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16 disques 45 tours (EP et SP) :
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Ordre chronologique approximatif, vu les difficultés pour trouver les dates de sortie... Lire en bas de la page les commentaires relatifs à certains de ces disques. |
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Pierre-Jean Vaillard EP (195?) |
Jacques Grello EP (195?) |
Fernand Raynaud EP (195?) |
Champi EP (195?) |
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Raymond Devos EP (1958) |
d'occasion Robert Lamoureux EP (195?) |
Guy Bedos EP (1963) |
de s'marrer un peu Jean Rigaux EP (1963) |
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Jacques Baudoin EP (196?) |
qui vous savez... Henri Tisot EP (196?) |
Jack Gauthier EP (196?) |
Colette Renard EP (196?) +Photo verso pochette |
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Tout le monde il est gentil Jean Yanne SP (1972) |
Henri Salvador SP (1973) |
Guy Bedos/Sophie Daumier SP (1973) |
mr le président ? P Green/O Lejeune SP (1975) |
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| Les disques « comiques » sont généralement ignorés des collectionneurs... Pour ma part ils m'intéressent, notamment par leur lien avec l'actualité des années soixante, en quelques sorte rappelée, commentée, même par le « petit bout de la lorgnette ». La plupart de ces grands artistes méritaient le nom de « fantaisistes » car à l'image des clowns ils savaient faire tout (ou presque) : mimer, imiter, jongler, jouer d'instruments parfois improbables (scie musicale de R Devos) etc. Ainsi je me souviens d'avoir entendu Sim (à ses débuts) imiter sur scène le train officiel (à vapeur) du général de Gaulle en rapprochant le micro de ses mains jointes devant sa bouche « tchou-tchou... » : soudain le train siffle et petit à petit le sifflet du « train » se met à jouer « La Marseillaise »... Souvenirs... en espérant n'être pas trop long je ne peux résister au plaisir de les évoquer... 1.—Pierre-Jean Vaillard... c'était d'abord une diction inimitable, cette voix étrange un peu « nasale », un peu « aristo » par dérision bien sûr pour débiter parfois des grossièretés que, comme tous les enfants, j'appréciais d'écouter car bien sûr c'était interdit en famille, et rare sur les médias. Cela faisait « drôle » d'entendre des adultes employer ces gros mots que les enfants n'utilisaient qu'en petit comité avec précaution car si une oreille "adulte" nous entendait parler comme ça.... J'ai eu la chance d'assister à un spectacle de P-J Vaillard dans les années soixante, je ne peux résister au plaisir de vous réciter une de ses blagues qui m'avait beaucoup amusé : « Figurez-vous mes amis que j'ai été attaqué en justice par le gouvernement... En effet j'avais affirmé que " Debré est un con " : ils m'ont inculpé pour " Divulgation de secret d'État (...) "» Évocant un bain de mer : « J'étais allé trop loin, j'avais de l'eau jusqu'aux " Pompidous " » (...) 2. — Jacques Grello officiait notamment à la radio au « Grenier de Montmartre » une émission très irrévérencieuse (pour l'époque) et que j'adorais donc écouter avec mon père... au milieu d'autres chansonniers qui souvent se retrouvaient ensemble en tournée (là aussi j'ai eu la chance de les voir sur scène). Toujours de mémoire, sur l'air de « La mama » d'Aznavour : « Écoutez-le il va muuuugir l'Aaaaaznana ! (...) » Le look « lunettes rondes » (faisant penser également à Marcel Achard) de Jacques Grello a probablement été récupéré par Jean Roucas... 3. — Fernand Raynaud l'incontournable : son domaine c'était la scène, sorti de ses gags, (sans oublier son talent de mime) toutes ses tentatives de cinéma, théâtre, chanson, ont été des échecs mais dans le comique... c'était un grand ! Ses sketches étaient si populaires que des expressions passaient dans le langage populaire : « Bourreau d'enfants ! » « Qui c'eeeest ? C'est l'plombier » « Les gens sont méchants » « Je suis qu'un pauvre paysan » « Heureux... » etc. 7. — À l'image de Coluche, Guy Bedos a mis du temps à percer car son style de comique était très en avance pour l'époque et choquait beaucoup... Le comique aussi avait ses conventions... 8. — À l'opposé Jean Rigaux (et quelques autres dans ce style) plaisait... Pour moi, c'était le représentant du futur humour « beauf » ou style « fin de banquet » ou encore « Almanach Vermot » préfigurant Patrick Sébastien, dans la vulgarité gratuite et facile (cela n'engage que moi...) mais témoignage de la philosophie de la future « majorité silencieuse » de l'après-68... 13. — Plus près de nous Jean Yanne... J'ai beaucoup d'affection pour cet anticlérical invétéré, acteur passant du comique au dramatique, qui secoua les seventies avec sa série de films iconoclastes : « Tout le monde est beau... » « Moi y en a vouloir des sous » « Show biznesse » « Les chinois à Paris » sans oublier ses rôles « sérieux »... dans de grands films inoubliables. 14. — Henri Salvador était en quelque sorte l'amuseur officiel des sixties, sans doute par ses idées conservatrices qui devaient plaire en haut lieu, ce qui n'enlève pas, une fois n'est pas coutume, un grand talent. Ce « Kissinger-Le duc Tho » est doublement intéressant car il évoque une période historique « lourde » la fin de la guerre du Vietnam et ses négociations interminables, parodiées-évoquées avec talent par cette chanson. 15. Cette « drague » archi-connue de Bedos-Daumier à entre autres la particularité de ressembler « étrangement » à un sketch de Castel-Sahuquet bien antérieur... . |
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