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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Parmi les disques de ma collection :

1965/1968
Cinq albums soul, r'n'b'
(n° 8)

1er février 2022

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition;

Retour sur cette musique qui balançait pas mal. Elle régnait notamment dans les night clubs mais aussi sur les radios. L’affadissement irrémédiable de cette musique vers une sorte de variété internationale bien calibrée me ramène régulièrement vers l’écoute de ces vieux albums. Stevie Wonder, the Temptations matérialisent cette arrivée de voix aigues et musiques consensuelles, essayant de faire oublier l’extraordinaire sensualité des pionniers du genre.

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Photos 1 à 3 : Ray Charles « Live in concert » ABC 500 (1965), estimation 30 euros*/ Je n’achète plus d’albums du Genius car j’en ai tout de même pas mal dans mes étagères. Je ne connaissais pas cette pochette. Quelques classiques bien sûr, comme dans tout concert qui se respecte, mais avec de tels artistes, en public « c’est jamais vraiment pareil ». Acheté état quasi neuf pour quatre euros à la dernière convention de disques de Bordeaux.

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Photos 4 à 6 : Chambers Brothers « People get ready » live Polydor 658.087 (1966), estimation 40 euros*/ Groupe américain fondé en 1961, leur plus grand succès un morceau de onze minutes « Time has come today », c'est grâce à ce morceau que je les ai découverts. Le groupe disparaîtra au début des années soixante-dix. J’ai déjà présenté plusieurs albums des Chambers Brothers de ma collection. « Rock and Folk » qualifiait leur style musical de « Soul psychédélique* ». Effectivement certains de leurs titres mythiques méritent cette appellation. Mais il me semble que la majorité de leurs titres sont de facture classique avec effets vocaux proches du gospel (« People e ready » etc. Là nous avons donc des extraits de concerts à Los Angeles et Boston en l’an 1966. Tout petits, les treize frères Chambers chantaient dans la chorale gospel de leur coin, ça laisse des traces. J’ai déjà présenté un autre album live tiré de ma collection CLIQUER ICI. L’été dernier, place Jean-Moulin, tout près de la cathédrale et de la mairie de Bordeaux, plusieurs brocanteurs ont droit de cité à l’ombre des grands arbres dont un spécialisé vinyles. « The Chambers brothers il n’y en a pas beaucoup qui connaissent », il voulait sans doute flatter mon érudition vinylistique. Je lui ai répondu que si c’est le cas tant mieux car cela me permet de les acheter pas trop cher !

(*) Avez-vous remarqué ? A la télé, souvent, des chroniqueurs et souvent pas des moindres, s’exclament « c’est psycadelique ! »… Une des nombreuses manifestations de la culture « Reader Digest » de pseudo professionnels. Certes lorsque le psychédélisme régnait soit ils n’étaient pas nés soit ils étaient tout petits.

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Photos 7 à 9 : Chambers Brothers « A new time a new day » CBS S 63451 (1968), estimation 30 euros* / J’en remets une couche avec ce groupe mais c’est la hasard des fouilles vinylistiques au fond des bacs qui commande. J’ai ainsi lors d’un des rares vide-greniers de la saison précédente pu enfin me procurer le « follow-up » de leur grand succès (sur lequel je reviendrai CLIQUER ICI) « Time has come ». Pour ce « A new time a new day » il y a surtout la fabuleuse adaptation de « I can’t turn your loose » que je suppose vous êtes nombreux à connaître. Bref un bel achat que je ne me lasse pas d’écouter. A ce jour je possède cinq des sept albums français publiés durant les sixties et il y a de nouvelles belles découvertes à faire.

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Photos 10 à 12 : James Brown « I cant stand myself » Polydor 184 136 (1968, pressage UK), estimation 35 euros*/ James Brown en pressage « d’époque » il n’y en a pas tant de différents que ça. Je n’ai pas laissé passer celui-ci, en plus sa pochette ne m’était pas familière. Le graphisme des lettres est typiquement dans le style « pop » de l’époque que même Johnny Hallyday va récupérer. Y-a-t-il un seul chanteur rnb actuel qui pourrait revendiquer le terme « dynamite » ? Tout au plus petit pétard pour noces et banquets… je sais je suis dur et probablement un peu injuste.

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Photos 13 à 15 : Booker T & the MG’S « The best of » Atlantic  90 014 (1968), estimation 20 euros*/ Jai déjà présenté une autre version de cet album que j’ai offerte à ma petite fille, histoire de lui faire connaître ce type de musique qu’elle m’a déclaré avoir finalement apprécié. Cette version, outre son meilleur état, est l’original BIEM. Ce son reste emblématique car utilisé fréquemment sur les radios et bandes son sixties et les documentaires ultérieurs sur les années soixante. Je le recommande donc, il est relativement répandu au moins pour les versions rééditées et ce n’est pas un hasard. A écouter sans modération.