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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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Que sont-ils devenus ?

1er août 2023

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Disques présentés en ordre chronologique exceptés ceux du même artiste qui sont regroupés. Si deux dates indiquées la première est celle de la réédition présentée, la seconde celle du tirage du pressage original.

Le 15 février 2009… j’avais déjà réalisé une page intitulée « Stars sixties perdues de vue »… CLIQUER ICI

Il m’a semblé opportun de créer une nouvelle page sur ce même thème. En fait il s’agit de rassembler des albums d’artistes et groupes prestigieux en quelque sorte réapparaissant dans l’actu musicale après une période de « disparition », en tout cas en France. Cela ne concerne que mon vécu-ressenti de collectionneur, probable que dans certains cas les destinées musicales de certains étaient loin de mériter le terme de « disparition »… De fait la plupart, nostalgie oblige restent dans mon actu avec leurs disques originaux, devenus des classiques. Je précise également hélas que souvent ces « réapparitions », en tout cas pour moi sont décevantes. Cette période des swinging sixties était vraiment l’âge d’or de la pop music, comment égaler voire dépasser une musique si créative ? En tout cas ces disques ont le mérite d’exister, de générer de la curiosité, donc à mon avis méritent l’intérêt. J’ai fait l’impasse sur un disque des Walker brothers qui entre dans cette thématique mais j’ai déjà parlé de ce groupe récemment. D’autres également pourraient être ajoutés mais à cause à d’un peu de paresse estivale, de manque de temps aussi, j’ai choisi quelques albums… La chronologie sera liée aux sorties de ces vinyles de « retrouvailles ».


1Shocking blue,
LP Attila,
Disc AZ STEC 139 30, (1973),
estimation 30 euros*

LP Venus, Disc AZ LPSTEC 64, (1970), estimation 45 euros*

Ce groupe néerlandais on le sait eut un énorme succès en 69 avec leur « Venus ». La voix de Mariska Veres symbolise pour moi cette époque,  tant on l’entendait souvent. Le guitariste Robbie van Leeuwen était lui aussi très performant et efficace. Ils produisirent un son très « mode » pour l’époque et finalement qui tient la route avec le temps. Numéro 1 partout en Europe, aux USA ce fut un bon départ pour eux. Leur album « The Shocking blue » fut vite rebaptisé « Venus »… Si on écoute les morceaux moins connus on peut vérifier leur virtuosité musicale et vocale du début à la fin.

Ils ont produit d’autres succès mais aucun comparable à leur « Venus ». Je possédais un autre album d’eux mais récemment je suis « tombé » sur cet Attila publié en 72 période où déjà on n’entendait plus parler d’eux sinon dans les boîtes de nuit dites « rétro ». Il s’agit de leur septième album, et d’autres ont suivi. Je fus un peu perturbé par le style légèrement différent. Mais après une nouvelle écoute j’ai découvert un album intéressant que j’ai réécouté plusieurs fois jusqu’à maintenant avec plaisir. Je ne peux que recommander pour ceux qui aimaient ce groupe l’achat du vinyle ou l’écoute sur les réseaux (notamment Youtube).


*

The Hollies,
LP homonyme,
Polydor 2383 262,
(1974 pressage anglais), estimation 18 euros*

LP Homonyme, Parlophone PMCS309,
(1965 press. suédois), estimation 90 euros*







SP Bus stop, Odéon FS 111, (1966), estimation 15 euros*

« Bus stop » on l’entendait souvent sur les radios. J’avais donc acheté le single. Mais les Hollies, fondés en 62 et toujours en activité c’était bien autre chose qu’un hit. D’abord ils créèrent d’autre succès et finalement en Angleterre furent les plus gros vendeurs de disques après Beatles et Stones. Graham Nash, fondateur du groupe va le quitter pour rejoindre Crosby, Stills, Nash and Young. Le groupe saura s’adapter au fil des époques, toucher également le public américain et donc perdurer jusqu’à nos jours. En France on le sait ils sont moins connus. Mais pour les collectionneurs, avec le temps, se procurer leurs albums historiques pourquoi-pas ? Le premier disque présenté, pour un français, en tout cas pour moi, constitue une réapparition au moins en France. Pour l’écoute, cela permet de mesurer l’évolution du groupe. On retrouve quelques inflexions sonores mais cela reste tout de même en deçà de leurs productions sixties. Je possède plusieurs albums période sixties et un très rare EP d'eux, donc publié avant "Bus stop".

The Spencer Davis group
LP Living in a back street,
Vertigo, VEL 1051,
(1974 pressage USA), estimation 20 euros
*

SP The new Spencer Davis group, Time Seller, Fontana 267 740 MF, (1967),
estimation 25 euros*


Je possède cinq EPs du SDG, d’autres trucs, compils etc. et surtout l’original « Autumn 66 ». La séparation entre notamment Steve Winwood et Spencer Davis fut matérialisée pour moi par l’achat du single « Time Seller » avec la mention « Nouveau Spencer Davis group. » Après, adieu le Spencer Davis group au niveau du public français. Donc l’album « Living in a back street » fut une sorte de retrouvailles près de cinquante ans plus tard, même s’il est daté de 1974. Steve Winwood, hélas pour Spencer Davis c’était l’élément indiscutablement majeur de ce grand groupe pop sixties que j’écoute encore souvent. La suite de la saga rock de ce dernier en témoigne. En tout cas, en 74 le SDG « sans Steve » restait un bon groupe, un son excitant. Disque « trouvé » sur un vide-greniers récemment, (marchand « spécialisé ») je ne me rappelle plus lequel, j’en ai « fait » pas mal et trouvé beaucoup de disques sympas.


Peter, Paul and Mary
LP Reunion,
WB 56 554, (1978), estimation 7 euros*

EP Le déserteur,
Warner bros
WEP 1439,
estimation 8 euros*

Ce « Reunion » je l’ai acheté, prix très bas, donc avec une certaine appréhension. Finalement à tort certes le style est légèrement différent mais les voix, la musique, cela reste agréable et rappelle indiscutablement le groupe durant ses heures de gloire. Du folk rock originel, qui fait maintenant partie de l’Histoire des USA. Ils passaient du protest song à des bleuettes folk gentillettes, j’écrirai style « camp de scout » mais j’aimais bien et n’étais pas le seul. Je les ai découverts lors de la sortie de leur tube « I dig rock and roll music » de 1967. A l’époque j’étais surtout branché pop-rock, d’où mon intérêt… Petit à petit avec le temps j’ai découvert qu’ils n’étaient pas si « rock » que ça mais ce n’était pas pour autant que leur musique ne méritait pas l’intérêt. J’ai toujours du plaisir à réécouter leurs vieux « trucs ». Donc ces « retrouvailles » autour de ce vinyle se sont bien passées pour moi. En 78 comme on le voit sur la pochettes ils étaient en pleine santé et créativité comme on peut l’écouter sur le disque. De nos jours un peu de tristesse en écoutant Mary Travers, hélas décédée en 2009. Les deux autres comparses dont Paul Stookey sont toujours parmi nous.

Quel vinyle choisi pour faire le lien entre passé et présent ? J’ai maintenant « très beaucoup » d’albums sixties d’eux… Je trouve sur la base de données de ma collection onze albums et quelques EPS. Finalement l’un de ces derniers m’a paru pertinent… « Le déserteur » c’est pas mal, cette adaptation parmi d’autres de l’hymne antimilitariste de Boris Vian reflète bien le groupe et son époque…


Steve Winwood
LP Back in the hight life, Island 207 769 (1986), estimation 7 euros*


EP Keep on running, Fontana 465 297 ME, (1965),
estimation 35 euros*








SP Hole in my shoe, Fontana 260102 TF, (1967),
estimation 40 euros*

Steve Winwood, j’ai déjà parlé de lui lors de l’évocation du Spencer Davis group. Rappelons après la séparation la création de Traffic puis Blind Faith, après il débuta une carrière solo… Cruelle déception que ce "Back in the hight life" publié plus de vingt ans après… Certaines intonations de la voix certes se retrouvent mais pour moi c’est une musique finalement assez banale que j’écoute actuellement sur ma platine… Ayant pas mal de vinyles de ses groupes « historiques » j’ai finalement opté pour le EP « Keep on running » pour faire le lien entre « l’avant » et « l’après ». Hélas en 86 nous ne sommes plus dans le même monde… Quelle différence entre ces deux vinyles ! La cotation de sept petits euros de « Back in the hight life » est hélas méritée. Sur un vide-greniers j’ai dû le payer dans les trois euros, je regrette presque…


Joni Mitchell LP Chalk mark in a rain storm, Geffen records 92412-1, (1988), estimation 10 euros*

LP Clouds, Reprise K 44070, (1969/1971), estimation 45 euros*

Cette chanteuse canadienne est connue en tant que chanteuse, musicienne et auteur-compositeur mais aussi peintre. C’est David Crosby (futur Crosby, Stills, Nash and Young) qui va la faire connaître, notamment aux USA en 1967. Ses albums sont classés folk rock mais ne sont pas si classables que cela vu son originalité autant au niveau compositions que musique. Elle créa notamment « Woodstock » chanson présentant le festival, reprise par CSNY et figurant sur le générique du film. Ce titre, sa symbolique, comme l’album « Ladies in the canyon* » et bien d’autres, illustrent, au-delà du talent, son rôle « fédérateur » dans la mouvance musicale de la contre-culture américaine. (*) « The canyon » c’est Laurel canyon, banlieue de Los Angeles, lieu mythique de résidence contacts et créations des plus grands artistes pop-rock de l’époque. La chanson de CSNY « Our house » de l’album « Déjà vu » évoque la maison de Joni Mitchell à Laurel Canyon … (Au moment de la sortie de « Blues from Laurel Canyon » de John Mayall, en plus avec les photos du verso de la pochette,  j’imaginais un lieu sauvage, en pleine nature pas une banlieue, certes « verte »…) Joni Mitchell doit avoir 80 ans maintenant… Elle a continué de produire des albums intéressants. Certaines de ses compositions post sixties fleurtaient avec le jazz. J’ai pas mal d’albums d’elle, qu’ils soient « historiques » ou plus récents, tous sont très intéressants à l’écoute. Mais en 88… l’illustration de la photo du premier album de « retrouvailles » présenté montre un changement de look spectaculaire qui a accentué ma curiosité (« Qu’est-elle devenue ? ») A l’écoute on retrouve bien sa façon si particulière de chanter mais la musique… Heureusement avec ses albums « d’avant » il y a du stock.