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Histoires de disques

Rock progressif : 15 albums
tirés de ma collection

1er janvier 2023

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition;

Pour faire branché on dit maintenant « Prog rock ». Le rock dit progressif est le un des courants majeurs pop dans la foulée du rock sixties. Cela m’a donc motivé pour réaliser, toujours à travers mes vinyles, un petit tour de la question…

Orchestrations complexes, souvent morceaux longs, intégration de musique classique, jazz… définissent ce courant musical. De même l’utilisation d’instruments inhabituels à ceux du rock "primaire" complète ce descriptif. Ces musiques également peuvent être sujettes à des changements de rythme. Dans cette optique de morceaux longs on arrive logiquement aux concepts albums / opéras rock.

Pour simplifier,(je ne suis pas « Rock and Folk »), j’ai écartés de cette page certains groupes, et pourtant pas des moindres. Ainsi les Pink Floyd, Beatles, Deep purple, Led Zeppelin et même Stones etc. ont dans leurs volumineux répertoires des morceaux typiquement rock progressif. Dans certains cas (Beatles) on peut même les qualifier d’inventeurs de cette dénomination musicale qui n’est pas un style à proprement parler vu la disparité des différentes créations. Je présente donc sur cette page des groupes ciblés sur le rock progressif dans la majorité de leurs créations. Ils découlent souvent, au niveau de leurs musiciens, du courant pop-rock qui a précédé. Les albums sont présentés chronologiquement et non en fonction de mes préférences. En réalisant cette page je suis tombé sur d’autres groupes comme Blood Sweat and Tears, It’s a beautiful day, Bee Gees, Flock… mais bon, il n’y a que quinze places sur la page !

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Photo 1 / The Moody Blues, Days of future passed, Deram SML 707, 1967, 30 euros* / Disque archi connu, son morceau phare « Nights in white satin » encore plus. Là on peut vraiment parler d’inventeurs d’un concept. Les Moody blues je connaissais leur très violent « Bye bye bird » qui faisait nos délices sur les juke-box. Ils ont vraiment chanté de style et surtout innové avec ce mélange de musique néo classique et pop. Cela fait partie des disques que les amateurs connaissent par cœur. Si par extraordinaire vous ne connaissez que la version courte (la plus diffusée) de « Nights in white satin » écoutez celle de l’album ! Les Moody blues vont ensuite créer « In search of the lord Chord » très réussi également ensuite… à mon avis c’est moins créatif. Mais leurs nombreux autres albums restent tout de même agréables à écouter.

Photo 2 / Electric prunes, Messe en fa mineur, Vogue CRV 6078, 1968, 40 euros* / Ce groupe californien, fondé en 1960 sortit quelques singles avec un relatif succès "étasuniens". Il atteint une certaine notoriété internationale avec ce troisième album. Déjà le titre indique une ambition musicale qui fut difficile à assurer… Finalement ils furent aidés par des musiciens classiques et seulement trois des cinq membres de groupe interviennent dans l’album. En tout cas le résultat est intéressant et attire la même curiosité que durant les sixties.

Photo 3 / Procol Harum, A salty dog, Stateside C062-90256, 1969, 30 euros* / Pas mal de disques de 1969 pour illustrer cette thématique. Il est vrai que cette période était prolifique en recherches musicales et pas seulement pour le rock progressif on le sait. Au premier album de Procol Harum, excepté leur « A whiter shade of pale » je préfère celui-ci, leur troisième et surtout le long morceau « A salty dog ». La pochette parodiant le paquet de cigarette Players reste aussi emblématique que le contenu du disque.

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Photo 4 / Colosseum, Valentyne suite, Bronze HELP 4-B, 1969/1972, pressage UK, 30 euros* / C’est « Rock and Folk » qui me fit découvrir ce groupe à l’époque de la sortie de cet album. Heureusement que cette revue existait car sur les médias radiophoniques et bien entendu télévisions il était rarissime d’évoquer le courant pop-rock. Seuls, parfois, les grands succès étaient rapidement promotionnés. Ce deuxième album marie guitares, orgue électronique et cuivres ce qui était nouveau à l’époque pour les groupes anglo-saxons. Influence de la musique dite classique très présente se heurtant à des guitares parfois saturées. Groupe intéressant qui pourtant n’eut pas un succès majeur en tout cas en France.

Photo 5 / King Crimson, In the court of the Crimson King, Polydor 2310 516, 1969/1979, 35 euros* / Cette pochette je suppose que tout le monde la connaît. Elle m’a poussé à choisir cet album pour représenter King Crimson. Ce groupe londonien est considéré comme majeur relativement au rock progressif. Les albums qui vont suivre ce premier disque durant les seventies méritent notre intérêt. Bien que les musiciens composant le groupe changent continuellement on reste dans des créations originales de qualité. Une musique je dirais tout de même un peu… grandiloquente surtout tant de temps après mais tout de même un grand groupe de rock progressif. Cette réédition « dix ans après » permet en tout cas une écoute de qualité pour un vinyle tout de même de bientôt 42 ans…

Photo 6 / Renaissance, éponyme, Island ILPS 9 114, 1969, 25 euros* / Groupe londonien de 1969, découle de divers groupes historiques anglais (Straws et surtout Yardbirds). Entrer dans l’univers sonore de Renaissance vaut le voyage pour ceux qui sont en recherche d’une musique relativement cool. Les albums qui vont suivre celui-ci méritent également l’intérêt. Ne pas confondre avec un parti politique de l’avis de certains loin d’être « rock » et surtout pas « progressif » !

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Photo 7 / Yes, Eponyme, Atlantic K 40034, 1969-1972, 30 euros* / Yes, je l’ai découvert après ses premiers albums fin 70… Aucun des nombreux albums de ce groupe anglais que j’ai pu auditionner n’est à mettre de côté. Voies aigues mais que je trouve bien plus agréables que dans Supertramp… Certains disques de Yes se trouvent encore relativement facilement, même dans les vide-greniers. Suivant l’évolution du groupe avec le temps les morceaux ont se sont "allongés" la musique est davanttage « symphonique » tout cela illustré par les doubles 33 tours. Vu le choix d’albums de ce groupe dans ma collection j’ai hésité pour celui que je placerai sur cette page. Finalement j’ai opté pour leur premier disque.

Photo 8 / Chicago transit authority, double album éponyme, CBS S 66221, 1969, 20 euros* / Ce premier album du groupe fut un énorme succès. Mais c’était surtout leur adaptation de « I’m a man » qui cartonnait sur les radios. Pourtant CTA  avec l’utilisation des cuivres était très novateur et représentait bien ce nouveau courant rock progressif. Enorme succès donc album très répandu et cotation modeste. Pourtant certains morceaux me paraissent un peu « bouche trou ». Possédant un certain nombre de leurs albums avec le temps l’idée m’est venue de faire une page spécifique sur ce groupe. Vous y trouverez davantage d’infos sur le groupe : CLIQUER ICI

Photo 9 / Nice, éponyme, Immediate IMSP 026, 1969 (pressage UK), 45 euros* / Keith Emerson, « le Jimi Hendrix de l’orgue » vous le savez est le fédérateur du groupe. Au début ils accompagnaient la chanteuse PP Arnold ex danseuse du Ike and Tina Turner show mais rapidement la « quittèrent ». Le groupe finit en trio précisément sur ce troisième album. En 1971 Nice se sépare sur l’album Elegy. Keith Emerson va créer Emerson Lake and Palmer. On peut parler avec the Nice d’un des groupes fondateurs majeurs du courant musical rock progressif. J’ai trouvé ce disque il y a une vingtaine d’années lors d’un petit vide-greniers d’un encore plus petit village de Dordogne. Pas si surprenant que ça si on sait que de nombreux anglais ont émigré dans ces coins.

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Photo 10 / Caravan, éponyme, Motors 2445 202, 1970-1977, 30 euros* / Ce groupe anglais mélangeait judicieusement psychédélisme, jazz, musique classique sans pour autant avoir atteint le grand succès. Je l’ai découvert sur le tard vu sa notoriété réduite.

Photo 11 / Jethro Tull, Stand up, Island ILPS 9103, 1969 pressage UK, 45 euros* / Nous sommes nombreux à l’apprécier même avec le temps passé… Il y a le flutiste Ian Anderson avec sa voix particulière. Une musique avec un subtil dosage de celtique, classique, blues. Après la sortie de « This was » leur premier album en 68 la critique rock attendait la suite. Elle ne fut pas déçue avec ce
« Stand up ». 29 semaines numéro un en Angleterre etc. les distinctions, hommages pleuvent. Parmi un contenu plus que réussi l’instrumental un peu atypique « Bourée » est je pense connu de tous les baby-boomers. La voie est ouverte à une suite d’albums légendaires du courant pop. Bien que possédant pas mal de ces derniers j’ai choisi celui-ci à la fois pour son contenu et aussi pour le graphisme de la pochette, complété par un pop-up un pour les premiers pressages. On voit alors en ouvrant la pochette le découpage des musiciens se dresser, illustrant ainsi le titre « Stand up ».

Photo 12 / Genesis, Trespass, Charisma 9103 102, 1970/1976, 20 euros* / Genesis c’est quinze albums studio mais parmi ces derniers seuls les premiers pour moi sont vraiment réussis. Trespass leur deuxième disque est dans cette catégorie, de même que Nursery Cryme et Foxtrot qui vont suivre. Bien entendu ces appréciations n’engagent que moi. Les autres albums, j’en possède certains ont tout de même des passages intéressants mais bon… En plus les pochettes dessinées des premiers disques restent également très réussies. Je préfère donc Peter Gabriel à Phil Collins. Plus de 150 millions d’albums vendus par Genesis tout de même…

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Photo 13 / Emerson Lake and Palmer, Trilogy, Island 6396 018, 1972, cotation / 30 euros* / ELP en général les albums sont à acheter… Celui-ci est mon préféré. Je me l’étais payé à l’époque de sa sortie et à force de l’écouter, le connaissant « par cœur » je le délaisse un peu (honte !) En plus de ce disque j’écoute souvent leur premier album éponyme de 1970 ainsi que leur Picture of an exhibition. J’aime toutefois moins Tarkus… et il y en a pas mal d’autres…

Photo 14 / Catharsis, vol 2 Les Chevrons, Festival FLD 651, 1975, 30 euros* / Il faut au moins un album français sur cette page. Certains me diront « et Ange » ? Oui je pourrais… mais finalement Catharsis c’est pas mal aussi même s'ils ont beaucoup moins vendu de disques. En plus leur son précisément rappelle certains morceaux d’Ange… Orgue, percussions, cœurs masculins voire scie musicale… pas mal à l’écoute.

Photo 15 / Electric light orchestra, double album, Out of the blue, Jet records Jet DP 400, 1977, 20 euros* / Ce dernier groupe « découle » de the Move. Là encore un croisement entre musique classique et pop-rock. Les parties vocales sont très présentes, prenantes voire parfois un peu… lassantes. Les puristes rock peuvent passer leur chemin. N’empêche que ELO produit un son original qui permet facilement de les identifier à l’écoute : violons, violoncelles voies aigues c’est leur spécificité. Une abondante discographie, parfois des doubles albums les caractérise également. Celui qui est présenté ici est leur septième mais j'ai encore des difficultés à dire quel est leur meilleur. Les spécialistes du groupe disent que c’est leur premier album le plus réussi et le plus vendu. Curieusement la pochette a un look "spatial" alors que le contenu me paraît plus axé sur une ambiance différente...