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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »
Nostalgie sixties n° 14

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Deux cadeaux vintage...

01/01/15

 Tous les mois je vous présente quatre scans autour d'une thématique.
À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site :
cette rubrique sera en effet récapitulée sur une série de pages du sites au fur et à mesure des publications (comme la rubrique précédente « Mes premiers SP »).
01/11/09

1. Stéréoscope Lestrade
2. Stéréoscope Lestrade
3.Mini transistor de 1963
Eurokit "Melbourne"
4.Mini transistor de 1963
Eurokit "Melbourne")
Stéréoscope Lestrade... Lorsque je suis "tombé" sur cette boîte lors d'un vide-greniers j'ai "pilé"... Ce jouet très répandu est vraiment porteur de nostalgie. Ceux dont je me souvenais étaient beige clair, couleur bakélite, durant les sixties... Celui-ci, datant des seventies bien que quasiment identique a une couleur différente. Le fait de disposer d'une boîte complète avec ses cales, sa notice et d'un lot important de cartes diapos, certaines encore sous film, m'a séduit, surtout pour cinq euros ! C'était notre tablette à nous, les baby boomers... On visionnait, grâce à la lumière du jour des cartes rassemblant des dizaines de paires de diapos. Il paraît que des appareils découlant de ce principe sont toujours en vente de nos jours... Il semble actuellement que cela soit plus les cartes diapos et les notices qui se collectionnent. D'autres marques moins répandues vendaient également des stéréoscopes.
Le plus surprenant a été de constater que des enfants de 2014, "gavés" d'électronique adorent s'amuser avec "mon" stéréoscope lorsque je le leur présente !
Autre trouvaille dans un vide-greniers, début décembre 2014, un petit transistor... C'est tout d'abord le cadran qui m'a indiqué son âge vénérable. Les noms désuets de certaines des stations radio mentionnées, l'absence bien entendu de modulation de fréquence, et surtout la forme circulaire du cadran (qu'on copie maintenant pour des pâles imitations dites "radios vintage"). La petite taille (cf caractéristiques) paradoxalement me posait problème. Il me semblait que ces petits transistors étaient relativement plus récents que les tout premiers appareils de ce type, que mon souvenir me rappelait bien plus gros...
Arrivé à mon domicile je découvris tout d'abord que "Melbourne", gravé sur la façade, était le nom du modèle et non de la marque. Cette dernière, Eurokit, était assez particulière. Comme son nom l'indique elle proposait des radios à assembler soi-même... Les désargentés un peu adroits et patients pouvaient ainsi se procurer cet accessoire indispensable du baby boomer à peu de frais... Je sélectionne une radio, ouvre la molette du son et surprise un son puissant et clair envahit mon bureau ! Il marche... Fabrication 1963, donc plus de cinquante ans ce jour... l'acheteur inconnu a fait du bon boulot d'assemblage ! S'il est toujours parmi nous, ce que je souhaite bien sûr je l'en remercie.
Données techniques : Eurokit (filiale d'Optalix) "Melbourne" (1963) Radio a 6 semi-conducteurs, 9 volts, L 170, H 78, P 35, GO PO, haut parleur 70 mm...

Adieu Cabu, Wolinski,
Charb, Honoré, Tignous...
01/02/15

1. J'ai découvert Cabu
dans "Pilote"
2. La fin de "L'Hebdo Hara Kiri"
3. Le premier "Charlie Hebdo"
4. Le "Charlie" que je souhaite éternel... (dessin de Charb)
En l'an 1960 j'avais 9 ans... On m'offrit pour Noël un abonnement à un journal "pour enfants" que je ne connaissais pas et qui existait depuis peu, créé en 1959... Seul Mickey, Le Journal de Tintin et Spirou étaient connus de moi en terme de journaux hebdomadaires pour enfants... Je fus donc déçu en découvrant ce titre mais dès que j'ai commencé à lire... Pour l'époque cette publication évoquait des choses plus "sérieuses" et surtout constituait un vivier des futurs grands dessinateurs et scénaristes de BD qui vont marquer les décades qui vont suivre ! Parmi ces dessinateurs en l'an 1960, je découvris un certain Cabu... Son personnage "Le grand Duduche" était déjà subversif. Un interne en révolte contre les symboles de l'autorité perçus par un jeune des années soixante. Le pion réac, le surgé, le proviseur, le prof de gym "militariste" étaient évoqués... Et puis il y avait la fille du proviseur, éternelle porteuse de fantasmes hélas jamais assouvis, momo le copain, au fil du temps de nouveaux personnages...
Une fois que j'aurai le courage de rouvrir les 350 "Pilote" que je conserve depuis des lustres, j'essaierai d'évoquer certains dessins "oubliés" de Cabu et d'autres grands disparus de la BD française...
Ce n'est que plus tard que je découvris "Hara Kiri" la revue que se passaient les moniteurs de colonie de vacances en nous empêchant de regarder... "Plus tard quand vous serez grands" Ils avaient raison du moins dans mon cas, je n'allais pas me priver de savourer cet "esprit bête et méchant". Sa déclinaison mensuelle "Hebdo Hara Kiri" elle aussi me plaisait beaucoup. Mais, faute de moyens financiers, la lecture était le plus souvent collective...
Il y eut mai 68... et ces dessinateurs apparurent comme des précurseurs. Nombre d'affiches furent dessinées par certains d'entre eux... Le temps passe et Hara-Kiri, "tué" (déjà) par le pouvoir gaulliste renaît sous le nom "Charlie Hebdo". En ce temps-là je devins un lecteur vraiment assidu. Cet air de liberté respiré durant ce printemps fou, Charlie nous en redonnait quelques bouffées...
Et puis il y a eu l'horreur, ultime déclinaison de la bêtise... Je me borne à évoquer ces quelques souvenirs... Beaucoup a été dit sur ce douloureux sujet. Celui qui me manque le plus c'est Cabu... C'est un peu de notre passé de baby boomers qui disparaît avec lui...
Le "nouveau Charlie" doit renaître, ne serait-ce pour que ceux qui ont essayé de l'assassiner n'aient pas le dernier mot. Mais avec la disparition des "anciens" Cabu et Wolinski, partis rejoindre Choron/Bernier, Cavanna, Reiser... c'est "notre" Charlie qui disparaît... Restent ces milliers et milliers de dessins qui feront encore rire, sourire, grincer les dents de certains, pour l'éternité !

Jouets sixties en tôle,
originaux et rééditions...
01/03/15

1. Auto à friction
genre Austin Healey
années soixante
2. Auto à clé genre Bugatti
années 90
3.Canot avec rameur
mécanisme à clé
années 90
4. Side car à clé
copie des années 90
Autrefois ces jouets "metalliques" étaient la norme. Le plastique était rare et commençait à se marier avec certaines créations. La tôle artistiquement utilisée, avec des petits rabats tranchants comme un rasoir ne nous faisait pas peur. Les normes de sécurité n'existaient quasiment pas. Je n'ai pourtant pas le souvenir d'accident grave lié à leur utilisation. En tout cas de nos jours ce genre de jouet est interdit aux enfants, sont-ils plus fragiles que nous l'étions ? Si on ne veut pas se ruiner on trouve des reproductions récentes (photos 2, 3 et 4)... Mais je ne désespère pas de me payer une de ces belles autos en tôle avec les portes qui s'ouvrent... Au moins une centaine d'euros jusqu'à... l'infini selon la rareté et l'état, on connaît la musique avec les vinyles et les prix augmentent régulièrement ! Les mécanismes généralement à clé étaient souvent astucieux et proches de petits automates. Joustra, Cegi, Jep, Hornby pour les trains, étaient les marques les plus connues. Pour n'importe quel baby boomer ces noms signifient quelque chose. Quasiment impossible dans un vide-grenier, comme pour les Dinky Toys, de dénicher un de ces jouets sans payer un prix relativement élevé. Même les trains Hornby, vu la demande ont leurs copies ! Cet aspect métallique est irremplaçable en terme de réalisme, même si maintenant certains plastiques (chers) s'en approchent.

"Rock and roll b..... !!!"

01/07/15

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4.

S'envoyer en l'air en musique... Au propre comme au figuré. Pete Townsend, avec ses postures légendaires, il le faisait en live. Il nous rappelle que durant les années soixante prendre son pied en public cela restait possible :... Jimi Hendrix, Jimi Page, Alvin Lee et bien d'autres officiaient dans le même délire.
Pourtant de nos jours "on stage" les musicos se contorsionnent aussi... Mais on sent bien que cela fait partie du contrat. Ce qui était provocation est devenu une convention. Le rock, ou du moins les musiques qui prétendent s'y référer encore, est devenu une composante du système. Les médias lui font la part belle. Les djeuns n'ont plus besoin, comme autrefois, de capter d'improbables radios pirates crachouillantes, de patienter longtemps pour entendre un de leurs morceaux favoris à la radio. De nos jours télés, le web retransmettent concerts, émissions dédiées constamment.
C'était ça aussi le rock, cette impression pour les baby boomers, à travers les blocages de la génération précédente, que c'était LEUR musique... S'opposer au système, même de façon symbolique en détruisant une guitare, n'a de sens qu'associé à une époque où "cela bougeait" dans la société. On a la musique de son époque un point c'est tout... "Rock and Roll b..... !!!"

Cartes "chanteurs et groupes" 1/2

01/08/2015

1. Carte r/v "Johnny Hallyday"
Stations service "Caltex"
2. Carte r/v "Johnny Hallyday"
Stations service "Caltex"
3. Carte noir et blanc r/v
Les Fantômes
4. Carte noir et blanc r/v
Les Fantômes

Durant les sixties... étaient également publiées des cartes postales représentants artistes, groupes... Promo lors de concerts, publicités, dédicaces, etc. Certains les collectionnent. Ils ont du mérite car elles ne sont pas faciles à dénicher. Je vous en présente deux ce mois-ci. La première fut remise à mon père lors du plein de sa 2 cv à une station-service "Caltex" vers 1965... Vous savez ces établissements blancs au bord des routes, un pompiste vous faisait le plein à l'époque... Un grand format pour une déjà grande vedette Johnny Hallyday. Il existait, parmi d'autres sur Johnny, une carte distribuée aux spectateurs de son film "D'où viens-tu Johnny"... hélas disparue des archives familiales informelles...
La seconde carte représente Les Fantômes, groupe mythique que tout amateur de yéyé-twist connait bien...

Cartes "chanteurs et groupes" 2/2

01/10/2015

1.Carte postale (The Beatles)
2.Carte postale (the Beatles)
3. Georges Chelon
Carte promotion
4. Georges Chelon
Carte promotion

Voici deux nouvelles "cartes d'artistes" pour terminer ce rapide passage en revue de cette collection. Les Beatles vu leur notoriété étaient déclinés en "consommables" de toutes sortes. La carte postale bien entendu ne pouvait être laissée de côté. Pour un jeune baby boomer envoyer une telle carte à un copain ou une copine c'était le top...
La photo de Georges Chelon offre un exemple de la carte promotionnelle d'un artiste. Celle-ci était offerte (parfois vendue) aux fans après bien entendu signature au verso. On sait également que les vinyles également pouvaient servir de support aux autographes. Le EP vu son format était bien plus pratique que les albums dans la cohue derrière les loges...

Eric "When I was young" Burdon

01/09/1201/02/15

Je ne détaillerai pas la saga musicale d’ Eric nous sommes très nombreux à la connaître. Tapez son nom sur votre navigateur si ce n’est pas votre cas... Depuis 1962, date de la formation des Animals, il a apporté sa pierre au courant pop-rock anglo-saxon plus que tout autre artiste. Via quelques pochettes de disques je l’ai évoqué sur le site :
http://www.vinylmaniaque.com/repert7/lpspop60-8-animals.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/the-animals-ep.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/repertoire6/eps-pop-animals-see-see.jp
http://www.vinylmaniaque.com/repert7/eps-pop-6-animals.JPG
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/sp-animals-1.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/sp-animals-2.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/sp-animals-3.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/sp-animals-4.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/repertoire6/lps-pop-perdus-e-burdon.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/best-animals.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/repertoire4/bestpop2-burdon.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/repertoire4/bestpop2-burdon2.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/repert7/sdm-journaux-burdon-war.jpg
http://www.vinylmaniaque.com/repertoire6/sdm-rising-sun-burdon-compi.jpg
Je l’ai particulièrement apprécié période “New Animals” ce qui peut choquer certains puristes. Mais à partir de cette époque il ajouta à ses qualités d’interprète la création de fabuleuses adaptations de grands classiques bien plus créatives, vraiment originales. Le “Paint it black” que l’on visionne dans “Monterey Pop” en est un des premiers exemples. Souvent simples dans leurs concept, des hits parfois démodés redevenaient de percutantes machines rnb... En fait il “customisait” certains classiques pop-rock, soul etc. “Percutant” le terme le définit bien, “Black man Burdon” il portait bien ce surnom ! Sans parler de ses expériences world music qui restent, via les albums produits, dans les mémoires de beaucoup dont je fais partie.
Après tant de temps, comme pour beaucoup de stars sixties, la question qui tue est : qu’est-il devenu ? Sur les conventions de disques, vide-greniers j’entendais, de temps en temps, certains parler de lui. “Je l’ai vu sur scène récemment (à l’étranger), il est toujours génial”... Hélas, on peut toujours douter de ce genre de propos vu certains exemples. Ces d’histoires de bouches à oreilles c’est un peu style “marseillais” ... Certes, depuis 1975 une vingtaine d’albums sont sortis de plus en plus discrètement... Mais, comme beaucoup sans doute, j’avais peur d’être déçu...
Et puis il y eut le début de cet été. La chaîne Arte nous proposa une vidéo “Eric Burdon live Berlin” que je m’empresse de télécharger sur un disque dur via Captvty... Je branche mes enceintes “monitoring”, lance le film... Et là c’est le choc ! Je redécouvre certes Eric Burdon vieilli, mais quelle pêche, il chante comme durant les sixties ! Et qui plus est accompagné par de super musiciens, tout de même un peu plus jeunes ! Un grand moment de rnb, du début à la fin, comme on dit je suis resté “scotché”.
En plus Eric appréhende son personnage avec une certaine dérision qui le rend plus proche de son jeune public... Je ne peux donc résister à vous présenter ci dessus quelques copies d’écran de cette vidéo à garder précieusement. Alors tous ces albums d’Eric “récents” vont entrer dans mes recherches “vinylistiques” :
1977 : Survivor
1980 : Darkness, Darkness
1980 : The Last Drive
1982 : The Comeback Soundtrack
1983 : Ark
1983 : Power Company
1984 : Rip It to Shreds : The Greatest Hits Live
1985 : That's Live
1988 : Wicked Man
1988 : I Used to Be an Animal
1992 : Good Times
1993 : Access All Areas
1995 : Lost Within the Halls of Fame
The Official Live Bootleg (1998, 2000, 2001)
2002 : Live In Seattle
2004 : My Secret Life
2005 : Athens Traffic (live)
2006 : Soul of a Man
2013 : Til Your River Rurns Dry

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