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Six albums pop-rock
années soixante-dix

1er octobre 2023

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Si deux dates indiquées la première est celle de la réédition présentée, la seconde celle du tirage du pressage original.

Les disques pop-rock des seventies sont tout de même plus faciles à dénicher que ceux de la période 50-60. Déjà les chaînes hifi protégeaient les fragiles sillons. La créativité après le tremblement de terre sixties était très importante, de nouveaux concepts musicaux continuaient à être élaborés. Je vous présente ici une demi-douzaine d’albums, nouveau témoignages d’une époque certes révolue mais porteuses de nombre de souvenirs musicaux inoubliables.

Johnny WINTER, Early times,
Janus Records JLS 3023, 1970 pressage USA, estimation 40 euros*

Le contenu de ce disque se devine en lisant son titre. Des morceaux de ses débuts curieusement finalement assez cool qui peuvent décevoir les intégristes du blues-rock pratiqué habituellement. Vocaux « harmonieux » mais guitare très présente… Orgue électronique… Compositions réussies, bien enregistré… Vous pouvez écouter sur le web…

Notre musicien albinos favori est décédé juste après un ultime concert en France au Cahors blues festival en 2014. Pas d’infos pour l’instant sur cette compilation de 1970 à moins que certains visiteurs puissent nous éclairer. Cette musique intéressante certes paraît bien décalée par rapport à son style actuel.

Middle of the Road LP You pays yer money,
Eurodisc 87987, 1974, estimation 20 euros*

En écoutant ce disque tout d’abord la voix de Sally Carr, leur chanteuse, me rappelle le groupe Savage rose. Je m’attendais à retrouver des créations dans le style de leurs grands succès passés, notamment une demi-douzaine de hits qui firent danser nombre de jeunes européens durant les années soixante-dix. J’aimais bien « Sacramento »… Certes on est dans de la pop dite bubble-gum mais leur son était finalement pêchu, très propice à la danse, d’où leurs morceaux passés dans nombre de nights clubs. Ce disque s’essaie à un style musical un peu différent mais je trouve leur musique toujours aussi intéressante.


Dr FEELGOOD, Malpractice, UAS 29 880, 1975, estimation 30 euros*

De même que Eddie and the hot rods, ce groupe est originaire de l’Essex. Ce coin d’Angleterre semble propice au bon rock. Du bon rnb pêchu qui séduit toujours les amateurs. Il s’agit de leur second album, morceau phare « Back in the night ».













CAT STEVENS,
Numbers 
A phythagorean theory tale, Island 9299 873, 1975, estimation 15 euros*

Vous pouvez remarquer que j’alterne rock « tonique » avec de la musique plus… consensuelle. Sur ce vinyle on retrouve la voix caractéristique et des morceaux très intéressants qui ont l’avantage d’être moins connus que ses grands succès. Très belle pochette comme je les aime avec une découpe. De 66 à 78 environ 60 millions d’albums vendus… Trois ans avant sa spectaculaire conversion à l’Islam sous le nom de Yusuf Islam en 78 il composa ce dixième album que je ne regrette pas d’avoir acheté. Il faut tout de même savoir qu’il bascula vers l’Islam intégriste ce qui valut pas mal de problèmes… Avec le temps il semble heureusement être revenu de ces dérives.


Jethro Tull,
LP Too old rock n’ roll : too young to die !
Chrysalis 6307 572, 1976, estimation 25 euros*

Ce disque m’a vraiment surpris vu l’audition d’autres publiés durant la fin des seventies. Effectivement pour eux, en tout cas sur cet album le rock n’est pas mort. Plaisir de retrouver ce grand groupe avec leur neuvième album. Il eut un succès mérité, plusieurs quasiment pas de flute mais très bon quand même, la voix de Ian Anderson a suffisamment d’originalité pour que le groupe ne perde pas son image pour autant.





Eddie and the hot rods LP Teenage depression, Island ILPS 9457, 1976, estimation 40 euros*

Nous sommes dans la bonne ville de Bergerac, en Dordogne, vers 1996… De passage j’apprends qu’il va y avoir un concert sur un terrain proche du stade municipal (de rrrrrruby) car on n'est pas trop foot à Bergerac. Organisation minimum, scène bricolée, fourgon servant de « loge » mais grosse sono installée… Plein de chevelus vautrés sur l’herbe et soudain un son sauvage réveille la torpeur de cette fin de soirée dans la petite ville. Je découvris ainsi Eddie and the hot rods, ils envoyaient vraiment du bois. Torrent de décibels, performance scénique, super soirée. Lorsqu’un morceau était terminé le silence retrouvé brièvement était troublé par plein de chiens hurlant à la mort. Demain ça va râler dur contre les organisateurs, en attendant nous, on en profitait ! Rnb survitaminé à la manière des Stooges a écrit Wikipedia. Le chanteur Barrie Master vers la fin du spectacle disparaissant dans le fourgon bien entendu tout le monde était en mode rappel… Il répondait en frappant la tôle du « Bedford/loge » par des violents « Boom Boom ». Bref un bon moment comme on en aimerait plus souvent. Donc vous vous doutez que la découverte de cet album sur un vide-greniers a été suivie d’un achat immédiat. Fondation en 75, catalogués « Punk » à la grande époque ils jouaient au Marquee avec les Sex pistols en première partie. Cohabitent également dans un même spectacle au Marquee avec AC DC. Le leader Barrie Masters est décédé en 2019.