vinylmaniaque.com
@Contact :
vinylmanique@orange.fr
. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

.

HISTOIRES DE DISQUES :

Films "à grand spectacle" :
les Péplums
01-10-2020

Tous les mois je vous présente des photos autour d'une thématique.
Cette rubrique sera récapitulée sur une série de pages du sites au fur et à mesure des publications.
On va soit les retrouver dans la rubrique "Histoires de disques" soit dans la rubrique "Nostalgie sixties". (Voir le plan du site sur la page d'accueil)

Le cinéma dit « à grand spectacle » eut pour moi et je ne suis pas le seul , un attrait incomparable durant les années soixante. Un grand écran, un son (pour l’époque) de qualité, j’adorais… D’autant que je n’allais au cinéma que de temps en temps. Alors en plus pouvoir voir un de ces « maxi films » c’était inespéré.

Il y avait ceux relatifs à l’Antiquité (Péplums) mais aussi d’autres fresques « historiques » qui pouvaient se dérouler durant la guerre de Sécession (Autant en emporte le vent), la guerre de 14 (Lawrence d’Arabie), la dernière Guerre mondiale (Le jour le plus long). Plus tard certains westerns dits « Spaghetti », des James Bond genre « Opération tonnerre » pourront également être aussi classés « à grand spectacle ». Il y en avait tout de même beaucoup aussi je n’évoquerai que ceux qui m’ont le plus marqué. Les péplums furent mon premier contact avec ce type de spectacle. Voici donc les trois films les plus marquants dans mes souvenirs, pour les « non péplum » cela sera pour une autre fois.

Cliquer sur les images pour les visionner en meilleure définition.

1
2
3

« Ben Hur » (1959) / Je devais avoir huit ans, quel choc visuel pour moi ! La bataille navale, la course de chars d’une durée de trente minutes… Je n’avais jamais rien vu d’aussi grandiose au niveau réalisation. Il y avait notamment « le traitre Messala » que nous nommions « mes salades » dans les cours de récréation. Cette course épique était notre séquence préférée. Plus tard, pour le plus grand amusement de nos instituteurs (écoles non mixtes) nous formions nous aussi des attelages dans la cour de récréation. Deux loustics devant se tenaient par la main et derrière le « pilote » empoignait la ceinture de chacun de ses « chevaux » dans chaque main. Ensuite le tour de la cour devenait champ de course et les empoignades étaient presque aussi sévères entre nous que pour les héros de « Ben Hur ». Souvent le "service d'ordre" (nos instituteurs) jouait les "peace cars" en se plaçant face au passage de la "horde" et faisaient cesser cette course un peu trop voyante et animée...

Les belles et immenses images du film (pour un enfant de huit ans), le grand écran, la musique grandiloquente impressionnaient, en tout cas c’était mon cas. Cela générait aussi ces citations tellement subtiles des cours de récréation genre : « Arrête ton char Ben Hur, tu perds ton slip »…

4
5
6

Extraits de ma collection / Photos 1, 2, 3 / Coffret « Ben Hur » (1E1/004 099 A impression USA) comprenant un livre (The story of the making of of Ben Hur, une carte postale de Charlton Heston, et un 33 tours MGM.

Photos 4, 5 / Livre disque pour enfants complété par deux disques 33 tours 25 cm (Ben Hur raconté par Jean Desailly avec Serge Reggiani, livret avec deux 33 tours 25 cm Le Petit Ménestrel Alb ; 403).

Photo 6 / 45 tours EP reprenant « Thème d’amour de Ben Hur » (Hans Werner Vega V 45 P 2087°).

« Spartacus » (1960) / Un autre film resté dans ma mémoire fut ensuite « Spartacus » de Stanley Kubrick. Ce « rebelle face à l’injustice » interprété par Kirk Douglas avait déjà en lui tout pour me plaire. « Spartacus » comportait également de somptueuses reconstitutions de batailles. Et comme beaucoup de gosses de mon âge, on ne rêvait que de plaies et bosses ! A l’époque on le sait peu d’effets spéciaux. Il fallait notamment un grand nombre de comédiens pour ces scènes grandioses. Comme pour « Cléopâtre » que je vais évoquer, pour l’instant pas de vinyles de bandes son dans mes étagères pour ces deux films…

 « Cléopâtre » (1963) / Trois ans plus tard je me suis régalé avec cette monumentale fresque de plus de quatre heures ( !) Avec mes parents, nous nous rendons au cinéma Florida à Bergerac. Le prix de 3,50 francs était plus élevé que d’habitude, vu la longueur du film. Pas assez de temps et donc de place pour le documentaire ni les actualités, les deux parties du film, séparées par l’entracte même monopolisant la séance vont finir tard, après minuit... Avant l’ouverture du grand rideau du Florida une musique néo antique mais surtout hollywoodienne, donc grandiloquente, diffusée par les gros baffles du cinéma créait l’ambiance. On la retrouva avant le début de la seconde partie. Je suppose que tout le monde a vu l’arrivée de Liz Taylor/Cléopâtre à Rome et l'incroyable parade qui la précédait... De même la gigantesque bataille navale… pour le film le plus coûteux de l’histoire du cinéma… Les caprices de Liz Taylor, au moment des tournages, pendant que des milliers de figurants attendaient, payés pour rien, Cecil B de Mille(*) suppliant devant la loge de la star… La Century Fox a failli couler vu les dépassements de coûts déjà faramineux du film. La légende deLiz Taylor, actrice « à fort tempérament » rejoignit finalement celle de la vraie Cléopâtre. Cette reine égyptienne a inspiré de très nombreux créateurs vu le grand nombre de films, livres, qui lui ont été consacrés. Mais cette version de 1963, par sa démesure, marque l’apogée des péplums et sans doute le début de leur déclin… Heureusement d’autres films historiques, je l’évoquerai dans le futur, continueront à attirer les foules et en tout cas à me faire passer de bons moments…

(*) Les humoristes le nommaient « Cécil billet de mille »

Histoires de disques :

Films "grand spectacle" années 50/60

01/01/2021

J’ai abordé l’Antiquité (peplums) en superproductions ci-dessus...et bien entendu les disques des bandes son correspondantes. Je me propose d’évoquer ici de la même façon les films « historiques » avant la deuxième Guerre mondiale. Comme d’habitude il s’agit de ceux qui restent importants dans mes souvenirs. Il y en eut bien sûr plein d’autres…

Vers 1960 mes grands parents m’emmènent au cinéma Pierre Loti à Royan voir « Autant en emporte le vent »…Bien que ce film datait de 1939, au début des années soixante il remplissait les salles. En fait après un énorme succès aux USA la deuxième Guerre mondiale repoussa sa diffusion en Europe à l’après-guerre. « Mam’zel Scarlett ! Mam’zel Scarlett » parodiait Dominique Farrugia sur Canal + bien des années plus tard… Durant le début des sixties cette immense fresque de près de quatre heures était vraiment impressionnante pour un enfant . L’incendie d’Atlanta, la fuite de Vivien Leigh et Clark Gable en chariot sur fond de flammes, le panoramique sur une immense place remplie de blessés et morts c’était quelque chose…


Ci-dessus à gauche « Gone with the wind »,  Bande son Stanyan 10090 (1973-USA) 12 euros 1950 3 H 58. Je possède (photo de droite) une autre version « Vom winde verweht » gravé en 1983.

Un autre « grand film » resté dans mes souvenirs je l’ai visionné cette fois-ci seul vers 1963 : il s’agit du fabuleux « Lawrence d’Arabie ». avec Peter O'Toole dans le rôle-titre, « le film aux sept oscars ». Près de quatre heures de combats épiques dans le désert, de belles images… « Hot hot hot ! Akaba ! Akaba ! » sabre au clair les confins de la première Guerre mondiale… Le grand écran, la musique, les belles images faisaient réaliser aussi la beauté du désert, son immensité… Je me souviens du colonel Lawrence fixant l’horizon brulant… Une petit point noir qu’on finit par distinguer qui grossit, devient une forme bizarre, déformée par la chaleur et puis progressivement un guerrier enveloppé de noir sur son chameau, il s’approche et tire soudain tout en galopant… Bon vous connaissez sans doute l’histoire, en plus elle dure quatre heures !

Ci-contre 33 tours « Lawrence of Arabia » BOF Maurice Jarre, SIVA 036 (1989/UK)

Dans mes souvenirs cinématographiques les plus marquants en « grand spectacle » il y a bien entendu « Le bon, la brute et le truand », trois heures de violence, mais aussi d’une forme d’humour noir et le tout finalement avec de belles images. Ce type de western totalement nouveau, normal, nous sommes en 1968, très réaliste, à la limite presque parodique fut vraiment novateur surtout avec ce film qui fut suivi par plusieurs autres du même acabit. Clint Eastwood reste le personnage central de ces westerns dits « Spaghetti ». Certes d’autres artistes prestigieux apparurent également dans divers films mais le diabolique Lee Van Cleef toujours partant pour quelque traitrise ou abomination reste au dessus du lot dans mes souvenirs… Bien entendu la musique d’Ennio Morricone.joua un rôle très important dans ces films en particulier mais aussi au niveau du cinéma en général, tous styles confondus.

Ci-contre à droite Huguo Montenegro, « Musiques originales des films United artists », RCA 740.549, Super Arc-En-Ciel, 1970

Dans le même esprit, donc toujours nostalgique, j'aborderai durant 2021 les films grand spectacle relatifs à la Seconde Guerre mondiale qui furent nombreux après la Libération.

HISTOIRES DE DISQUES :

Johnny Hallyday...
en 33 tours

01-08-2020

Tous les mois je vous présente des photos autour d'une thématique.
Cette rubrique sera récapitulée sur une série de pages du sites au fur et à mesure des publications.
On va soit les retrouver dans la rubrique "Histoires de disques" soit dans la rubrique "Nostalgie sixties". (Voir le plan du site sur la page d'accueil)

Je l’ai déjà précisé sur le site, je ne suis pas fan absolu de Johnny Hallyday. C’est comme pour le cinéma, la nourriture et bien d’autres choses… chacun a ses goûts, l’important est de se faire plaisir et aussi de se respecter les uns les autres.

En tout cas, malgré tout, ma nostalgie des années soixante me fait auditionner parfois de vieux enregistrements « hallydiens ». Je suis même parfois ému en écoutant de nouveau «Ll’idole des jeunes », « Retiens la nuit », « Souvenirs Souvenirs »… Un journaliste qui était venu chez moi pour la promotion de mon livre s’était ainsi étonné de découvrir un vinyle de Johnny Hallyday acheté récemment alors que je venais de lui dire que je n’appréciais pas particulièrement l’idole nationale. Il ne comprenait pas cette contradiction, peut-être est-ce vraiment incompréhensible ? En tout cas j’ai toujours eu de bons rapports avec les fans de « l’idole des jeunes ».

Les disques de Johnny Hallyday que je possède répondent toujours à la même démarche : un rapport rareté/prix de vente intéressant, une découverte au hasard de mes recherches … Dans ce cas, l’instinct du collectionneur joue, mais comme pour certains autres artistes je ne ferai jamais de « folies » financières pour les raisons précisées ci-dessus. Pour moi pour ces albums c’est l’intérêt « historique/nostalgique » qui prime. J’ai présenté pas mal de vinyles de Johnny sur le site dans les galeries de pochettes sous la thématique « yéyé-twist ». J’ai également mise en ligne une page spécifique sur les 45 tours de Johnny Hallyday (CLIQUER ICI)

Je me propose de présenter et surtout évoquer quelques 33 tours parmi ceux que j’ai dénichés ici ou là. Ils sont donc déjà évoqués sur le site mais « éparpillés ». Il s’agit de détailler dans leur globalité le « pourquoi » autour de ces achats et éventuellement de mettre à jours leurs cotations :

1
2
3

(Photo 1) «  N° 2 », 33 tours. 25 cm, Philips B 76.547 R, (1962), 40 euros* / Il me fallait au moins un 25 cm de Johnny… J’ai trouvé celui-là. En tout cas c’est une vraie « vieillerie » musicale de 1962 tout de même. L’originalité du support et toujours le prix « intéressant » ont donc motivé cet achat d’il y a deux ou trois ans. De nombreuses rééditions existent mais là c’est l’original.

(Photo 2) « Le disque d’or », 33 tours. 30 cm, Mode MDINT 9072, (1962) 40 euros* / Une compil mais période sixties sous ce sous-label de Vogue. Cette firme on le sait grava les premiers enregistrements « hallydiens ». On le sait ensuite Johnny « passera » chez Philips. Ce vinyle n’est pas « rare rare » mais tout de même c’est un pressage « BIEM » pur jus. La pochette est assez représentative dans mes souvenirs d’enfance de l’image médiatique des débuts… La guitare en bandoulière était très souvent associée à l’image de l’idole des jeunes.

Photo 3 « En spectacle », 33 tours. 30 cm, Mode MD 5022 (Canada), (1963) 45 euros* / Ce disque sixties canadien du début des sixties, qui a donc la pochette carton un peu forte et légèrement satinée est une curiosité, il est quand même assez rare. / C’est plus que jamais la démarche, finalement pas très claire de celui qui veut avoir des choses que les autres n’ont pas. Il contient de très vieux morceaux rassemblés dans cette compilation avec le même sous-label Vogue que le disque de la photo n° 2..

4
5
6

Photo 4 « La génération perdue », 33 tours. 30 cm, Philips P 76 70.381 L, (1966)
35 euros* /
Le style grandiloquent genre beau ténébreux de cette « génération perdue » était adopté par Johnny à l’époque. Il y a à l’intérieur « Cheveux longs idées courtes » qui répond à la contestation du personnage « Johnny » par les jeunes adeptes de l’esprit « beat génération ». « Jojo » faisait indéniablement partie des « anti mai 68 » (ou a minima de ceux qui sont passé à côté), et représentait donc une partie de la France. Mais dans ce cas que restait-il de l’esprit contestataire « rock » ?

Indéniablement les temps ont changé, un recyclage s’impose. Savoir rebondir, c’est la caractéristique des gagneurs. Toujours la même histoire, « un prix bas ? Un disque assez rare ? J’achète... » En plus il s’agit du tout premier pressage original.

De nombreuses rééditions inondent en effet le « marché ». L’une d’entre elles, est en revanche rarissime, elle a donc une cotation très élevée.

Photo 5 « Rêve et amour », 33 tours. 30 cm, Philips 844.895 BY, (1968) 30 euros* / Cette pochette, de loin fait de l’effet. De toute évidence inspirée par les folies graphiques du courant pop-rock anglo-saxon.

En la regardant de plus près le collage de la photo du visage de Johnny détouré fait un peu « bricolé ». Une sorte de naïveté est exprimée, à moins qu’il s’agisse d’un clin d’œil comique comme le faisait Jean-Marie Périer sur SLC ?

Photo 6 « Rivière ouvre ton lit », 33 tours. 30 cm, Philips 844.971 BY, (1969) 27 euros* / La période "Micky Jones et Tommy Brown" se caractérise par une nouvelle adaptation récup. Cette fois-ci c’est le courant pop anglo saxon qui tenait à l’époque le devant de la scène rock qui va être utilisé un peu sur le tard, tout en fin des sixties. Il faut reconnaître que les fans ont suivi cette nouvelle métamorphose, ce nouveau style musical fut positif pour la carrière de Johnny. « Cheveux longs idées courtes » est oublié, il se les laisse pousser lui aussi…

Je ne voyais pas souvent ce disque en aussi bon état sur les lieux de vente. En plus avec un prix bas je me suis dit « pourquoi-pas ? »

Autres 33 tours 30 cm de Johnny Hallyday présentés sur le site :

CLIQUER ICI (photo 1)

CLIQUER ICI (photo 5)

CLIQUER ICI (photo 6)

CLIQUER ICI