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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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Parmi les disques de ma collection :

1965-1966... 5 super 45 tours
des Beatles


15 février 2020

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, réaliser un diaporama...

Les 45 tours des Beatles, je pense qu’on est de nombreux anciens à éprouver de la nostalgie en les évoquant, encore plus en les ayant en main... Pour ma part, à l’époque, j’avais pu me payer deux de ces disques (photos 10 à 15). Ecouter le « nouveau » disque des Beatles à volonté, c’était le rêve. Combien de fois ont-ils tourné sur le gros électrophone familial Thomson… Au point que pour les
avoir en bon état je les ai rachetés plus tard, tout en conservant soigneusement également les
« vétérans » durement éprouvés par la lourde pointe de l’électrophone mais porteurs de tant de souvenirs. Ces sons nouveaux c’était révolutionnaire, difficile d’imaginer le contraste auditif avec ce qu’on entendait sur les radios à l’époque. Sur les pupitres de mon bahut on lisait, soigneusement (et profondément) gravé dans le bois, « The Beatles », « Vive John Lennon », etc. Curieusement, bien que possédant ces vinyles depuis très longtemps j’avais oublié de les présenter sur le site, c’est chose faite.

Cette page permet également de comparer différentes étiquettes de disques de cette série Odéon.

Références, cotations, commentaires sur ces disques sous les photos, en bas de page.

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1. Help ! (08-1965), Odeon SOE 3769, 25 euros* / « Help ! » j’adorais l’écouter à la radio, c’était quand même pêchu question son et au niveau vocal un chef d’œuvre pop. Ce n’est qu’après le passage à l’An 2000 que je me le suis payé d’occasion. J’avais également acheté depuis longtemps des albums contenant ce titre. Si je l’avais possédé à l'époque nul doute que ce 45 tours lui aussi aurait été utilisé intensivement. Environ dix francs, il fallait les sortir ! En France la période « Help » c’était peut-être le summum de la beatlemania. Il y avait les « pour », nous, et les « contre », les parents, et encore pas tous comme on le verra plus loin. De même certains jeunes, malgré tout, en restaient à la langue française et à Johnny… souvent parce qu’ils avaient arrêté l’école et donc n’avaient pas « bénéficié » de cours d’Anglais…

2. Yesterday (09-1965), Odeon SOE 3772, 25 euros* / « Yesterday » je l'ai acheté quelques mois plus tard, gravé sur un autre disque présenté ici avec le numéro 10. Sur un EP normal souvent les trois autres morceaux étaient "limite", voire nuls. Pour les Beatles il n’y avait rien à jeter. L’achat était donc plus « rentable » que pour nombre d’autres super 45 tours. Cependant certains morceaux de ce disque passant très rarement voire jamais à la radio si on ne possédait pas ce vinyle pour les découvrir, au tout début, il restaient inconnus pour beaucoup.

3. Kansas City (12-1965), Odeon SOE 3776, 55 euros* / Ce disque, composé de morceaux moins prestigieux, a été moins diffusé. Il a un son assez rock, ce qui ajoute à son attrait pour les vinylmaniaques. Donc, lorsque je suis « tombé dessus » je me suis dit qu'il devait avoir une cotation plus élevée que les autres. Pari gagné cependant je ne l’ai pas acheté pour cette raison mais pour cette pochette qu'on a moins l'habitude de voir.

4. Yesterday (01-1966), Odeon MEO 105, 18 euros* / Voici donc « mon » Yesterday. Ayant quelques sous de côté j'étais allé dans un grand magasin pour me le procurer avec mon Peugeot
« demi-course » . Précautionneusement je l’avais calé dans ma sacoche et j’ai sprinté pour retourner l’écouter à la maison. Curieusement ma mère, fan de musique classique, avait aimé
« Yesterday ». Elle fronça un peu les sourcils avec « The night before » qui suivait , un peu trop
« rapide », mais le titre final « It’s only love » avait achevé de la persuader que ce groupe, finalement, c’était « pas mal ».

5. Paperback writer (06-1966), Odeon MEO 119, 20 euros* / Tout près de mon collège il y avait un « magasin de musique ». Instruments, partitions, et vinyles s’apercevaient derrière la petite vitrine. J’entre, la commerçante me toise avec mes cheveux « un peu » longs mais malgré tout
« trop » longs pour l’époque et surtout une ville de province. Suite à cet examen elle me dit alors
« j’ai le nouveau Beatles »… Elle avait bien visé : « nouveau Beatles » égale « Paperback Writer » yeeees ! J’ai sorti prestement mon précieux billet de dix francs, récupéré la merveille glissée dans une poche en papier, et direction le Thomson ! « Rain » c’était encore mieux que "Paperback writer", ce son est génial, même de nos jours lorsque je l'écoute à nouveau (sur un album)… On percevait avec ce titre que cette musique allait devenir évolutive, s'orienter vers des univers sonores inconnus… On n’avait pas fini de se régaler.