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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

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Parmi les disques de ma collection :

2003/2019 :
5 albums "récents" tous styles

15/12/2020

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition,
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J’ai écrit le mot « récents » entre parenthèses car en regardant les dates de parution des cinq vinyles certains ont tout de même de la bouteille… En fait pour moi vinyles « récents » se comprend comme « publiés après la renaissance du disque ». Donc, par opposition aux « derniers » vinyles sortis autour des années 90. Ces galettes reflètent mes choix musicaux essentiels relatifs à la musice donc « récente » entre parenthèses. D’autres trucs me plaisent bien sûr mais ceux-là me paraissent au dessus du lot. Ces vinyles, vu leur concurrence avec CDs, et téléchargements de diverses origines, streaming… n’ont donc pas des tirages si importants que ça. Ils sont aptes dans le futur à devenir des disques de collection, bien plus que les rééditions « récentes » de disques sixties.

(Cliquer sur les images pour les visionner en meilleure définition).

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Photos 1, 2, 3 ; Amy Winehouse « Frank » Island 00602517762411 (2003), 33 tours 30 cm, estimation 20 euros* / Amy Winehouse c’est sans doute la plus grande star du nouveau millénaire  en tout cas pour l’instant. Elle a remis au goût du jour ce style de chant néo-jazzy dans lequel elle excellait. Beaucoup imitée, jamais égalée, c’est la caractéristique des super-stars. Son destin dramatique de plus la fait entrer dans la légende avec les prestigieux prédécesseurs sixties et seventies disparus trop tôt alors qu’ils avaient tant de choses fabuleuses à réaliser.

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Photos 4, 5, 6 ; Stromae, « Racine carrée », Universal 3747988 (2013), double 33 tours 30 cm, estimation 30 euros* /. On écoute avec ce disque les chansons si prenantes de cette sorte de Jacques Brel-rappeur : Stromae… Là on a vraiment de la création musicale originale, une fois n’est hélas pas coutume depuis le nouveau millénaire, en tout cas à mon avis … Stromae a semble-t-il interrompu sa production avec ce deuxième album. Il faut espérer qu’il revienne un jour  Un décès, une « pause » artistique, un « éclatement » je n’ai pas de chance relativement à trois des cinq artistes évoqués ici.

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Photos 7, 8, 9 ; The Do, « Shake Shook Shaken », Cinq 7 3358206 (2018), double 45 tours 25 cm, estimation 25 euros* / Donc j’ai placé ce disque sur ma platine, avec la vitesse de rotation habituelle...de 33 tours à la minute. Une voix proche de celle des cœurs de l’Armée rouge est alors sortie de mes baffles… Après la correction indispensable en 45 tours j’ai retrouvé avec plaisir la voix d’Olivia Merilahti. Les compositions de Dan Levy associées à la voix de la chanteuse franco-finlandaise c’est vraiment top. Hélas le groupe a disparu, éternelle histoire de la pop music. Ce duo était pourtant complémentaire, la séparation, au moins artistique, est préjudiciable pour les deux et surtout pour nous.

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Photos 10, 11, 12 ; Björk, « Utopia », Little indian lplp 1381, (2017), double 33 tours 30 cm, estimation 25 euros* / Un chant envoutant, à la limite de la musique expérimentale, Björk c’est un univers sonore vraiment unique dans lequel il faut entrer… On n’écoute pas ses disques « en faisant autre chose », c’est vraiment sophistiqué Dans son neuvième album elle met en avant le son de la flûte. Les textes sont très actuels et méritent si nécessaire de se procurer leur taduction avant l’écoute.

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Photos 13, 14, 15 ; Sarah McCoy, « Blood Siren », Blue note 676857 71 (2019), double 33 tours 30 cm, estimation 23 euros* / J’ai découvert cette chanteuse tout près de chez moi, dans une salle municipale normalement de 450 places mais réduites vu le confinement. Entre deux vagues de Covid on a pu se réunir, masqués et découvrir Sarah McCoy sur cette scène intimiste. Elle chante avec un style jazzy et s’accompagnait au piano, seule, comme dans les clubs où elle joue souvent. Pianiste, auteur compositeur interprète, elle est arrivée en France en 2017, en provenance de La Nouvelle Orléans. Certains la comparent à Amy Winehouse pour ma part je pense davantage à Mahalia Jackson… Une voix très forte, à l’image de son gabarit. Il faut imaginer le corps de Mama Cass avec les fringues de Nina Hagen ! En tout cas c’est à écouter sans modération. Je me suis donc procuré son unique disque, (j’espère pour l’instant). Lorsque j’ai lancé ma platine automatique sur la quatrième face… « zzzzzouuiii » un bruit étrange, le bras part aussitôt en live. Cette quatrième face est simplement non gravée… C’est la deuxième fois que je rencontre ça, la première c’était sur un disque… retraçant le célèbre discours d’André Malraux « Panthéon / Jean Moulin » vous savez le « Eeeeeeeentre iciiiii Jeannnn Mouuuuulin » et bien la face « B » est aussi lisse mais je suppose que ce disque n’est pas au centre de vos préoccupations artistiques et il n’a rien mais alors rien avoir avec celui de Sarah McCoy.

En conclusion, j’ajouterai que ces disques « récents » ont généralement leur référence imprimée en caractères minuscules, genre conditions de vente, donc difficile à trouver… Quelle raison à ça ? Je l’ignore. Peut-être, dans cet univers où la frime est reine un « staile » graphique branché impliquant que ces choses « techniques » ne méritent pas l’intérêt et doivent être les plus discrètes possible face à « l’Art » avec un grand « A ». Dans le même « staile » les étiquettes de certains disques quasiment sans « imprimures », juste un graphisme le plus ésotérique possible. Pour le disque de Björk présenté, carrément rien d’écrit sur la pochette !