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45 tours EP "Yéyé/Twist/SLC

Au fil des vide-greniers

10 juillet 2025

Cliquer sur chaque image pour visionner (parfois, pas toujours désolé) une version plus grande

Disques présentés en ordre chronologique.

Sauf indications contraires
pressage français

Cotations indiquées
en état MINT * ne pas l'oublier

Donc page presque exclusivement nostalgique… Les musiques présentées ici paraissent « démo-
dées » maintenant, quasiment ignorées par les jeunes, voire « oubliées » par rares les artistes rescapés avec le temps qui ont évolué dans leur carrière comme Msieu Eddy… Les guitares avaient ce son métallique comme les Shadows, les techniques d’enregistrement ont énormément évolué depuis, comme toutes les techniques d’ailleurs.

Si j’ai acheté (pas cher) ces disques c’est pour plusieurs raisons. D’abord ils me paraissent moins répandus que ceux que l’on voit d’habitude. Ensuite ils ne figurent pas dans ma collection. Cependant la mémoire visuelle au fur et à mesure de l’accumulation de disques peut jouer des tours en achetant des doublons. Donc un petit passage en revue de ces musiques et artistes qui m’ont intéressé, je vous dirai pourquoi cas par cas…

Les chaussettes noires,
« Tu parles trop »,
Barclay 70 369, 1961,
estimation 8 euros*

Le groupe de Monsieur Eddy reste tout de même dans la mémoire des français, associé et souvent confondu avec Les chats sauvages d’ailleurs. « Tu parles trop » on l’entendait vraiment beaucoup, j’aimais assez. C’était leur tout premier disque, précédant « Daniela » et 18 autres EPs. La pochette est sympa, pas trop répandue et je ne l’avais pas sur mes étagères, donc…


Richard Anthony, « ça tourne rond »,
Columbia ESRF 1327, 1961,
estimation 10 euros*

Anthony c’était inévitable durant nombre d’années durant les sixties. Ultra consensuel, donc populaire, adaptations US et anglaises à gogo, look finalement assez « ordinaire » donc permettant plus facilement de s’identifier… Ce disque de 1961 m’a paru plus rare que ceux que l’on trouve assez facilement dans les vide-greniers de France et de Navarre…







Les chats sauvages,
« Je reviendrai »,
Pathé EA 600, 1962,
estimation 12 euros*

Il s’agit de leur septième EP (sur 14) là c’est Dick qui officie et va ensuite, comme c’est la règle, faire une carrière solo… Mais qui fut tout de même plus discrète que celle d’Eddy Mitchell. Les beaux costumes des cinq membres du groupe donnent une image, en tout cas sur ce disque, bien plus straight que les Chaussettes noires. Dernier disques avec Dick Rivers qui va quitter le groupe suite « à des désaccords avec les autres membres ». « Je reviendrai » en fait c’était pas certain !


Françoise Hardy, « L’amour d’un garçon »,
« L’amour s’en va » (Eurovision 1963), Vogue EPL 8 076,
début 1963,
estimation 10 euros*

Françoise Hardy déjà pas mal évoquée sur le site après son décès notamment. Finalement atypique dans l’univers yéyé par ses chansons de qualité et finalement encore plus éloignées du rock que ses concurrentes… Son sixième EP sur… 37 (!), un peu moins répandu que ceux que l’on peut découvrir sans trop de difficultés si on est chineur. Deux morceaux « phares » n’ayant pas eu trop de succès ce qui explique les choses. Au milieu de nombre d’autres activités artistiques, participation à l’Eurovision en 63 pour Monaco.




Les chaussettes noires,
« Instrumental »,
Barclay 70 524, 1963,
estimation 8 euros*

Leur avant-dernier EP, ce qui explique peut-être cette tentative de création d’un groupe instrumental en 63 avant l’inévitable départ de la star qu’était devenu Eddy Mitchell… Ce côté atypique du seul 45 tours des Chaussettes sans Eddy m’a intéressé. Pour l’écoute… le son Shadows sans trop d’originalité, en plus le créneau était déjà pris, et pas seulement par les Shadows. Sort douloureux des membres d’un groupe lorsque la star prend son essorr en solo…


Les chats sauvages, « Dis-lui que je l’aime », Pathé EA 671, 1963, estimation 15 euros*

Fondé en 1961, dissous en 65, finalement une destinée brève pour ce groupe qui pourtant est resté dans les souvenirs de beaucoup… Donc Dick est remplacé par Mike Shannon ce qui ne l’empêche pas de péricliter lentement jusqu’en 65.









Olivier Despax,
« Olivier in London »,
Riviera 231222, 1966,
estimation 12 euros*

« Si loin d’Angleterre » un morceau qui eut un succès mitigé mais qui est resté dans mes souvenirs. Londres, c’était l’endroit où il fallait être surtout pour un Mod comme O Despax, recherche du look le plus « classe », la sape, en plus onéreuse, « Carnaby street center of the world », cheveux longs mais pas trop, soigneusement sculptés… Ce genre de chansons interprétées par plusieurs chanteurs est une déclinaison du courant yéyé décrite notamment dans le livre « Anti yéyés » de Christian Eudeline que j’évoque  souvent. Ce disque est pour moi le plus intéressant parmi ceux présentés… Avant-dernier de ses douze (tout de même) EPs publiés durant les sixties.