guilain. Cet aspect "région" atypique, son esprit rock sans concession, des tout débuts, ont attiré l'attention des collectionneurs et nostalgiques sixties. En résultent des cotations très élevées pour ces trois vinyles.

Il a continué à jouer mais, avec le temps a dû s'adapter aux contingences matérielles. Il a notamment été figurant de cinéma dans de nombreux films célèbres. Comme tous les chineurs assidus girondins j'ai fait sa connaissance durant les années 90, sur les vide-greniers. Il tenait en effet régulièrement un stand où il vendait... des vinyles. Je lui ai acheté des disques et... il m'en a acheté lorsque moi aussi je me risquais à tenir un stand de vinyles. Dans certaines écoles il apparaissait à la demande des enseignants pour évoquer les années soixante... Et puis... plus de Tony March... la suite vous la connaissez maintenant.

Donc Adieu Tony, là haut j'espère que tu peux faire des concerts mémorables avec les nombreux grands musiciens sixties qui, hélas, sont eux aussi partis.

De l'Enfer... au Paradis !... 01/04/15

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Facebook, j'utilise régulièrement depuis peu... Je découvre petit à petit ses possibilités via notamment le groupe "Labels, logos, étiquettes, macarons..." que je vous invite de nouveau à aller visiter.
Entre autres avantages le fait de rassembler des tas d'infos, images, en lien avec les vinyles. Chaque visiteur présente ses merveilles, soit collector rarissime, soit disque banal mais qu'il adore... Le résultat est une énorme base de données.
Provenant de celle-ci, je me permet de vous proposer quatre photos. Je les ai sélectionnées sur le thème de l'imaginaire. Elles m'ont fait sourire... Pour ce premier avril 2015 j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Les disques sont fragiles, à l'image de ce (et ceux) qu'on aime, du bonheur, ils peuvent disparaître en l'espace de quelques instants. Certes ce ne sont que des objets... Cependant :
"Profitons de l'instant présent sans complexe
mais vérifions notre installation électrique et notre visserie !"
Printemps des poètes oblige cela sera le proverbe du mois !
Nos vinyles en flammes, les étagère qui s'effondrent... l'horreur absolue !
Recentrons donc nos pensées sur les deux dernières photos, qu'on préfèrerait vivre en réel, quitte à choisir... (Pour le public masculin du site bien sûr, je ferai une version pour les visiteuses, que je n'oublie pas !)

Vinyles « de Noël » 01/12/07

The four aces
« A merry Christmas... » (195?)
Decca DL 8191 (Pressage USA)
Bing Crosby
« White Christmas » (195?)
Brunswick DZ 177 007
The Platters
« The Platters chantent Noël »
Mercury 135.323 MDY (196?)
Mahalia Jackson
« Christmas with Mahalia »
CBS S63450 (1968)
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Autres vinyles « de Noël » : « Les Compagnons de la chanson chantent Noël » / « Negro spirituals of Christmas » (The Golden gate Quartet)
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La famille réunie, souvent de la musique en arrière-plan, d'où le fait que beaucoup d'artistes tablaient (et tablent encore sur cette fête familiale) pour vendre...
Quelques vieilles galettes autour de ce thème..
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« Leçons de danse » 01/01/08

Anton Letkiss
EP « Letkiss »
Chubby Checker
LP « For twisters only »
Bruce Channel
EP « Hey girl ! »
Billy Bridge
EP « Le grand "M" »
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En ce début d'année, nous avons tous en mémoire quelques soirées conviviales ou souvent la danse était de la partie... Durant les années soixante le vinyle était porteur parfois à son verso de conseils « chorégraphiques » pour exécuter les pas à la mode. Je trouve cela émouvant car révélateur de l'aspect interactif du vinyle, les acheteurs plaçaient la galette sur l'électrophone, saisissant d'une main la pochette s'essayaient à danser. Je me souviens ainsi lors d'un repas chez mes parents avoir vu les « anciens » s'essayer au Twist devant le vieil électrophone Thomson...

1.— « Anton Letkiss et son orchestre » le nom est déjà évocateur, le verso donne des conseils pour exécuter cette danse je dirais « rurale » à l'aide de minuscules petites photos d'une certaine « Myriam Michelson »
2. — Le roi du twist c'était Chubby Checker, n'en déplaise aux « récupérateurs » yé-yé français ! L'interprète (le vrai, méfiez-vous des imitations...) de l'inoubliable « Let's twist again » / « Viens danser le twist » sur le verso de son LP « For twisters only » nous explique en anglais, à condition d'être aussi souples que lui, l'art du twist.

Le Madison et son grand « M » eut un peu moins de succès que le Twist durant le début des années soixante mais quelle longévité en revanche ! On le danse toujours dans certaines boîtes ou bals = deux leçons de Madison :
3. — Bruce Channel, au dos de son EP « Hey baby » nous donne une première leçon à l'aide d'icônes finalement assez claires...
4. — Billy Bridge, chanteur yé-yé typique, au dos de son EP « Le grand M » nous donne une autre version de la chorégraphie de ce Madison qui fit vendre semble-t-il pas mal de disques...
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Sixties, le règne de « la clope » 01/02/08
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Richard Anthony
Léo Ferré
Jeanne Moreau
Jacques Brel
En cette période de restriction de l’usage du tabac... un petit flash par l’intermédiaire du vinyle sur quelques fumeurs célèbres... Il était fréquent, durant les années soixante, de voir un chanteur, surtout de charme, manipuler élégamment une cigarette et jouer avec les volutes de fumée devant les caméras en susurrant (notamment Gilbert Bécaud, Jean-Claude Pascal...) D’autres pochettes de ma collection auraient pu être ajoutées : (Jacques Bertin, Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, etc.) sans compter les fumeurs de pipe (Brassens, Francis Blanche...) ; de cigare (Philippe Clay...) les chanteurs étrangers (Jimi Hendrix..) ; qui tous ont été immortalisés en train de fumer sur une pochette de disque. Parmi les artistes précités, ceci expliquant sans doute cela, ceux qui sont encore vivants ont abandonné cette dangereuse habitude depuis longtemps.
Sur la même thématique, pour illustrer l’évolution des mentalités, je mettrai en ligne quelques anciennes pubs sur le tabac destinées aux jeunes et particulièrement « fumantes » surtout avec notre regard de 2008...
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Le vinyle et le mythe de la moto 01/03/08

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Johnny Alton & his boys (!)
« Rock and roll story »
Aba (197?)
Janis Joplin
"J. Joplin's greatest hits"
CBS (1973)
Johnny Hallyday
« A tout casser »
SP Bulgare licence Philips
The byrds
20 golden hits
Villa (Hollande) 1979
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Autres vinyles « culte moto » : Compil « Rock rock rock » (MFP 1974) /
« Rock anthology » Double compil Mercury (197?)
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La moto... finalement dans ma petite ville de province, au début des sixties elle était paradoxalement démodée. « Les copains », les yé-yé, c’était plutôt le temps des « mobs » Flandria, Malaguti, petits engins transformés en sortes de minimotos (gros phare, réservoir horizontal, minuscule guidon, échappement trafiqué)... Je me souviens que le moto-club de mon bled était à la limite de la dissolution, oui la moto à cette époque c’était quasi ringard... Certes quelques films donnaient à la moto une image mythique style « La fureur de vivre ». Je me demande si, finalement, vu qu’à la Libération les motos jouaient surtout le rôle de voiture pour ceux nombreux qui n’avaient pas les moyens d’en acheter et se rabattaient sur une Motobécane 125... Avoir une voiture ça c’était branché, parc réduit donc peu d’occasions... Et puis vers la fin des sixties on vit arriver Honda... Les première motos relativement abordables commencèrent à se répandre, suivies d’autres marques surtout Japonaises. On revit alors aussi des engins européens : Triumph, BSA, BWM, Norton, NSU et enfin des Harley-Davidson ! Au ciné il y eut « La motocyclette », « Easy rider », « Continental circus ».
Et le vinyle dans tout ça ? : il évoqua la moto sur les bandes son des films précédents et ensuite, finalement on trouva des représentations de motos sur des compils dans le style “Moto = rock”. Même sur les deux versions (USA et France) de la bande son d’Easy rider elles n’apparaissent pas ou alors au verso... Citons tout de même même le tandem Gainsbourg-Bardot qui surfa sur le mythe des mythes : l’Harley-Davidson ; Johnny, Janis Joplin qui posèrent sur des motos bien que la plupart d’entre eux n’étaient pas utilisateurs de ce type d’engins. Comme tous les symboles, c’est plus une icône, une représentation graphique, qu’un réel mode de vie, les musicos rock ont assez de matériel sonore à gérer sans en plus faire de la mécanique ! Tels les Beach boys, qui n’ont pratiquement jamais mis le pied sur une planche de surf autrement que pour les séances photos des pochettes d’albums, la motocyclette représente avant tout un décor évocateur pour pochettes d’albums ! Actuellement, seuls les amateurs de country music sont vraiment en phase avec le milieu biker me semble-t-il...

(La suite ici...) Rubrique numéro 4...
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