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Parmi les disques de ma collection :1965-1966 : 5 super 45 tours
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, réaliser un diaporama... |
Outre deux artistes « classiques » du courant pop sixties (photos 1, 2, 3, 13, 14, 15), je présente ici les trois EPs publiés en France par un groupe espagnol, Los Brincos. En tant que collectionneur leur aspect kitsch m'a fait acheter ces disques petit à petit. Certains de leurs succès passaient à Salut les copains, même mon prof d’Espagnol en parlait. Il espérait ainsi, en nous « orientant » vers les « Beatles espagnols » nous faire nous intéresser davantage à la langue de Cervantès. Il jalousait notre intérêt autour de la langue anglaise via nos recherches constantes pour traduire les œuvres des Beatles, Stones etc.
Ce groupe madrilène fondé en 1964 éclata en 1966, date de publication du troisième EP présenté (ph. 10, 11, 12). Il « repartit » avec de nouveaux musiciens de 66 à 68. Nouvelle « recomposition » du groupe de 68 à 70. Ultime refondation tardive de 2000 à 2003 date du décès du fondateur de Los Brincos. J’ai déjà évoqué ce groupe avec l’achat dans une convention de disques de leur tout premier 33 tours espagnol. CLIQUER ICI (Los Brincos LP éponyme No30301001 (1964-pressage espagnol) 80 euros. Il existe des rééditions plus accessibles). J’avais été amusé par leur son rigoureusement le même que celui des Beatles de l’époque. Il faut savoir qu’il y eut une floraison de groupes espagnols s’inspirant du courant pop anglais. La sinistre dictature de l'époque dans ce pays semblait s'accommoder de cet intérêt des jeunes espagnols vers le courant pop anglais et US. Peut-être une sorte de pragmatisme : "mieux vaut qu'il s'occupent de ça que d'autres choses qui se passent en Espagne".
Références, cotations, commentaires sur ces disques sous les photos, en bas de page.
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1. Marianne Faithfull, (1965), « Yesterday », Decca 457.097 M, 40 euros* / On était amoureux d'elle... Je connaissais surtout à l'époque l'adaptation de "As tears go by" des Stones qui tournait en boucle sur le Juke box du bar "Le Perroquet" à Bergerac qui existe toujours... (pas le Juke box mais le bar...) Les éditions "Juke Box" donnent une cotation "énorme" pour ce disque. Après des recherches il m'a semblé plus réaliste de fixer une estimation à "seulement" 40 euros en état neuf.
2. Los Brincos, (1965), « Flamenco », Vogue EP 989, 30 euros* / Difficile en tout cas pour moi de traduire le nom de ce groupe : les cabrioleurs ? les gambadeurs ? si certains sont plus pointus que moi en espagnol (ils doivent être nombreux)... En tout cas ce disque matérialise leur première apparition sur les hit parade français avec leur "Flamenco" sauce Beatles.
3. Los Brincos, (1965), « Borracho », Vogue EP 1011, 30 euros* / C'est leur "Borracho" qui m'a fait vraiment repérer auditivement ce groupe lors de sa sortie. On l'entendait beaucoup. Finalement un must de la musique qu'on entendait sur SLC en l'an de grâce 1965.
4. Los Brincos (1966), « ... chantent en français », Vogue EP 1039 460.918, 40 euros* / Cotation plus élevée que leurs deux disques précédents. On sait (du moins pour les collectionneurs) ce que cela signifie : un nombre d'exemplaires vendus bien moins important donc un disque plus rare... Donc une cotation plus élevée (rappel). Un ultime essai de relance avec des morceaux dans les langues des pays proches, la France (avec ce disque) et l'Angleterre... juste avant la première dissolution du groupe. Je trouve amusante leur tenue sur la photo de la pochette. Leurs longues capes à doublure rouge... des toréadors rock ?
5. The Spencer Davis group, (1966), « When I'm come home », Fontana 465.318 ME, 30 euros* / Un retour vers le courant pop-rock sixties plus "classique". Ce groupe, c'était vraiment "de la balle" comme on dit maintenant. Dommage qu'il ait disparu lui aussi finalement assez rapidement. Un de leurs morceaux emblématiques qui je suppose reste en mémoire de tous les baby boomers en tout cas dans la mienne...