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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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Parmi les disques de ma collection :

Pop-rock sixties : cinq super 45 tours "EP" 1959/1960

1er juin 2021

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

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Cinq nouveaux 45 tours « super vieilleries »… Outre la datation, l’origine géographique (USA), ils ont pour commun ce que certains nomment « bubble-rock » d’autres plus critiques « guimauve ». Ce qu’il faut retenir c’est que ce type de musique, même s’il contrastait avec le rock pur naissant était déjà contestataire par comparaison avec la variété de la génération précédente.

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Photos 1, 2, 3 : Pat Boone « I'll remember tonight » (1959), série Dot, Versailles ‎– 90 M 241, estimation 15 euros* / Pat Boone est toujours parmi nous,  âgé de 88 ans ce crooner des années 50-60 est, parait-il, toujours actif. 45 millions d’albums vendus tout de même, histoire de remettre les pendules de la célébrité même passée à l’heure. Dans les années cinquante il était sans conteste un des chanteurs les plus cotés aux USA. Il fut aussi un écrivain à succès et joua dans de grands films américains. La pochette non glacée (pelliculée) ne fait rien pour rendre le disque plus attrayant.

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Photos 4, 5, 6 : Ricky Nelson « Blood from a stone » (1959), Polydor – 27 711 estimation 17 euros* / Ricky Nelson est décédé en 1985. Par rapport au chanteur précédent il avait une tonalité nettement plus « rock », concurrençant même Elvis Presley. Il était également acteur, tout d’abord dans des séries télé et plus tard joua notamment dans « Rio Bravo ».

Evidemment son titre le plus connu est son « Teenage idol » repris comme il se doit pour tout grand succès de la fin des sixties aux USA par Johnny Hallyday qui lui aussi, mais en France, revendiquait la dénomination "d'idole des jeunes". Comme Elvis Ricky Nelson cultivait bien évidemment son look « crooner-rock », la photo de la pochette, très poussée dans la recherche du look "Elvis" en témoigne

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Photos 7, 8, 9 : Brenda Lee « I'm sorry » (1960), Brunswick – 10 187, estimation 15 euros* / « I’m sorry »... j’ose espérer que la mélodie de cet énorme tube international, si lointain en datation, vous dit quelque chose. Les enfants chanteurs avaient le vent en poupe à l'époque. Mais elle continua à chanter tout de même notamment dans les années 70-80, où elle interprétait de la musique country. Je possède plusieurs de ses 33 tours finalement agréables à l’écoute.

Pour l'anecdote ce disque me laisse un souvenir amer… Il y a plus d’une vingtaine d’années j’entrepris de fouiller minutieusement un immense dépôt-vente rempli de vinyles qui me paraissait prometteur. Hélas après une interminable fouille dans la poussière, vraiment rien d’intéressant, situation rarissime par la simple loi des probabilités dans un tel amoncellement de disques… Presque à la fin des innombrables cartons, tout de même, j’étais tombé sur ce « I’m sorry » loin de suffire à me consoler de mes longs efforts infructueux… C’était la rubrique « je ne ferais plus ça maintenant… »

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Photos 10, 11, 12 : Brian Hyland « Itsy bitsy (...) bikini » (1960), Kapp records 214 001, estimation 18 euros* / « Itsy bitsy teenie weenie polkadot bikini » encore un monument du « bubble-rock »… Mais cette version originale revendiquée pourtant sur la pochette a été tellement reprise, notamment en Français, qu’elle est carrément ignorée de presque tout le monde dans sa configuration initiale en tout cas dans notre pays. La version de Dalida me paraît la plus connue, la plus kitsch étant selon moi celle de Richard Anthony malgré la concurrence.

Près d’une station service en Charente-Maritime (il y en avait encore à l’époque ailleurs que devant les supermarchés) …un tout petit magasin de brocante, dans un coin quelques vinyles, dont celui-ci… Encore un djeun… de l’époque, qui se risquait à chanter à seize ans aux USA. Le bikini évoqué dans la chanson était un sujet de controverse dans un pays aussi pudibond que les USA (dans d’autres pays également d’ailleurs). Le sujet donc un peu sulfureux allié à la mélodie accrocheuse fit le succès, ce morceau revient régulièrement en bande-son des documentaires relatifs au début des années soixante.

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Photos 13, 14, 15 : Elvis Presley « It's now or never » (1960), RCA 75-619, estimation 15 euros* / Où Elvis, dans sa quête de reconquête de l’Amérique conservatrice, se prit un instant pour Caruso (O sole mio)… Il était parti pour de la variété finalement bien éloignée de son rock originel qui pourtant le fit connaître. Que l’on puisse comparer en France son interprétation avec celle de Line Renaud (Etoile des neiges) résume bien le problème de son « recyclage ». Un disque reproduit à plus de vingt millions d’exemplaires tout de même sur la planète. Donc une cotation assez basse, on connaît le principe… Le verso de la pochette mentionne que ce disque évoque le retour aux affaires avec ce disque du « soldat Elvis » après tout de même deux ans de service militaire. Pour le titre "A mess of blues" qui suit "It's now or never" on remarque le crédit au niveau de la musique de Mort Schuman.

Pour en revenir à l’aspect italien du titre, Elvis fut nommé « gondolier d’honneur » dans ce pays… Un rocky-gondolier l’image peut faire sourire tout de même non ?