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Parmi les disques de ma collection :

1963-1978...
"Mes" Dylan

1er mai 2023

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Si deux dates de pressage indiquées à la suite : la première est celle de l'album original, la seconde celle de la réédition présentée.

Cliquer sur les images pour les visionner (en principe) avec une meilleure définition;

(Photo : EP des Cinq gentlemen : Dis-nous Dylan)

Vu le temps passé et donc avec de nouvelles acquisitions j’ai entrepris de supprimer une page ancienne consacrée à la fois à Bob Dylan et Donovan Leich. Elle va donc être supprimée et remplacée cette fois-ci par deux pages distinctes. Celle consacrée à Donovan viendra plus tard…

« Mes Dylan », le terme donne l’idée d’une appropriation de ce qui est bien heureusement public. Les motivations des fans à mon avis impliquent plus ou moins inconsciemment ce fantasme. Il faut prendre en compte comme pour tous les vinylmaniaques le hasard qui permet la découverte et donc l’achat éventuel d’un disque. Mais là encore la décision finale « achat ou non » implique une préférence. Certains albums n’étaient connus de moi que par leur nom je les ai découverts ensuite. Je ne fus jamais déçu sauf peut-être comme c’est fréquent par les plus « récents » et encore restent-ils des disques réussis mais Dylan nous avait habitués à ses débuts à des super chansons vraiment inoubliables. Il fut on le sait un personnage majeur à la fois de la pop culture, du courant folk-rock dont on peut le qualifier d’inventeur, du folk traditionnel US et de la contre-culture de l’époque. Dylan reste un esprit libre (prix Nobel) mais malgré tout moins « révolutionnaire » que par le passé. Sa rupture surtout idéologique par exemple avec Joan Baez est déjà très ancienne et la matérialise. Reste une discographie riche et vraiment intéressante.

J’ai déniché également quelques EPs de Dylan très recherchés à la fois par leur rareté mais bien sûr par leur importance on peut écrire « sociétale » qui va même au-delà de la musique et restera dans l’Histoire. Sur l’un deux au verso de la pochette « on » présente ce jeune chanteur folk américain prometteur au public… Avoir ce genre d’objet pour moi n’a pas de prix, c’est un concentré de nostalgie.

Oubli regrettable dans cette page l’album « Pat Garett and Billy the Kid » déjà présenté sur le site et qui est vraiment excellent. J’ai également dans mes étagères une curiosité dylanesque à savoir un single Bulgare (Balkanton) des années 80 « Don't think twice it's alwright » auquel est associé un curieux et très grand poster de 34 cm x 34 donc plié au quart pour correspondre à la taille de la pochette… Mais bon 15 albums c’est déjà une vision assez étendue de la carrière musicale de Bob Dylan me semble-t-il. Je dois aussi avoir une compilation et je crois un autre single.

Je rappelle que dans le cas de deux années de sortie mentionnées côte-à-côte il s’agit d’une réédition : première date année de sortie de l’album, deuxième année de sortie de la réédition présentée.

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Photo 1 — The freewheelin, CBS 62193, 1963-1967, estimation 40 euros / Deuxième album nous présente un très jeune Bob Zimmerman sur la pochette. Son premier, bien que composé d’adaptations est dans mon collimateur mais je n’ai pas « conclu » à ce jour. Pour en revenir à The freewheelin j’aime bien cette photo, j’aime bien cette pochette, j’aime bien ce disque, et ne suis pas le seul bien sûr, qu’écrire de plus ? En plein dans l’actu sociale US de l’époque (et hélas souvent encore de notre époque) : droits civiques, guerre nucléaire, les chansons évoquent également sa vie sentimentale et sa relation avec Suze Rotolo que l’on aperçoit sur la pochette. Album carrément historique qui marque le début de la carrière planétaire de l’artiste.

Photo 2 — The times they are a-changin’, CBS S 62251, 1964-1972, estimation 25 euros / Il s’agit de l’album publié juste après The Freewheelin, un an plus tard. J’ai acheté cette réédition vers 2010 à la brocante mensuelle de Bergerac en Dordogne, à l’époque en plein milieu du quartier historique de cette ville. « Les temps changent », effectivement cet album matérialise l’arrivée d’une génération qui va remuer pas mal les choses, que cela soit aux USA ainsi que partout ailleurs dans le monde. North country blues, quelle merveille, cela me donne envie de réécouter…

Photo 3 — Another side of Bob Dylan, CBS 62429, 1964-1970, estimation 25 euros / Toujours en en 64, un nouvel album qui, comme son titre l’indique aborde uniquement des thématiques poétiques très particulières, propres à Bob Dylan. D’une certaine façon il annonce un peu en avance sa mutation pop-rock au détriment des protest songs.

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Photo 4 — Highway 61 revisisted, CBS S 62572, 1965, estimation 30 euros / Sixième album qui contient entre autres Like a rolling stone, merveille des merveilles. L’autoroute 61 passe par la ville natale de Dylan, pour lui dans ses rêves elle représentait la liberté, la voie qui mène ailleurs… Présence de Mike Bloomfield, d’Al Kooper…

Photo 5 — Blonde on blonde vol 2, CBS 5 62 737, 1966, estimation 40 euros / Septième album toujours en 65. Normalement il s’agit d’un double album, parmi les premiers du courant pop-rock. Il fallait s’appeler Dylan pour produire une telle quantité-qualité de musique. Le disque présenté est une version qui ne concerne que le second des deux vinyles de l’album (vol 2). Un autre album concerne le premier disque. Blonde on blonde matérialise le début de la collaboration artistique avec le groupe The Hawks qui devint The Band. Cette période de l’artiste correspond à l’abandon partiel du son acoustique folk. Au Festival folk de Newport il exécute une partie de concert en utilisant une guitare électrique. S’il n’est pas sifflé, le public, féru de folk classique, applaudit très mollement… Ce n’est que lors de son concert suivant, avec un public moins « spécialisé » qu’il fut ovationné et gagna une audience bien plus importante.

Photo 6 — John Wesley Harding CBS 63252, 1967, estimation 20 euros / Huitième album, retour à la musique acoustique le temps de quelques morceaux. Le titre évoque un bandit américain. Il contient notamment la célébrissime chanson All along the watchtower. On pense aussitôt à la géniale adaptation (parmi d’autres) par Jimi Hendrix. On sait que plusieurs des morceaux emblématiques du plus grand guitariste rock du monde sont des adaptations de Bob Dylan.

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Photo 7 — Nashville Skyline, CBS S 63 601, 1969, estimation 40 euros* / Neuvième album de Dylan. Super morceau à mon avis : The girl from the north country (avec Johnny Cash), Lay lady day est également très connu. Très gros succès international. Parmi les musiciens qui l’accompagnent donc Johnny Cash mais aussi Charlie Mc Coy.

Photo 8 — Self portrait,  CBS S 64086, double, 1970, estimation 32 euros / Dixième album, cette fois-ci double. Plein de reprises de Dylan mais aussi de Gordon Lightfoot, Gilbert Bécaud, Pierre Delanoë, Paul Simon. La pochette, vous êtes sans doute nombreux à le savoir est un auto-portrait peint par Dylan, d’où le titre de l’album.

Photo 9 — New morning,  CBS S 69001, 1970, estimation 20 euros / Onzième album entièrement de Dylan. Il fut préféré par le public relativement au précédent Self portrait. Ce n’est pas mon avis…

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Photo 10 — Bob Dylan/The Band, Before the Flood, double, Asylum records No 63 000, 1974, estimation 20 euros / Donc là nous avons un double live de Dylan, accompagné par the Band. Pochette… très passable au niveau graphisme. Le contenu, comme c’est fréquent pour les live rassemble de grands succès joués avec une orchestration différente des albums studio ce qui est toujours intéressant pour les fans. On a ainsi l’impression de redécouvrir, en tout cas en partie, des morceaux célèbres. Parmi cette suite de classiques du folk rock le magnifique Just like a woman…

Photo 11 — Blood on the tracks,  CBS 69097,  1975, estimation 27 euros / Nous en sommes au quinzième album, oui je sais je ne les ai pas tous dans mes étagères mais comme disait Léo Ferré . avec le temps…Changement de compagne au niveau sentimental et aussi de lieu de résidence cette fois-ci New York. Nouvelle partenaire, mais aussi nouveau style de chansons que l’on retrouvera également dans le disque suivant Desire. Une réalisation d’album pleine de péripéties, allées et venues, morceaux abandonnés, nouvelles versions etc.

Photo 12 — Desire, CBS 86003, 1976, estimation 20 euros / Donc seizième album… Le morceau Hurricane ressort en terme de notoriété. Dylan soutenait le boxeur Rubin Carter accusé d’un triple meurtre en 66. La nature « sensible » du texte à l’époque fit que la chanson fut réenregistrée avec de nouvelles paroles vu la crainte de problèmes juridiques. Le boxeur fut tout de même condamné et libéré finalement en 85. Quelques années de prison seulement, pour un triple meurtre, aux Etats unis… Effectivement la culpabilité de Rubin Carter n’était pas forcément établie avec certitude.

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Photo 13 — Hard rain, CBS 86016, 1976, estimation 20 euros* / Encore un album dit « en concert », on sait que ces types d’enregistrements sont considérablement retravaillés en studio. En tout cas j’adore vraiment ce disque. Son résolument pop-rock, chansons percutantes, je le recommande à ceux qui ne le connaissent pas. A noter la présence dans cet album de Mick Ronson. Enorme guitariste anglais connu notamment pour sa participation musicale à la période glam-rock de David Bowie.

Photo 14 — Street legal CBS 86067, 1978, estimation 15 euros / Nous arrivons au dix-huitième album, en quatorze ansx Cela fait environ un disque tous les huit mois, sans parler des live et autres compilations. Ambiance Gospel pour la première fois, peut-être annonce-t-elle l’évolution mystique de Bob Dylan qui va suivre plus tardx Très gros succès au Royaume-Uni, moins aux USA. Le concert qui va se dérouler juste après en Europe en revanche va indiscutablement casser la baraque.

Photo 15 — Bob Dylan at Budokan, double, CBS 96004, 1978, estimation 25 euros / Nous allons terminer ce passage en revue de « mes » Dylan du moment avec ce double album en public. La salle Nippon Budokan (au Japon vous vous en doutez) a vu se dérouler une série de Concert de Bob Dylan en 78. Les deux plus réussis vont servir de matière à cet album. Plus de la moitié des onze titres interprétés sont comme toujours de grands classique du folk singer. Ces nouvelles versions adaptées pour la scène et remises au goût du jour ne peuvent que plaire à ceux qui, comme moi, adorent Bob Dylan.