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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Mise en ligne le 10 août d’une page consacrée aux disques de ma collection
relatifs aux groupes instrumentaux yéyé français…

https://www.vinylmaniaque.com/repert16/165.html

Mise en ligne le 16 août d’une autre page suite au décès du Petit Prince évoquant sa destinée
de chanteur yéyé ainsi que celle dans un autre style du « rossignol andalou » Josélito…

https://www.vinylmaniaque.com/repert16/170.html

EDITORIAL SEPTEMBRE 2025

Nous y sommes, la rentrée… Reprise de l’activité économique, vide-greniers de retour pour trouver des vinyles…

Début août, Thomas m’a informé du décès du Petit Prince, pas celui de Saint Exupéry mais de « notre » Petit Prince yéyé…Pascal Krug, lausannois, telle était sa véritable identité. Décédé le 26 juillet dernier, à 73 ans. Etoile filante dans l’univers yéyé lui-même éphémère, enfant chanteur qui eut son heure de gloire notamment dans l’émission « Salut les copains ». Fin de notre enfance, il avait à peu près notre âge, nostalgie, nous nous rappelons surtout son « C’est bien joli d’être copains ». Il fut "soutenu" par Eddie Barclay et Claude François. Quelques années de notoriété, le temps de produire sept super 45 tours EP de faire des galas… J'ai déniché quatre de ces vinyles présentés ici. Ensuite la voix qui mue, retour à une vie « normale » en Suisse qualifiée de fait par Thomas qui l'a côtoyé de très difficile. Ces quelques années hélas il les a payées très cher. Addictions, dépression... Une vie gâchée. Une histoire triste au niveau de sa conclusion...

J’ai donc réalisé une nouvelle page relative au Petit Prince mais également à Joselito, dans un style différent et peut-être d’autres enfants chanteurs, déjà évoqués mais plus que sommairement sur une page du site il y a longtemps en fonction de l’importance qu’ils sont laissé dans ma mémoire et je pense ceux qui ont connu ces époques… Pour le Petit Prince le témoignage de Thomas sur sa vie « après » me paraît mériter d’être publié. Il l’a en effet côtoyé dans sa vie d’après.

Bon histoire de changer de sujet j’ai pas mal évoqué les yéyé je vais aborder un style musical pour le moins contrasté avec eux, le Punk-Rock ! Je vous propose si votre télé dispose d’un portail dit « Replay » que je nomme « rediffusion » d’aller sur la 7e chaîne, (comme par hasard) Arte. Là dans la sous-rubrique nommée « concerts » vous allez devoir suivre la longue liste pour trouver une vidéo « Sex Pistols et Frank Carter »… Enregistrée cette année lors du Hellfest même si ce n’est pas tout à fait le même style. Quel son ! ça va détartrer vos baffles mais ce n’est pas seulement une question de décibels. Prestation ébouriffante, public déchaîné, enfin du vrai rock and roll. Certes les musicos sont un peu marqués par le temps, plus tout à fait le même groupe. En tout cas une prestation pour moi exceptionnelle. Un grand moment parmi tant d’autres lorsque que Frank Carter, micro en main traverse la foule en plein milieu du pogo déchaîné qui n’attend que lui. Minuscule au milieu de tant de monde il reste toujours aussi percutant dominant cette tempête, tourbillon humain impressionnant surtout vu d’un drone…

De la même façon vous pourrez visionner si cela vous chante tous les groupes métal qui se sont produits lors de ce festival. Certains sont assez performants, voire même beaucoup, d’autres… mais ils avaient leurs fans. Je précise également qu’en tapant par exemple « replay arte » sur votre navigateur d’ordi vous accédez également aux vidéos évoquées et bien sûr votre portable.

Ecoute actuelle via ma platine « de bureau » du Léo Ferré « Amour Anarchie Ferré 70 » double album dont je me régale. Il y a également une déclinaison de cet album en deux 33 tours distincts vol 1 et vol 2. Je suis fan c’est vrai mais tout de même c’était un grand, ces textes et musiques… L’esprit d’une époque, encore plus percutant à l’image de ses textes. Certaines « images » plus qu’évocatrices que certains pourraient trouver graveleuses passaient à l’époque, on évoquait la « licence poétique » je pense que cela serait le cas si cela sortait actuellement, mais les commentaires de certains… vu ce qu’on nomme au sens large « la parole libérée »… Conservatismes étroits, je n’en dirai pas plus… L’amour, lorsqu’il est évoqué par Léo n’est pas une bluette, on passe des sentiments violents à un descriptif des moments « charnels » de la même intensité, en tout logique, même si les images, mots détournés sont habilement et parfois comiquement utilisées. L’amour fou au niveau des sentiments et donc au niveau de certaines situations. De fait la vraie provocation a toujours été le talent…

Sur un réseau social… (je sais c’est pas bien) je suis tombé sur une évocation de Gong. J’ai pas mal de vinyles d’eux, vous vous en doutez ce n’est pas par hasard…  Pour ce groupe aussi une impression d’oubli au niveau des médias. Donc je pense que cela sera mon prochain « chantier vinylistique », ma prochaine page.

Plus d’une trentaine de disques à passer à la machine à nettoyer Spin cleaner. Cela signifie plus de deux heures de boulot de façon à retrouver notre belle cuisine intégrée dans sa fonction habituelle pour le repas du soir... Elle constitue, je l’ai déjà écrit, l’endroit idéal pour ce type d’activité de « restauration » mais cette fois-ci au sens différent de restauration alimentaire. Le problème pour l’instant c’est la canicule. J’ai la chance d’avoir une maison relativement « fraîche » mais même avec cet avantage ce climat ne rend pas particulièrement dynamique… Un côté « suspense » pour certains vinyles me poussera peut-être à me bouger un de ces quatre… Certains que je trouve trop « craquants » n’ont pas droit au nettoyage, mission impossible donc éliminés au sens absolu du terme. Pour d’autres je suis sûr de mon coup je vais les « ravoir ». Mais pour une troisième catégorie ce n’est pas évident. Entre rayures fines vicieusement discrètes voire invisibles et salissures classiques les « cracs » vont-ils disparaître de façon significative ? Si le disque plait particulièrement on espère bien sûr une issue positive mais « on » n’en est pas certain avant l’essai fiévreux sur la platine après un séchage soigneux sur mon vieil égouttoir à vaisselle, du temps d’avant les lave-vaisselle…

Ceux que j’élimine d’office je les donne à une asso qui fait brocante. Vu que leur prix pour un album est de deux euros l’acheteur éventuel en aura à mon avis pour son argent, mais rien de plus alors qu’il pouvait imaginer avoir un album de plus de dix euros, voire beaucoup plus pour ce petit prix… Dur de jeter un disque même si parfois… Ceux qui craquent un peu mais peuvent passer je les offre à ceux que cela intéresse. La vente je me répète mais c’est terminé pour moi.

Retrouvé sur un vide-greniers du dernier jour d’août… un pittoresque marchand de vinyles. Marchand déclaré ou non… Certains continuent à finasser avec la législation qui régit ces manifestations. Il possède un gros et long coupé bizarre pour moi en tout cas, le toit copieusement bosselé par la marée d’énorme grêlons tombés il y a maintenant quelques années dans notre coin… Les carrossiers avaient mis une année à réparer les carrosseries martelées, enfin pour ceux dont la valeur de la voiture justifiait cette coûteuse réparation… Plusieurs fois que je suis « tombé » sur lui alors, aucun vinyle nouveau susceptible de m’intéresser, certes il est sympa, me reconnaît, mais tout de même je n’achèterai pas pour lui faire plaisir…

Donc dernier jour d’août, je vais mettre mon édito en ligne comme on dit.

Copié-collé depuis mon logiciel de saisie vers celui de mise en pages html « préhistorique » mais qui marche toujours pour l’instant. Il n’y aura plus ensuite qu’ouvrir le logiciel gratuit « Filezilla », bien connu des webmasters qui me permet d’accéder à mon espace ovh qui contient l’ensemble de vinylmaniaque.com. Vérifier que tous les liens fonctionnent bien, et faire « glisser » le minuscule dossier à sa place définitive, c’est OK la page est en ligne.

Il ne me reste plus qu’à vous saluer et vous donner rendez-vous au moins prochain.

Amitiés vinylmaniaques,

SERGE