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HISTOIRES DE DISQUES :

33 tours 25 cm : leur premier (vrai) disque

1er février 2022

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition;

Ce format de disque, en quelque sorte intermédiaire entre le super 45 tours EP (env. quatre chansons) et l’album 33 tours 30 cm (env. 12 chansons) créait pour les artistes concernés une sorte de statut lui aussi intermédiaire en attendant la consécration de « grand » 30 cm.

Les 33 tours 25 cm, j’ai déjà écrit que j’aime bien ce format de disques. Ces premiers vinyles 33 tours diffusés en France jusqu’en l’an 1964, fin de leur fabrication, représentent presque toujours pour les vedettes françaises de l’époque leurs vrais débuts sur vinyle 33 tours. Certains on le sait ont déjà publié des 78 tours, ces premiers vinyles dans ce cas sont des rééditions, parfois complétées par de nouvelles chansons. J’ai sélectionné sur mes étagères consacrées à ce format quinze disques témoignant des débuts sur vinyle des artistes concernés. J’ai volontairement mis de côté certains premiers disques mythiques déjà évoqués sur le site (Boris Vian, Georges Brassens et pour les yéyé Rocky Volcano…) Voulant refléter l’actualité de la musique populaire de l’époque, on va trouver de la « grande chanson française » et aussi les premiers yéyés qui commencent à transformer la musique populaire. En quittant la « période d’essai » des 45 tours ils accèdent, en tout cas pour quelques années, à une notoriété plus durable, matérialisée par le passage au support 33 tours 25 cm, signe de confiance des producteurs musicaux. La « grande » consécration était liée à l’album 30 cm, cela sera pour plus tard ou… jamais, notamment pour certains yé-yé.

Un unique 25 cm produit par un artiste ou groupe comme les Fantômes, s’il est intéressant au niveau collection matérialise une notoriété fugace. D’autres artistes comme Hugues Aufray ne vont faire eux aussi qu’un seul 25 cm mais parce qu’ils passent directement, ventes énormes à l’appui, vers les 30 cm, lancés ainsi directement vers la grande notoriété. On trouvera certains yé-yé à cheval entre grand succès et popularité « intermédiaire ». Ils vont tout de même produire quelques 25 cm, peut-être un ou deux 30 cm et puis adieu…

De nos jours, des artistes confidentiels arrivent à produire des albums, même vinyle mais en autoproduction…

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1/Léo Ferré « Chansons de » le Chant du Monde LD – M 4022 (1953) cotation 65 euros* / Vu mon intérêt pour ce chanteur, le nombre de ses vinyles dans ma collection que j’ai commentés sur le site, je ne vais pas vous bassiner encore sur Léo. Tout de même je vais corriger ici une erreur à son sujet. J’ai présenté un de ses… douze 25 cm comme étant son premier vinyle. C’est précisément en travaillant sur cette page que j’ai réalisé mon erreur. C’est bien le 25 cm présenté ci-dessus qui est son premier microsillon 33 tours (après onze 78 tours tout de même).

Pochette présentée par erreur comme le premier vinyle de Léo CLIQUER ICI

2/Marie-Josée Neuville Pathé AT 1073 (1956) cotation 15 euros* / Trois sur cinq, c’est mon score en ce qui concerne les cinq 25 cm produits par MJ Neuville. Je vous présente le premier des trois 25 cm de ma collection qui illustre le tout début de sa notoriété. En 56 je n’étais pas très grand. Je ne l’ai donc découverte qu’en tant que vinylmaniaque, longtemps après. Elle mérite la qualification de « pré-yéyé » car il m’a semblé que sa notoriété était basée sur le besoin pour les djeuns de l’époque de s’identifier à une chanteuse représentant (plus ou moins) l’esprit de la génération baby-boom. Une nana sympa, une guitare sèche, cela ne pouvait que plaire. Des paroles intéressantes, pour exemple l’évocation de la pédophilie (« le monsieur du métro ») qui lui vaut bien entendu d’être censurée. Vous imaginez, sous De Gaulle, une jeune fille qui ose prétendre que dans le métro il y a des hommes qui ont les mains baladeuses ? Elle a rapidement été rappelée à l’ordre et surtout au silence que toute femme devait appliquer à l’époque… Inutile de préciser que sa disparition médiatique correspond à l’avènement du courant yé-yé. Elle se marie avec l’alpiniste Gérard Herzog ce qui lui permet de participer à nombre de films en lien avec la montagne dont elle est adepte. Elle écrit un livre, chante à nouveau, joue dans certains films, telle fut la destinée de Marie-Jo Neuville.

3/Guy Béart Philips B 76.418 R (1957) cotation 20 euros* / « Ma petite est comme l’eau plounk plounk plounk... » est pour moi comme pour beaucoup mon premier souvenir musical « béardesque ». Son tout premier 33 tours présenté ici fut publié juste avant l’immense succès du film « L’eau vive », dont la célèbre chanson de la bande originale porte le même nom et le rend célèbre. Ce n’est que vers la fin des sixties qu’il revint à la mode, avec son style « contestataire mais pas trop ». En tout cas il a réalisé de belles chansons qui restent dans nos mémoires. Ce que beaucoup ignorent peut-être : avant d’être chanteur il fut ingénieur des ponts et chaussées et dirigea même la construction d’un pont près de Nancy. On le sait il est le père d’une occasionnelle bergère dans le midi, Emmanuelle Béart, victime trop jeune d’un accident de chirurgie esthétique… (Je sais je suis méchant parfois) Ce qui le rend moins sympa c’est qu’il aurait été l’instigateur d’une calomnie à l’égard de Pierre Perret, en plus en se servant de prête-noms mais fut condamné par la justice à ce titre. On sait qu’il décède en 2015 laissant derrière lui une œuvre musicale conséquente dans la chanson populaire de l’après-guerre.

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4/Raymond Devos « 1 » Philips B76.415 R (1958) cotation 28 euros* / On sort de la chanson mais ce premier 25 cm de Raymond Devos est pour moi un disque important. « Théâtre des trois Baudets » « Jacques Canetti » autant de noms prestigieux qui encadrent la destinée artistique de ce grand fantaisiste, dénomination de l'époque remplacée actuellement par le terme finalement réducteur "stand up". "Fantaisiste" impliquait une multiplicité de talents : mime, conteur, musicien, auteur... Bientôt six ans qu’il a disparu, jusqu’ici aucun autre artiste comique n’a ainsi su faire cohabiter rigolade, poésie, textes parfois engagés sans en avoir l’air…

5/Richard Anthony Columbia FS 1 099 M (1960) cotation 25 euros* / En fait dès 1958 sortit un premier EP ultra recherché « Rock n’ Richard ». Et oui là on était dans le vrai rock pionniers, difficile d’imaginer qu’ensuite il va devenir le « crooner yéyé » qu'on va connaître jusqu’à la fin de sa carrière.  Il y eut, on le sait, d’autres nombreux 45 tours et même des chansons de Richard dans trois compilations 33 tours 25 cm « la Bourse aux chansons ». Mais là nous avons « son » tout premier 33 tours solo. Comme pour Frank Alamo, question adaptations, rien ne lui faisait peur. Le résultat était (et reste avec le temps) souvent amusant…

6/Vince Taylor (et ses Play boys) « Le rock c’est ça » Barclay 80159 (1961) cotation 65 euros* / Après une demi-douzaine de 45 tours Vince Taylor va tout de même apparaître sur deux 25 cm, voici le premier (une réédition existe sous la référence Barclay 91073). C’était du temps des blousons noirs, donc la génération juste avant la mienne. Ces rockys précurseurs que, petits minots, on regardait avec admiration et un peu... de crainte. Mais on le sait ils étaient en général plus frimeurs que méchants. La presse les accusait des pires méfaits, on sait, comme souvent, que la réalité était infiniment moins violente que les combats « avec une chaîne de vélo » qui leur étaient attribués. L’idole locale bordelaise, Tony March, paradait ainsi à moto avec le dit blouson noir au dos duquel était marqué en blanc et très gros « Bacalan »… la classe ! C’était surtout le look, le non conformisme qui insupportaient les chantres de l’ordre gaullien. Mais même encore de nos jours, quel mythe que ce Vince Taylor… Cet anglais mort en Suisse en 1991 reste encore dans les mémoires de beaucoup, en tout cas dans la mienne. J’assimile à un miracle la découverte de cette pochette il y a des années dans un vide-greniers sous une pile de « sardouseries »… En 1959 « Brand new Cadillac » cela devait être quelque chose, ça l’est toujours d’ailleurs, même repris par the Clash, suprême hommage des punks aux précurseurs blousons noirs.

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7/Les Chaussettes noires « Rock’n Twist » Barclay 80160 (1961) cotation 55 euros* / Voici donc le premier des quatre 25 cm des Chaussettes noires. Le second a une très belle pochette dessinée mais je ne le possède qu’en réédition « récente ». Le groupe démarre en l'an 1960 mais ce premier 33 tours sort un an après. Msieu Eddie quitte le groupe en 63 mais le groupe ne disparaît qu’un an plus tard. Ces deux groupes (les Chaussettes et les Chats) n’ont duré que quelques années mais c’est curieux par leur importance mémorielle j’ai l’impression qu’ils dont existé bien plus longtemps. J’ai déjà évoqué juste avant la dissolution, (donc probablement fin 62 ou 63) leur passage au Tortoni de Bergerac. Une interminable attente et puis le personnel planque le plus discrètement possible verres, bouteilles et tout autre objet pouvant servir de projectile, mauvais présage… Ensuite ils annoncent sous les huées que les musicos « se sont perdus » et qu'on ne dispose « que » d’Eddy. Qu’à cela ne tienne ce dernier devant la colère générale a improvisé un spectacle solo ! L’identité de ces groupes est tout de même fluctuante vu les changements constants de musiciens, l’armée, les passages d’un groupe à l’autre, le retour à une vie professionnelle normale…

8/Les Chats sauvages Pathé  ST 1148 (1961) cotation 55 euros* / Le verso de la pochette est quasiment vierge, donc blanc… une particularité rare. La mention « avec Dick Rivers » déjà place ce dernier au dessus du reste du groupe, sans parler de sa tenue de scène spécifique que l’on découvre sur la pochette. A noter aussi la rapidité de publication en 33 tours (en mai) dès leur première année d’existence. Groupe niçois, lui aussi influencé par les Shadows : ils s’équipent quasiment du même matériel. 1962 départ de Dick Rivers pour sa carrière solo. Il sera remplacé par Mike Shannon. Après tout de même un certain succès, même sans D. Rivers le groupe s’est séparé fin 1964.

9/Les Fantômes Vogue LD 580 (1962) cotation 60 euros*/ Ces « fantômes » sont hélas pour eux bien nommés vu leur passage relativement rapide dans la musique populaire. Ce disque est le premier des deux 33 tours qui leur ont été consacrés. En 1961 à Juan-les-pins, inspirés par les Shadows, quatre jeunes forment de fait « le premier groupe instrumental français », en tout cas le premier à avoir fait un disque. (Vu le foisonnement à mon avis il est probable que d’autres groupes instrumentaux plus ou moins occasionnels existaient à l’époque.) Ils ont également produit neuf EP. On évoque à leur sujet la rencontre avec Dutronc (El toro et les cyclones) qui leur compose deux chansons dont l’une d’elles « Fort Chabrol » deviendra « Le temps de l’amour » succès de Françoise Hardy. Trois/quatre années maxi d’existence pour ce groupe, en plus avec des changements dans sa composition. Ils ont accompagné pas mal de stars de l’époque dont Gene Vincent, Eddy Mitchell.

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10/Billy Bridge Odéon SO 1283 (1962) cotation 40 euros* / Ce premier et unique 33 tours de Billy Bridge je pense qu’il n’en reste pas beaucoup en bon état comme celui que j’ai pu dénicher il y a quelques années. Ayant fait refaire plusieurs de ses dents il prit le surnom de « Bridge », (bien entendu je plaisante), de la même façon « bridge » n’était pas lié à la pratique assidue des jeux de cartes (j’arrête mes délires). Tout de même au niveau 45 tours il se rattrapa avec 19 galettes à son palmarès singles et EP confondus. Prestation mémorable  à l’Olympia en 1962 du « petit prince du Madison » avec son orchestre les Mustangs en première partie des Shadows. Il composa pour Karen Cheryl, Stone, Cliff Richard, Dick Rivers. A noter sa réapparition surprise en 71 sous le nom de Black swan et un gros succès « Echoes and rainbows ». Quatre autres singles ont constitué la carrière de ce Black swan qui a bluffé tout le monde. Il fallait chanter en anglais pour réussir… Il est décédé en 1994 à Paris.

11/Dick Rivers Pathé AT 1133 (1962) cotation 30 euros* / Dick Rivers débuta donc sa carrière solo avec ce 25 cm pas trop difficile à trouver (pour un chineur) qui a donc dû avoir un grand nombre d’exemplaires produits. Son « rival » en terme de leader de groupe yéyé, Eddy Mitchell lui démarra avec un 30 cm, cela matérialise déjà la différence de notoriété qui va se confirmer au fil des ans. N’empêche que j’ai toujours aimé Dick Rivers. De temps en temps il revenait au rock et en tant que chroniqueur. Il me semble qu’il passait bien sur les radios. Il avait une belle voix finalement plus percutante lorsqu'il parlait que lorsqu'il chantait. Les parodies de De Caunes junior sur Canal+ finalement le remirent dans l’actualité et le firent connaître, même superficiellement par les plus jeunes ("Dick l'embrouille"). En avril prochain cela fera trois ans qu’il est décédé, le temps passe vite.

12/Enrico Macias Pathé AT 1135 Pathé AT 1135 (1962) cotation 8 euros* / Ce disque que j’ai dans mes étagères depuis des lustres m’amène à faire amende honorable. Certes il est assez répandu mais pourquoi ne l’ais-je pas présenté sur le site ? L’image que je percevais d’Enrico Macias était trop proche de la face noire de la guerre d’Algérie. Je ne réalisais pas l’aspect pacifiste du chanteur et l’assimilais totalement à l’esprit revanchard de certains ultras de l’époque. Mais il y a aussi son style musical pour moi qui ne rêvait que de rock and roll. Avec le temps j’ai réalisé la force de son « Enfants de tous pays » et regrette vraiment de ne pas avoir perçu l’émotion et la fraternité de ce texte. Il fine, sur Youtube j’ai été estomaqué par la qualité d’instrumentiste et de chanteur world d’Enrico. Certaines prestations arabo andalouses sont carrément géniales donc Enrico même même si je parle de toi sur le tard, chapeau l’artiste.

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13/Claude François Fontana 660 277 MR (1963) cotation 45 euros* / Il y eut avant ce disque trois EP dont le cultissime « Nabout Koko », sa participation sur un 33 tours d’Olivier Despax toujours sous le pseudo de Koko mais ce 25 cm Fontana est son premier 33 tours « perso ». « Belles belles belles » ce qu’on a pu entendre ce truc… « Marche tout droit » passait souvent, ce monument de conformisme ne pouvait que plaire aux médias de l’époque. Nombre des paroles françaises de ses succès racontent l'époque et finalement pas toujours ses meilleurs aspects.

14/Frank Alamo Barclay 80200 (1963) cotation 30 euros* / Lors de mes débuts de collectionneur, quand je tombais dans un vide-greniers sur un « Alamo » j’étais super content. Je découvris avec l'expérience que ce n'était pas si difficile que ça à trouver dans la mesure où on est assidu dans les recherches. J’ai pu ainsi dénicher ses trois 25 cm mais celui-ci est tout de même le premier que publia Jean-François Grandin. Petit bobo avant la lettre en tant que fils d’industriel on nous dit qu’en dévalant les pentes neigeuses en ski avec ses copains il criait « Alamo !!! » parodiant ainsi la charge héroique du film « Fort Alamo ». Chanteur yé-yé typique aucune adaptation d’origine anglo-saxonne ne lui faisait peur… Avant son décès en 2012 je l’ai aperçu lors de la retransmission d’une de ces émissions TV permettant aux anciennes gloires yéyé de faire un ultime passage… Il était tout de même venu chanter sur un fauteuil roulant…

15/Aufray Hugues Barclay 80223 (1964) cotation 15 euros* / Ce premier 33 tours 25 cm d’Hugues Aufray est en plus le seul réalisé. En revanche, rien que pour les sixties il a publié ensuite une demi-douzaine de 30 cm. Toujours pour la même période j’ai compté soixante (!) 45 tours (sans compter plusieurs compils où il ne produit qu’une chanson). Cela matérialise le succès discographique d’Hugues Aufray !

J’ai également parlé quelque part sur le site de ma présence en mai 1968 près d’Hugues lors de « négociations » entre la caravane Europe 1 et les syndicats grévistes de Bergerac. « Vous préférez qu’on fasse le spectacle avec une quête pour les grévistes ou alors qu’on annule purement et simplement ? ». Les syndicalistes ont répondu « les syndicats d’artistes sont en grève donc pas de spectacle, tant pis pour les collectes ». Au fur et à mesure de l’arrivée des spectateurs un des membres de l’équipe Europe 1 empoignait en grommelant (il savait qu’il allait encore se faire engueuler) un micro et annonçait aux arrivants qu’ils étaient venus pour rien. Cette anecdote est relatée dans ses mémoires, on était au pic des grèves, le pays était vraiment paralysé. Un petit groupe autour d’Hugues Aufray dont je faisais partie, la rue était mon domaine durant ce mois si particulier, je ne voulais rien rater même dans cette petite ville de province, ça bougeait… Nous louchions sur son énorme Buick elle faisait tout de même « cirque Pinder ». On échangeait quelques mots, lui il offrait des « galuches »… Fumer une clope d’Hugues Aufray, quel honneur ! J’ai eu l’occasion durant les sixties malgré tout de le voir au moins deux fois sur scène. Il enchaînait gala sur gala et quand on le voit encore de nos jours la guitare à la main sur les plateaux télé on peut dire qu’il tient bien la barre (sans humour douteux) et le vent comme son fameux voilier le « Santiano ». Cette chanson pour moi évoque le scoutisme, lors de ma période « Eclaireurs de France »… les feux de camp, le chef de patrouille avec sa gratte qui massacre le morceau, nous qui chantons derrière comme on pouvait, bref encore et toujours souvenirs…Hamster jovial sors de ce corps !