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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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HISTOIRES DE DISQUES (parmi les disques de ma collection) :

The Beach Boys : 15 vinyles sixties 33 tours, 45 tours années soixante

1er novembre 2022

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition;

Novembre… pas de doute les plages sont lointaines dans les souvenirs de beaucoup. Cela m’a donné l’idée de présenter sur cette page (j’allais écrire « plage ») « mes » Beach Boys sixties. Comme toujours il s’agit de trouvailles au fil des ans, on le sait basées sur l’évitement d’achat d’originaux souvent trop chers et « gratouillants » en général. Au niveau 33 tours dans cette optique je n’ai que des rééditions dans ma collection à présenter… pour l’instant. En revanche question 45 tours, à l’opposé, rien que des originaux. Je me suis limité à la période sixties, la « grande » époque du groupe.

Bien évidemment les pressages des rééditions sont ultérieurs aux années soixante (première date mentionnée pressage original, deuxième date pressage de la réédition s’il a pu être identifié). Donc amis du surf bonjour ! Ce groupe californien créé en 1961 a vendu plus de 100 millions de disques dans le monde. Surf music au début mais surtout très belles harmonies vocales pour ce groupe pop le seul à pouvoir se comparer en popularité avec Beatles et Stones au début des sixties. Brian Wilson à lui seul au niveau création était presque tout le groupe… Ce personnage hors norme eut une période difficile au niveau psychiatrique qui heureusement a été semble-t-il surmontée sur sa fin de carrière.

Dès que j’ai pu dénicher des vinyles post sixties du groupe je l’ai fait mais des années plus tard, dans ma démarche de collectionneur. Des disques intéressants certes, des reprises de morceaux anciens retravaillés restent de bons disques. Un certain nombre d'entre eux sont présentés sur les pages plus anciennes du site. Mais bien entendu avec ce recul je n’éprouvais plus cette impression de découverte sonore comme durant les années soixante durant lesquelles nombre de leurs créations faisaient l'événement de la scène pop-rock.

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Photo 1 / Surfin Safari, Capitol GO 8106 GL (1962-rééd. USA) 20 euros* / Le mot « surf » comme il se doit va revenir souvent on s’en doute. Pourtant il paraît que les Beach Boys n’étaient pas particulièrement assidus sur leurs planches en tout cas certains d’entre-eux. Ce disque a été trouvé il y a pas mal d’années sur la « grande » brocante de Bordeaux place des Quinconces… Je me demande d’ailleurs pourquoi c’est resté dans ma mémoire… Il s’agit de leur premier album mais bien entendu réédité. Beaucoup vont découvrir leur son qui va comme on dit « casser la baraque » durant les années qui vont suivre.

ALBUMS / Photo 2 / Surfin USA, Capitol 2S 066-82009 (1963/1978) 30 euros* / Je ne valorise pas trop ce second album des Beach Boys avec cette photo de mauvaise qualité. D’autant que la pochette est pourvue d’une belle photo. Je l’ai scannée il y a longtemps maintenant et la récupère pour cette page, j’aurais dû la refaire… En tout cas la pochette est très évocatrice de la stratégie commerciale du groupe : surfer… sur le surf. Le morceau qui donne le nom de l’album fut un énorme succès. A noter également « Misrilou » instrumental revenu à l’ordre du jour lorsque une version de ce morceau de Dick Dale fit partie de la mythique bande son de « Pulp fiction ». Ce son « surf » rappelle également les Ventures et d’autres groupes style californiens dont les Turtles.

Photo 3 / Surfer girl, Capitol 2S 066-85459 (1963/1978) 25 euros* / Troisième album du groupe, toujours en réédition, toujours le surf. « Little deuce coupe » super morceau qui donne envie de danser (je suis d’ailleurs en train de l’écouter). Le « Surfer girl » qui suit maintient le tempo avec une petite touche romantique. La photo de l’album est souvent utilisée dans les films évoquant cette période insouciante (ou se voulant comme telle médiatiquement).

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Photo 4 / Little deuce coupe, Capitol SM 1998 (1963/1976 pressage USA) 25 euros* / Quatrième album compilation qui reprend Little Deuce coupe et d’autres morceaux évoquant l’automobile. Le coupé Ford 32, hot rod splendide, illustre la belle et très évocatrice pochette.

Photo 5 / Pet sounds, Capitol ST 24528 (1966/20?? pressage UK) 30 euros* / Nous « sautons » jusqu’à leur onzième album, considéré comme le plus abouti. Brian Wilson avait cessé les participations scéniques et quasiment seul créa cet album. Harmonies sophistiquées, compositions parmi les meilleures du groupe… Ce disque n’aboutit pourtant qu’à la dixième place du hit parade de l’époque. Il fut pourtant classé meilleur album de tous les temps un dans des listes de magazines musicaux (Times, New musical express) réputés. J’ai dû même voir un doc vidéo consacré à ce seul album.

ALBUM EN PUBLIC / Photo 6 / Live in London, Capitol C062 80627, (1968/1972) 30 euros* / Comme toujours on va avoir une sorte de best of que le groupe interprétait pour ses fans londoniens. Pour les fans qui veulent retrouver le son du groupe sur scène à sa grande époque.

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DOUBLE COMPILATION / Photo 7 / « 66-69 », Capitol 2 S 150.82293, (1978) 35 euros* / Ce double album a de l’allure, une belle pochette glacée, de grandes photos du groupe et un look un peu rétro. Il peut permettre à ceux qui n’ont rien du groupe en vinyle ancien d’avoir un 33 tours sympa. Ajouté à la relative rareté, même pour une compil, on arrive à cette cotation honorable.

SUPER 45 TOURS / Photo 8 / Surfer Party, Capitol EAP 1-2056, (1963), 85 euros / De mémoire un monsieur, suite à une petite annonce « particulier achète vinyles » près de mon domicile m’a vendu une série de EPs et de singles plus tard dont celui-ci, cinq euros pièce. Pour les singles c’était trois euros. Il est assez rare même chez les vendeurs très spécialisés.

Photo 9 / Dance Dance Dance, Capitol EAP 1-20648,  (1964) 35 euros / Ce super 45 tours est davantage répandu que le précédent, donc la cotation est plus basse. Quoique… il me paraît pas si fréquent que ça, grand mystère de l’offre et de la demande….

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Photo 10 / I get around, Capitol 1-20620, (1964) 40 euros / On retrouve la photo de l’album US original « Surfer girl »

Le super 45 tours « Help me ronda » que je possède depuis très longtemps est comme on dit « passé à l’as » lors de la réalisation de cette page. Dommage car j’adorais cette chanson. Photo 11 / Barbara Ann Capitol 1-20762, (1966), 35 euros / On l’entendait souvent chanté par certains copains en « yaourt » cela donnait « Ba ba ba baburin, babbuuriiiiiiin in-in… ». En tout cas un énorme succès qui en France fit vraiment connaître les Beach boys. Acheté en 68 dans une de ces petites boutiques « de musique » dans lesquelles on trouvait pianos, accordéons, guitares, partitions et aussi vinyles, harmonicas, diapasons, médiators, violons, quelques cuivres… Un peu entassées toutes ces choses, mais avec un rangement méticuleux… Ce dernier EP présenté fut le premier que je me suis payé du groupe.

SINGLES SIXTIES / Photo 12 / Good vibrations ? Capitol CLF 5676, (1966), 12 euros* / Les singles qui suivent sont les premiers que j’ai achetés vu qu’ils furent publiés juste au moment de la disparition des EPs. Pour moi les Beach Boys fin des sixties étaient une composante très importante du nouveau courant musical qui se développait. Je le répète il faut se remémorer ce que l’on entendait sur les radios à l’époque pour le réaliser par contraste. Ce morceau en particulier, atypique par rapport au reste des créations du groupe de l’époque de l’avis de tous était extrêmement innovant. Pas d’hésitation donc pour moi pour investir les 6,50 F nécessaires.

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Photo 13 / Heroes and villains, Capitol  CLF 1001, (1967), 12 euros* / Ce titre certes n’est pas le plus connu du groupe. Mais à l’époque j’aimais particulièrement ces effets vocaux assez recherchés.

Photo 14 / Wild Honey, Capitol  CLF 2028, (1967) 12 euros* / Wild honey passait à la radio et rendait bien pour une écoute superficielle. Mais lorsque j’ai acheté ce troisième single avec couverture papier je dois reconnaître que je fus un peu déçu. A l’écoute répétée sur le vieil électrophone Thomson cela devait vite un peu pénible… En plus ils ne s’étaient pas foulés pour la pochette. Outre donc le papier fragile ils s’étaient bornés à repiquer la même photo que sur le single « Heroes and villains » !

Photo 15 / Tears in the morning, Stateside 2C006-91984M, (1970), 15 euros* / Ce single faisait partie d’un lot acheté bien plus tard dont l’achat est déjà évoqué pour la photo 8. Pas grand-chose à dire d’autre hélas sur ce morceau que je découvris en testant ce vinyle sur ma platine.