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Histoires de disques / 15 albums tirés de ma collection :

Lou Reed,
le Velvet underground,
sa carrière solo...

1er octobre 2022

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition;

Lou Reed, le Velvet underground, au fil des années j’ai acheté certains disques… Bientôt neuf ans qu’il est décédé, le temps décidément passe vite. Curieusement pas mal des 33 tours que je présente sur cette page n’ont jamais été positionnés sur le site au moment de leur achat… Les pochettes, excepté la première présentée, ne font pas ressortir la créativité du contenu de certains de ces vinyles comme elles le devraient. Nous sommes sur cette page dans le glauque et souvent le lugubre… C’est l’univers du Velvet underground, donc de Lou Reed et de tous ceux qui gravitaient autour… Les Doors, le Velvet, se retrouvent dans ces ambiances noires et sulfureuses. Le folkeux Léonard Cohen, dans un autre style, n’était pas très gai non plus… On aime ou on n’aime pas. Le tout est de ne pas abuser et d’alterner l’écoute avec des choses un peu plus optimistes !

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Photo 1 : The Velvet underground & Nico LP Andy Warhol, Verve V6-5008, pressage USA (1967/1978), estimation 300 euros* / J’avais ce disque depuis longtemps. On sait, au niveau de la pochette que cette banane est une création d’Andy Warhol. Ce dernier, dans sa Factory à New York « hébergeait » le Velvet underground à ses débuts. Cette banane était autocollante, sur les toutes premières versions. Une légende disait en anglais « pelez lentement et voyez » et là on découvre dessous une banane rose assez évocatrice. Pour le contenu de l’album, on sait donc que Nico chante sur un certain nombre de chansons. Elle aussi, comme tous les membres du groupe, sont des légendes vivantes. C’est le disque le plus emblématique du groupe ce qui explique les cotations de ses premières versions. Celle que je possède présentée ici a sa banane imprimée, donc non décollable, donc cela indique qu’il s’agit d’une réédition. Mais le carton épais de la pochette, l’aspect de l’étiquette du disque suggéraient tout de même un pressage ancien "étasunien". A l’occasion de la réalisation de cette page j’ai passé pas mal de temps à trouver une estimation précise pour ce vinyle. Rien que pour les versions US il y a un nombre très important de versions. Obligation d'un vrai travail de détective, comparaison des numéros de matrice, de la présentation des pochettes... Heureusement ce n'est pas aussi compliqué pour d'autres vinyles. A ma grande surprise, pour cette version de 1978 j’arrive finalement à un chiffre impressionnant, surtout pour une réédition : 300 euros*. Ce qui donne une idée du prix démentiel pour le pressage original.

Photo 2 : The Velvet underground LP Polydor 248 864 (1969/1981), estimation 40 euros*/ Il s’agit de leur troisième album, surnommé « le canapé » vu la photo de la pochette. Des morceaux peut-être un peu moins connus… On se demande pourquoi car l’album est vraiment réussi, je l’écoute souvent.

Photo 3 : The Velvet underground LP Loaded, Midi 20 049 (1970/19??), estimation 20 euros* / Ce label « discount » Midi reproduit avec un cabochon « Original rock classics » en haut des pochettes des albums originaux rock. Quatrième album studio contenant notamment « Sweet
Jane » et « Rock and roll ». Encore un vinyle qu’on a du plaisir à poser sur sa platine.

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Photo 4 : Lou Reed LP Transformer, RCA NL 13806 (1972/19??), estimation 30 euros* / Deuxième album solo de Lou Reed. Considéré comme un classique du glam rock. A noter l’énorme succès planétaire « Walk on the wild side » mais aussi « Vicious », « Perfect day » etc etc super album.

Photo 5 : Lou Reed LP Berlin RCA 435500 (1973/1978), estimation 20 euros* / L’année suivante sort « Berlin », une sorte d’opéra rock tragique. Un autre style plus intimiste, un album vraiment particulier qui fut pas mal décrié à sa sortie et maintenant considéré comme un must de l’artiste. J’aime particulièrement « Caroline says » décliné en deux versions, concept album oblige, également « Sad song » mais bon le reste pour moi est quasiment au niveau.

Photo 6 : Lou Reed LP Rock and roll animal, RCA APL1-0472 (1974), estimation 25 euros* / Cet album live bénéficie d’un son d’une qualité exceptionnelle. Cela fait douter de l’aspect « en public ». Pas de doute les enregistrements des longs morceaux ont été soigneusement recalibrés en studio. Sept morceaux seulement rentrent dans cet album dans leurs versions scéniques très « allongées ». Reprises donc de thèmes anciens mais soigneusement retravaillés.

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Photo 7 : Lou Reed LP Lou Reed live, RCA Victor APL 10959 (1975), estimation 25 euros*/ Cet album fut enregistré durant le même concert que celui qui précède… J’imagine pour des raisons de marketing proposer deux albums visuellement différents pour une même prestation musicale (certes avec des morceaux différents) c'est quand même inhabituel, les doubles albums cela existait à l'époque. Deux chansons de « Transformer », une du Velvet underground, et deux de « Berlin » se retrouvent dans ce « Lou Reed live » Cela reste intéressant car l’interprétation est modifiée.

Photo 8 : Lou Reed LP Coney island baby, RCA APL1- 0915 (1976), estimation 20 euros* / J'aime beaucoup ce sixième disque studio. Il est qualifié par certains de « romantique » car évoquant une muse (à l’époque) de Lou Reed : Rachel Humphreys. Ambiance plus planante, la guitare est moins saturée, un album qui me paraît différent des autres.

Photo 9 : Lou Reed LP Rock and roll heart, Arista AL 4100 pressage USA (1976), estimation 20 euros* / On va trouver de nouvelles chansons mais aussi deux anciennes du Velvet. Parfois des saxos, des morceaux intimistes et plus rock alternent dans ce septième album studio pour moi assez réussi. Là aussi, pour ce pressage US, la pochette en carton "fort" et un peu granulé, l'impression est légèrement satinée et donc non "glacée". Je précise de nouveau la chose, car cela facilite l'identification pour un disque des USA des années 60-70.

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Photo 10 : Lou Reed LP I reed the bells, Arista AB 4229, pressage USA (1979), estimation 25 euros* / Cet album pour moi n’apporte pas grand-chose de nouveau. Décevant vu la comparaison avec les disques précédents.

Photo 11 : Lou Reed 2 LPs Live in Italy, RCA PL 89156 (1984), estimation 25 euros* / Ce disque, comme le précédent, mais cela n’engage que moi, n’apporte pas grand-chose vu les productions antérieures. Difficile de se renouveler après certaines compositions plus que réussies. Alors « on » édite un disque en public qui reprend encore et toujours des choses anciennes… En plus la prestation est loin d’être la meilleure comparée à d’autres réalisées sur des thèmes approchants.

Photo 12 : Lou Reed LP New sensations, RCA PL 84998 (1984), estimation 17 euros* / Vous allez me dire « Pourquoi présenter et acheter des albums qui ne te plaisent pas » ? Je répondrai que deux d'entre eux se trouvaient dans un lot de disques achetés. D’autres découlent de découvertes à très bas prix dans les vide-greniers.

En tout cas à mon avis hélas on peut ajouter pour cet album les commentaires du précédent…

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Photo 13 : The Velvet underground LP Vu, Verve 823 721-1 (1984), estimation 25 euros* / Créations non publiées du groupe car rejetées à l’époque par MGM étant jugées trop sulfureuses. Certains de ces thèmes ont été par le passé tout de même repris et adaptés, un par le Velvet dans « Loaded » et d’autres dans des albums solo de Lou Reed. Alors finalement ces morceaux n’étaient pas si oubliés que ça. Tout de même ces enregistrements sont un peu trafiqués mais dans le bon sens du teme même si ça leur donne un son un peu « années 80 ». En tout cas un bon album à l’écoute que je recommande.

Photo 14 : Lou Reed LP New York, Sire 925 829-1 (1989), estimation 30 euros* / Très bon disque avec le retour d'un son pêchu. Assez rock donc. Il fait oublier certaines errances précédentes. Je ne dois pas être le seul à le penser car on le trouve souvent dans les publications de vinyles « neufs » actuels.

Photo 15 : Lou Reed John Cale LP Songs for Drella, Sire 7599-26140 (1990), estimation 40 euros* / Un soir, en l’an 90, sur FR3 fut diffusé le film de cette retrouvaille entre Reed et Cale autour d’un hommage à Andy Warhol ("Drella"). Le duo raconte en musique leur rencontre, les souvenirs de cette « vie commune » avec un artiste qui a marqué les années soixante et bien entendu leur destin. Pour moi tous les morceaux sont réussis, cette configuration musicale sobre avec les deux musicos seuls crée en plus un son original. Ce curieux concept album n’est pas facile à trouver surtout en vinyle. Il me fait préciser en conclusion que j’aurai également pu parler de Nico, donc de John Cale et autre musiciens du Velvet mais bon, il s’agit de passer en revue les vinyles de ma collection en essayant de raconter mon ressenti à leur égard, rien de plus.