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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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Parmi les disques de ma collection :

Johnny Hallyday...
cinq compils années 70


01/02/2021

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition,
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Johnny Hallyday, je le répète encore je ne suis pas particulièrement fan mais en tant que nostalgique je suis tout de même intéressé par ses chansons notamment les toutes premières. Qu’on le veuille ou non, nous étions obligés d’écouter Johnny Hallyday notamment sur les radios. Préado à l’aube des années soixante, j’imaginais comme tout le monde que le rock « c’était Johnny » n’ayant rien d’autre à auditionner.

Je me suis posé la question de présenter ou non ces disques qui sont plus à écouter que "de collection". Le fait que précisément il n'y ait pas beaucoup d'infos sur ce type de vinyles m'a finalement décidé de créer cette page. Ces compilations soit j’ai pu les acheter (bien plus tard) pour presque rien, soit elles faisaient partie de lots de disques qu’amis, voisins m’ont offerts ou vendus pour le franc, plus tard l’euro, symboliques… Cotations basses, en plus avec le son analogique, cela permet de réécouter, parfois en ménageant les originaux que je possède également. On rencontre encore ce genre de compils sur les vide greniers, ne pas se laisse piéger par de belles pochettes, en étant « moyen » ne pas dépasser les cinq à sept euros. Aller jusqu’à une quinzaine si vous êtes fan et que le disque est vraiment état neuf…

(Cliquer sur les images pour les visionner en meilleure définition).

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Photos 1, 2, 3 : « L’idole des jeunes », Fontana 6444 051, (1972) 15 Euros* / On va retrouver sur cette page d’autres compilations de cette série “Fontana special – Chansons”. Les pochettes donnent une impression sixties mais ont pourtant ont été imprimées un peu plus tard, début seventies. “L’idole des jeunes” résumait la place qu’occupait Johnny en France à l’époque de la sortie de cette adaptation. L’original c’était Rick Nelson, en 1962 “Teenage idol”. On était dans le style “crooner rock”, le rocky langoureux s’adressant aux minettes en jouant sur les intonations les plus graves possible de sa voix… Ce disque comporte également “Ma guitare” un morceau style “variétoche” mais finalement agréable enfin issu d’auteurs français.

Beaucoup titres finalement éloignés du rock pur et dur sur cette compil. Sur les albums originaux les adaptations hallydiennes qui chauffaient étaient généreusement “entrelardées” de titres bien plus consensuels. Le public ciblé était large et le vrai rock, même “franchouillard” était loin de rallier tous les suffrages, même chez les baby boomers.

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Photos 4, 5, 6 : « Les bras en croix », Fontana 6444 062, (1972) 15 euros* / On retrouve la même série Fontana mais avec tout de même quelques titres un peu plus pêchus comme “Les bras en croix”. Ce dernier titre n’était pas mal finalement, en plus avec des auteurs français. A la fin de la première face “J’ai oublié de me souvenir”… c’est “Sweet little sixteen” de l’immense Chuck Berry. Désolé pour les fans de Johnny mais la comparaison est dure… Heureusement sur l’autre face on trouve aussi “Elle est terrible” et là finalement l’adaptation de Johnny est percutante. En plus un zeste d’humour au second degré, un morceau parmi ceux qui restent dans mes souvenirs.

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Photos 7, 8, 9 : « Tes tendres années », Fontana 6444 089, (1972) 15 euros* / Troisième disque de cette série Fontana et meme proportion entre chansons qui balançent finalement rares et “crooner yéyé” plus fréquentes. “Les mauvais garcons” une création française qui a eu un succès finalement mérité pour l’époque. “Tes tendres années” une des premières chansons nostalgiques yéyé… Question style musical… tout de même tout y passe : le folk-rock avec une musique de Dylan, les Beatles avec “Je l’aime”, adaption de “Girl” et jusqu’au rnb “Midnight hour”. Ce titre “jusqu’à minuit” eut un grand succès. Cette adaptation  plus que risquée au depart respecte finalement ce grand classique. La compil se termine avec “Pour moi la vie va commencer” chanson phare du film “D’où viens-tu Johnny” que j’aimais écouter à l’époque. Pour nous aussi la vie allait commencer…

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Photos 10, 11, 12 : « Le pénitencier » Super hits vol 2 Philips 6680 261 (1973) double compilation, 15 euros* / Les deux disques qui vont suivre font partie d’une nouvelle série de compilations cette fois sous le label Philips. Belles pochettes glacées, enregistrement soigné… Le “Suzie Lou” (“Suzy Q”) de Johnny ça craint tout de même… La reprise des Creedence Clearwater revival c’est quand même autre chose, je l’ai toujours en tête alors en comparaison… Et encore et toujours des reprises pop bubble gum… Toujours du Chuck Berry, tiens du Little Richard, le “Lucille” passe tout de même mieux. “Le pénitencier” nom de l’album était incontournable, énorme succès, beaucoup l’ont repris (une pensée tout de même pour Eric Burdon). L’album finit excusez-du peu par des compositions Lennon/Mc Cartney et Sam.

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Photos 13, 14, 15 : « Retiens la nuit » Super hits Philips 6680 262 (1974) double compilation, 15 euros* / “Retiens la nuit” on l’entendait sans arrêt, à l’époque ça me plaisait, surtout par comparaison avec les varieties de l’époque. Des chanteurs “jeunes” finalement il n’y en avait quasiment pas… si si il y avait Joselito… “Viens danser le twist” c’était le morceau phare de mon premier 45 tours (déjà évoqué sur le site), ça balançait pour l’époque. Tous ces disques impliquent forcément des doublonnages autour de certaines chansons. Mais il me semble que parfois les versions ont été soit refaites soit remixées, grand mystère de la “cuisine” des producteurs musicaux… En cinq vinyles on peut ainsi faire le tour de tous les grands succès pop planétaires à la sauce “Johnny”. Ils nous rappellent qu’aucun style ne lui faisait peur du moment que cela “marchait”. Il faut reconnaître qu’il était loin d’être le seul mais avec une telle “amplitude” de musiques…