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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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HISTOIRES DE DISQUES

Disques "night club sixties"
(la Péniche) » 1968/1970

1er février 2024

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur chaque image pour visionner (parfois) une version plus grande

Disques présentés en ordre chronologique exceptés ceux du même artiste qui sont regroupés. Si deux dates indiquées la première est celle de la réédition présentée, la seconde celle du tirage du pressage original.

Fin 2023, j’ai fait une incursion sur un forum Facebook permettant d’évoquer le passé de la ville de ma jeunesse, Bergerac. J’ai publié le texte déjà mis en ligne sur ce site intitulé : « Bergerac 1964-1970 » : la Péniche. Enormément d’acteurs de l’époque sont intervenus, un dialogue entre nostalgiques a pu s’établir. Du coup cela m’a inspiré pour revenir sur le sujet via comme toujours les vinyles de ma collection. Je pense que ces musiques qui accompagnaient nos aventures se retrouvaient sur nombre de lieux comparables à l’époque et donc finalement elles peuvent faire revenir des souvenirs aux visiteurs du site. C’est en tout cas comme on dit « le but de la manœuvre ».

Cette page interfère donc avec plusieurs du site, notamment celle consacrée « aux morceaux longs ». Là je vais développer des années plus tard en ajoutant des morceaux « courts » généralement d’ailleurs les plus utilisés, souvent tirés du hit parade de l’époque mais pas toujours. On remarquera que Beatles et Stones étaient généralement ignorés, de même que des morceaux pop-rock pourtant pêchus mais « anciens » pour l’époque genre Kinks, Them etc. impératifs de « branchitude » sans doute. J’ai ignoré les slows déjà traités. Les liens ci-dessous complèteront donc cette page :

La péniche : http://www.vinylmaniaque.com/pochettes2/mythes10.pdf

Pop-rock les morceaux « longs » : http://www.vinylmaniaque.com/repertoire3/scans-recap-10.html (en bas de la page)

La péniche (suite) les slows : http://vinylmaniaque.com/repert14/slows.html

The Crazy world of Arthur Brown SP « Fire »,
Polydor 421, 1968, 10 euros*

Un hurlement « sépulcral » retentit « I am the god of hell f ire and I bring you…Fire !!! » l’ambiance instantanément était électrisée, les gens se levaient et gesticulaient dans tous les sens. Merci au délirant Arthur Brown de relancer la soirée ! Enorme succès connu de tous que je me devais de posséder à l’époque. Il est curieux que Arthur Brown n’ait eu aucun succès dans la foulée vu l’impact.

« The Crazy world of Arthur Brown » LP homonyme, Tapestry TPT 205 Réédit. 1000 ex Liechenstein, 1967/2007, 30 euros*

Si on achète le 33 tours associé, comme je l’ai fait des années plus tard, (pas facile à trouver, même en réédition), on découvre un super concept album, dans le même style. « Fire » ne constitue que l’élément moteur d’un 33 tours absolument délirant… Et en plus, pour ceux qui lisaient « Rock and Folk », on découvrait l’aspect visuel du show grâce aux belles photos de la revue, c’était quelque chose… Effets pyrotechniques divers, tenues délirantes… Peut-être en lien avec le génial soul man Screamin’ Jay Hawkins et son adaptation de « I put a spell on you » également repris, on ne peut parler de hasard, par Arthur Brown. Nous sommes vraiment dans le psychedelisme avec the « God of hellfire » comme on le surnommait à l’époque.



Wilson Pickett
SP « She’s lookin’ good »,
Atlantic 650 095, 1968, 8 euros*

On peut qualifier ce titre de « classique de la Péniche » tellement il fut diffusé.

Au niveau chorégraphie on peut le qualifier de « cool jerk ». Il est vrai que ce style de danse « alanguie » correspondait vraiment à l’ambiance la plus fréquente de mon night club préféré.

Wilson Pickett SP « Born to be wild », Atlantic 650 165, 1969, 20 euros*

Dans le même style que précédemment mais la symbolique du titre au niveau du film mythique « Easy rider ». Cette façon tout de même moins violente que celle du « Loup des steppes » d’interpréter le titre à la sauce « soul » plaisait bien aux danseurs et surtout au disquaire…


The Equals SP « Baby come back », Fontana 230 129 MF, 1968, 8 euros*

Ce titre on le sait fut un énorme succès. Un soir, me rendant comme (trop) souvent à la Péniche j’entendais ses basses vraiment de loin. Certes on sait que l’eau porte les sons mais tout de même je pense que la sono était vraiment très forte !

Vu le grand nombre de morceaux passés par le disquaire (non je n’écrirai pas « disc jockey ») je pense que le rnb restait une valeur sûre, peut-être liée à l’acoustique de cette boîte enserrée par deux épaisseurs de bois.





Arthur Conley SP « Funky street », Atco 67,
1968, 20 euros*

Un rythme très "saccadé" finalement atypique pour un chanteur soul. J’ai découvert ce chanteur grâce à la Péniche. Sur les médias officiels on l’entendait relativement peu. Il semble assez recherché par les collectionneurs vu les prix de ventes trouvés sur les marchands pros ou semi-pros, seuls proposant en général ses disques finalement assez rares.








Don Fardon SP « Indian reservation », Vogue V 45 1529, 1968, 8 euros*

Mélopée certes rythmée mais essentiellement triste. D’ailleurs si on se réfère au « sous-titre » à savoir « The lament of the poor Cherokee » il n’y a pas de doute à ce sujet. On l’entendait pas mal sur tous les vecteurs musicaux de l’époque. Cette impression un peu « blues » reflétait sans nul doute nos ressentis à certains moments vu l’époque, l’hiver, la vie « active » qui nous attendait… On pourrait imaginer un autre titre « The lament of the poor baby boomer » !









Canned heat, « On the road again », Liberty LIF 56038, 1968, 15 euros*

Dès que les premières notes de « On the road again » retentissaient beaucoup venaient renforcer les danseurs. Cette voix aigue correspondant si peu au physique de Henri Vestine dit « the bear » ajoutait à l’intérêt du morceau. Leur boogie électrique frénétique était vraiment dans l’air du temps…

Ce gimmick fut repris par les Canned Heat de diverses manières. D’autres groupes firent de même. On le retrouve aussi entre autres dans le « Spirit on the sky » de Norman Greenbaum, aussi chez les ZZ top etc. etc...

Un autre morceau de Canned Heat passait pas mal « One kind favor » Mais leurs boogies genre « Chipmunk song » étaient vraiment irrésistibles.


Norman Greenbaum SP « Spirit in the sky »,
Reprise RV 20237, 1969, 7 euros*

Morceau très « jerk » souligné par des vocaux assez réussis. Il faisait bouger la vieille coque de la Péniche.

Une sorte de reprise un peu… « à l’envers » de « On the road again ». En tout cas l’effet était percutant là aussi.

LP « Spirit in the sky », Reprise R 6365, 1969 pressage Canada, 40 euros*

J’ai déniché cet album des années plus tard lors de mes fouilles « vinylistiques ». Malheureusement il est loin d’être à la hauteur du morceau dont il a pris le nom.


Savage rose SP « Long before I was born »,
Polydor 421 431, 1969, 15 euros*

Ce morceau très peu connu avait la faveur du disquaire. Je pense qu’il avait raison car derrière le son de ce groupe que nous découvrions une ambiance psychedelique.

Voix aigues qui psalmodient, leur origine danoise ajoute un je ne sais quoi qui m’a intéressé. Plus tard j’ai découvert trois de leurs albums que j’ai présentés sur le site. Ils se séparèrent en… 2010.







Led Zeppelin LP II, Atlantic HATS 421-43,
1969 pressage espagnol, 60 euros*

« Whole lotta love » qu’écrire à ce sujet… Les stromboscopes surmenés nous appelaient pour sacrifier au culte du Zeppelin. Séquences violentes puis lentes, le hard rock dans toutes sa splendeur. On attend quelques instants et soudain l’explosion, ça redémarre avec la batterie.

Et puis il y avait aussi la face B… « Living loving maid » et ses enchaînements somptueux, quel album ! Là encore j’ai découvert l’existence du Zeppelin lorsque leur premier album passait, certes moins souvent, sur les platines.




Creedence clearwater revival SP « Proud Mary »,
America 17008, 1969, 10 euros*

La version originale de Proud Mary eut aussi beaucoup de succès. Après l’adaptation de « Suzy Q » ce follow up confirme la montée vers la gloire du grand groupe pop.

Creedence clearwater revival LP « Bayou country », Fantasy 68502, 1969/1981, 25 euros*

Cet album fut fréquemment posé sur les vénérables platines de la Péniche. Le disquaire se risquait même à nous « mettre » des morceaux pas forcément dansants mais qui valaient d’être écoutés, personne ne lui en voulait.


Eddie Floyd SP « Big bird », Stax 169 031, 1969, 20 euros*

Là nous avons un grand classique de notre night club aquatique. Combien de fois est-il passé ? Du coup des années plus tard j’ai essayé de trouver le single, pas évident… Mais un beau jour j’ai eu mon « Big bird ».

Curieux, une sorte d’impression « de décollage » sur la piste lorsque le rythme s’accélère jusqu’à très haut…











Free SP « All right now », Island 6014 016, 1970, estimation 12 euros*

Un « cool jerk » typique qui eut son heure de gloire. Pratique, ce genre de morceau permettait aux danseurs, en se collant visage contre oreille tout de même, d’échanger quelques mots…

J’arrête ici ce petit passage en revue qui donc complète les pages dont les liens sont présentés en début de rubrique. Il y avait plein d’autres titres comme « Venus » du Shocking blue, Middle of the road, « Black night » Deep purple, Crazy elephant etc etc j’ai sélectionnés ceux qui en ce jour de …2024 me reviennent à l’esprit.

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